
Le laser est une technologie désormais très présente en médecine et en esthétique. Elle favorise la prise en charge de nombreux profils de patients, en fonction des maux dont ils souffrent. On retrouve ainsi diverses applications de la technologie laser dans le traitement et l'accompagnement des patients. Les techniques à base de laser utilisées varient en fonction des besoins de chacun.
Les méthodes de laser pour arrêter de fumer
Dans le cadre de la lutte contre la dépendance tabagique, le laser est une technologie qui connaît du succès. Un fumeur chronique qui souhaite se débarrasser de son addiction peut en effet recourir à l'auriculothérapie, une technique qui consiste à utiliser le laser afin de stimuler des points précis d'acupuncture au niveau de l'oreille. Le laser agit alors directement sur toutes les dépendances physiques au tabac et les élimine.
L'auriculothérapie laser est une technique de réflexologie du pavillon de l'oreille qui favorise la déconnexion des synapses de la dépendance tabagique. S'ensuit alors un arrêt immédiat de la consommation de tabac. En pratique, le rayon émis par le laser stimule les plexus nerveux à des points spécifiques. Ces derniers agissent sur les terminaisons nerveuses en touchant tous les points auriculaires identifiés au départ. Le sentiment de manque est alors éliminé.
L'auriculothérapie laser est une technique très efficace contre la dépendance tabagique. Elle est d'ailleurs recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour le traitement des addictions aux drogues, au tabac et à l'alcool. Depuis 1987, l'OMS reconnaît aussi les bienfaits de l'auriculothérapie. Cette technique au laser pour lutter contre le tabagisme présente un taux d'efficacité de plus de 86 %. Elle est de plus indolore et ne présente aucun effet secondaire.

Effacez les cicatrices et taches de naissance au laser
Certaines cicatrices et taches de naissance sont source de complexe pour de nombreuses personnes. Qui plus est lorsqu'elles sont situées sur des parties très visibles de la peau et affectent l'apparence physique de la personne. Outre les cicatrices et les taches, il y a aussi les lentigos, les taches de rousseur ou éphélides, le mélasma, etc. Ce sont des taches pigmentaires souvent présentes sur le visage, le dos, les mains ou les bras, qui rendent votre teint hétérogène.
Si vous possédez ces marques pigmentaires, il est possible de recourir au laser pour les effacer. Il existe plusieurs types de laser dédiés à la prise en charge des taches de naissance et cicatrices. Tous autant qu'ils sont, ils permettent de cibler les pigments, sans toucher les tissus environnants. La peau, les vaisseaux sanguins et les nerfs sont donc préservés après le passage du spectre de lumière émis par le laser. Pour ce qui est du processus d'action du laser, il est assez simple.
La longueur d'onde émise par le laser va pénétrer la cicatrice ou les taches, et va agir sur elle comme une onde de choc. Elle opère par effet photoacoustique pour fragmenter les pigments. Ceux-ci seront par la suite éliminés par l'organisme, via le système immunitaire. Selon le type de laser utilisé, il est aussi possible que la lumière émise par le laser détruise les pigments par chauffage. Dans ce cas, on parle d'effet thermolyse. Pour adopter l'un ou l'autre de ces effets, il faut tenir compte du type de peau.
L'épilation laser pour les patients en dermatologie
L'épilation laser est une technique de prise en charge de la pilosité que vous pouvez proposer à vos patients en tant que dermatologue. Elle est envisageable, tant pour l'épilation esthétique que pour une hyperpilosité pathologique. La technologie laser d'épilation définitive consiste à éliminer les cellules germinatives des poils en vous servant du faisceau lumineux émis par le laser. En pénétrant la peau, le faisceau lumineux détruit les cellules souches et le bulbe des poils par effet thermique. Les poils sont alors détruits à la racine et ne peuvent plus repousser.
Ce mode de traitement du système pileux est aussi appelé photo-thermolyse sélective. Il peut nécessiter une ou plusieurs séances, en fonction de la pilosité et de la vitesse de repousse de la zone à traiter. L'épilation laser en dermatologie est une technique de haute précision. Elle permet de parvenir à des résultats très satisfaisants. Avant de la suggérer à un de vos patients, réalisez toutefois des examens préalables. Dans certains cas, un bilan biologique peut même être nécessaire (pilosité accrue, souvent synonyme de dysfonctions de sécrétions hormonales). Si le laser est requis, il peut encore être associé à un traitement médicamenteux.
En France, une personne hospitalisée sur vingt présente au moins une infection nosocomiale. Cette information nous a été révélée par Santé Publique France dans son enquête de mai-juin 2017. On parle ainsi de maladie nosocomiale lorsqu'un patient entre dans un établissement de santé sans infection et qu'il en contracte une durant son séjour. Face à cela, l'ensemble des structures de santé publiques et privées est tenu de mettre en place des actions préventives et correctives. Afin de réduire au maximum les cas d'infection nosocomiale, les hôpitaux se doivent d'investir dans du matériel aéraulique et de respecter certaines mesures d'hygiène.
Optimiser la gestion de l'air en milieu hospitalier
Les maladies nosocomiales sont un réel problème pour les patients. Elles peuvent causer des complications graves comme l'amputation ou l'infection pulmonaire, et dans certains cas mener à la mort du patient. Plus de 4 000 personnes en France meurent chaque année de ce genre d'infections qui ne peuvent être contractées que dans le milieu hospitalier.
Il est alors important pour les hôpitaux de se conformer aux normes d'hygiène publique, afin de lutter contre ce phénomène. Dans cette optique, la maîtrise de la qualité de l'air est capitale. Et pour cause, les usagers, et même les visiteurs peuvent contribuer à propager les épidémies à travers leurs activités et va-et-vient.
Pour éviter la propagation de virus dans l'air, les hôpitaux ont besoin d'armoires aérauliques, comme en propose la société A2I, afin de limiter les risques de maladies nosocomiales. Celles-ci disposent d'un contrôle précis de la température et simplifient la conception des réseaux hydrauliques, aérauliques et fluidiques. S'adaptant à toutes les contraintes spécifiques, ces armoires réduisent considérablement le risque d'encrassement des gaines. En fonction des modèles, elles peuvent embarquer un humidificateur à vapeur à électrodes ou à résistance électrique.
Ainsi, l'armoire de traitement d'air a été spécialement conçue pour des usages de contrôle des conditions d'hydrométrie, de température et de pression des locaux. Ce qui offre une parfaite maîtrise de la biocontamination. C'est un dispositif pratique à installer dans des environnements soumis aux normes d'hygiène, comme les hôpitaux.
L'application de mesures d'hygiène
Il s'agit notamment de la désinfection des mains avec l'utilisation de solutions hydroalcooliques. Les hôpitaux fixent également des protocoles de soins pour les différentes actions de soin médicaux et paramédicaux. De même, du matériel médical à usage unique ou stérile sera privilégié. À cet effet, les hôpitaux optimisent leurs méthodes de stérilisation et appliquent les bonnes pratiques pour désinfecter leur matériel médical dans les meilleures conditions.
Les mesures d'hygiène peuvent également être le port de gants en cas de contact avec du sang, ainsi que la désinfection des surfaces entre chaque patient. Il est aussi essentiel que le personnel soignant respecte des protocoles stricts, afin de réduire les risques d'infection.

La détection des signes précurseurs
Les professionnels de santé doivent également faire preuve d'une grande vigilance, afin de détecter au plus tôt les signes précurseurs. Ce sont notamment les situations à risque et les cas d'épidémie.
À cela s'ajoutent la détection des personnes porteuses de germes multi-résistants et le déploiement de protocoles spécifiques.
On compte aussi, parmi les moyens de lutter contre les maladies nosocomiales, l'isolement géographique et septique des patients porteurs de germes. En d'autres termes, les personnes infectées seront placées seules dans des chambres. Le port de surblouses et de masques est également recommandé durant les visites médicales ou familiales.
Maladies nosocomiales : les mesures préventives pour les patients et les visiteurs
Du côté des patients, ils sont tenus de respecter les consignes d'hygiène générale imposées par l'établissement de santé. Cela concerne évidemment l'hygiène corporelle, ainsi que la désinfection des mains avec une solution hydroalcoolique dès l'arrivée à l'hôpital. Ils doivent également porter un masque de soins lorsqu'ils présentent des signes respiratoires, tels que le rhume ou la toux.
Il est également interdit aux patients de manipuler les dispositifs invasifs comme les drains et les sondes, ainsi que les pansements. Enfin, les consignes de préparation chirurgicale doivent être suivies à la lettre en cas d'intervention.
Quant aux visiteurs, le personnel de santé leur demandera de différer leur visite dans le cas où ils présenteraient des signes d'infection respiratoire ou d'une quelconque maladie contagieuse. Ils doivent également utiliser une solution hydroalcoolique avant et à la fin de chaque visite. Ils ne sont pas autorisés à utiliser les toilettes des chambres d'hôpital, ni à s'asseoir sur les lits. Les plantes en pot ou les fleurs coupées ne doivent pas être apportées aux malades, sauf pour la maternité et les soins palliatifs.
Tous les établissements de santé doivent disposer d'un Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN). Le but est de former le personnel, afin d'optimiser les pratiques et de réduire les risques. Cette stratégie sera évidemment complémentaire à la mise en place d'équipements spécifiques tels que les armoires de traitement d'air.
Les seins tubéreux surviennent généralement au cours de la puberté. Ils prennent ainsi l'aspect de tubercules et deviennent asymétriques. À cela s'ajoutent les aréoles surdimensionnées. Vous l'aurez compris, ce genre de malformation conduit à une hypotrophie ou à une hypertrophie mammaire. Ce mal peut même s'avérer psychologiquement invalidant, d'où le recours à la chirurgie et notamment aux implants mammaires. À ce propos, découvrez les solutions permettant de remédier à cette pathologie.
Les implants mammaires : à la rescousse des seins tubéreux
Sur le plan médical, les seins tubéreux présentent une anomalie à la base mammaire. L'asymétrie entre les deux seins s'avère majeure, qui plus est, le sillon sous mammaire est anormalement haut. Les aréoles sont plus grandes que la normale. Techniquement, la classification Grolleau permet de déterminer les différents stades de la maladie.
Des seins tubéreux de stade I sont exempts de quadrant inféro-interne. Le grade ou stade II se manifeste par l'absence de développement des quadrants inférieurs au niveau des deux seins. Autrement, des seins tubéreux de stade III sont reconnaissables par un manque de développement de l'ensemble du sein : l'opération des seins tubéreux est alors envisagée, en effet l'implantation mammaire est l'une des solutions pour restaurer la base mammaire du sein. L'intervention consistera à introduire des prothèses en gel de silicone. Le médecin serait donc amené à réaliser une entaille au niveau de l'aréole ou sous le sein.
Quand faut-il changer les implants mammaires ?
Les implants mammaires ne durent pas indéfiniment. Ils doivent de ce fait être remplacés tous les 10 ou 15 ans. Le chirurgien procèdera notamment aux retouches requises en vue d'améliorer le résultat sur le long terme. Quoi qu'il en soit, le rendu définitif dépendra de la qualité de la peau.

Le lipofilling mammaire
Cette technique de reconstruction mammaire relève de la chirurgie esthétique. Le praticien sera amené à prélever de la graisse au niveau du ventre, des cuisses, des genoux ou des hanches afin de les réinjecter dans le sein. Cette solution vise à réduire les risques de rejets. De plus, le lipofilling mammaire est privilégié chez les patientes qui disposent d'une surcharge adipeuse suffisante. Sachez surtout que plusieurs séances peuvent s'avérer nécessaires pour que le lipofilling mammaire soit une réussite. Dans certains cas, les chirurgiens procèdent à un lipofilling avant d'intégrer les implants mammaires.
Le round block mammaire
Cette intervention chirurgicale consiste à réduire la taille de l'aréole. Le chirurgien réalisera alors une cicatrise circonférentielle tout autour. Bien évidemment, cette technique peut être associée à la mise en place d'implants mammaires. Même s'il s'agit d'une double intervention, une seule cicatrice suffira.
La symétrisation mammaire
Si les deux seins de la patiente sont asymétriques, le médecin effectuera une symétrisation mammaire. L'intervention consistera à réduire la taille de l'aréole. La symétrisation implique aussi de remonter le sein si cela s'avère nécessaire. À l'instar d'un lifting mammaire, la patiente devra s'attendre à une cicatrice en forme de T sur son sein.
Quelles sont les précautions à prendre avant l'opération ?
Pour le bon déroulement de l'intervention chirurgicale, il est conseillé à la patiente d'arrêter de fumer durant les deux semaines qui précèdent l'intervention. Le tabac entrave en effet le processus de cicatrisation. Pire, une nécrose cutanée sera à craindre. Il faudra également stopper les prises de pilules contraceptives en cas de surpoids ou d'insuffisance veineuse. La patiente ne devra pas prendre d'aspirine, d'anti-inflammatoire, ni d'anticoagulant dans les 15 jours qui précèdent l'opération.
Sein tubéreux : la chirurgie est-elle prise en charge ?
Une intervention chirurgicale visant à remédier aux seins tubéreux est prise en charge par la Sécurité sociale. Il s'agit en effet d'une malformation mammaire qui requiert l'expertise d'un chirurgien plastique. En principe, une partie des frais sont pris en charge par l'Assurance maladie : les frais de séjour à l'hôpital, les prothèses ainsi que le bloc opératoire. Il incombe au médecin de rédiger la demande de prise en charge. Pour ce genre d'opération, les photos pré et post-opératoires permettront de prouver la nécessité d'opérer les seins tubéreux. Quant aux honoraires du chirurgien, ils seront couverts par les mutuelles.
En quoi une chirurgie des seins tubéreux est-elle indispensable ?
À proprement parler, les seins tubéreux sont une malformation. L'inesthétique de la poitrine engendre bien souvent le mal-être physique et psychologique chez la patiente. L'intervention se révèle donc indispensable pour permettre à la femme de s'épanouir sereinement et pour qu'elle puisse retrouver son estime de soi. Comme il s'agit d'une opération complexe, le chirurgien sera amené à intervenir régulièrement dans le temps. Il s'agit de réajustements ou de retouches en vue d'obtenir un résultat proche du naturel.

Quelles sont les suites d'une chirurgie des seins tubéreux ?
Les suites d'une opération des seins impliquent des soins spécifiques comme le port de soutien-gorge sans armatures durant 1 mois et demi. Dans le cas d'une implantation mammaire, la patiente devra porter une bande de contention adaptée. Dans la plupart des cas, les fils utilisés sont résorbables. La patiente pourra de ce fait reprendre doucement les activités après 1 mois et demi. Quant aux activités professionnelles, elles peuvent être reprises 7 à 14 jours après l'opération. A priori, le résultat final se constate dans les 3 à 6 mois à compter du jour de l'intervention.
Le niveau de douleur
Pour ce qui est de la douleur, sachez que le ressenti diffère d'une patiente à une autre. En général, les douleurs sont modérées dans le cas d'une intervention sans pose d'implants. En revanche, une intervention qui implique une augmentation de volume associé à la mise en place de prothèses s'avère plus douloureuse. Le médecin recommandera alors des antalgiques dans les jours qui suivent l'opération. À noter que le pansement destiné à modeler la poitrine peut être retiré au lendemain de la sortie de la clinique.
Le temps de repos nécessaire
Pour ce type d'intervention, un arrêt de travail de 5 à 7 jours s'avère indispensable. La patiente pourra effectivement reprendre ses activités physiques après 3 à 4 semaines. C'est en tout cas le nécessaire pour que les seins puissent retrouver une forme arrondie et harmonieuse à souhait. Toutefois, la patiente ne pourra apprécier le rendu qu'après 6 mois. C'est en tout cas le temps nécessaire pour que l'œdème se résorbe.
Les clous podotactiles constituent un dispositif de marquage au sol qui a pour objectif de prévenir les individus malvoyants et non-voyants d'un potentiel danger. En ce sens, ils les aident à se déplacer en toute sécurité. On retrouve ces dispositifs d'éveil à la vigilance dans les ERP (Établissements Recevant du Public) comme dans la rue. Dans tous les cas, leur pose ne doit pas se faire n'importe comment puisqu'il existe un certain nombre de normes à respecter.
Informations générales sur les clous podotactiles
Les clous podotactiles ont été pensés de façon à faciliter significativement le quotidien des individus souffrant de handicap visuel, tout en garantissant leur sécurité. Ils sont mis en place pour créer une bande d'éveil à la vigilance. Chacun des clous crée un contact sous les pieds lorsqu'un individu marche et est facilement repérable grâce à une canne blanche. Ces dispositifs nous entourent au quotidien et trouvent leur place en intérieur comme en extérieur.
Face à un danger pour les personnes malvoyantes et non-voyantes, on retrouve plusieurs clous podotactiles, par exemple au bord d'un quai de train. Des clous sont également présents en haut d'escaliers sur la voirie, au sein d'ERP, devant des traversées de chaussée de circulation, etc. Peu importe l'endroit où ils sont disposés, ces clous n'ont qu'un seul objectif : prévenir d'un obstacle ou d'un danger imminent. Ils se caractérisent par leur faculté antidérapante, par leur grande stabilité et leur insensibilité aux variations de température. Il en existe par ailleurs plusieurs types :
- les clous pré-adhésifs destinés exclusivement à un usage en intérieur, notamment dans les ERP,
- les clous à sceller qui conviennent à tous les supports, excepté l'enrobé et le verre,
- les clous à visser qui peuvent se placer sur du parquet, du béton, des lattes en bois, du sol fragile ou encore de la moquette,
- les clous à colle méthacrylate qui peuvent être posés sur du marbre, du carrelage, du sol en PVC, de la pierre granitique, du linoléum et du verre,
- les clous à colle PU qui s'adaptent à tous les supports fragiles,
- les clous à enfoncer qui sont conçus pour équiper les passages modérés en extérieur comme en intérieur, sauf sur les sols cassants.

Comment s'installent les clous podotactiles ?
Avant de se lancer dans la pose de clous podotactiles, il importe de connaître les normes auxquelles doit se conformer cette opération. Tout d'abord, on ne doit utiliser que les clous rainurés ayant un pouvoir antidérapant sans faille. Leur coefficient de frottement à l'état mouillé se doit d'être supérieur à 0,45. Il faut s'assurer qu'ils soient aussi stables que résistants aux variations climatiques et à la casse. En outre, on doit prévoir 148 clous podotactiles au mètre linéaire pour 400 mm de large et 216 pour 600 mm de large. Leur disposition se doit d'être en quinconce, c'est-à-dire par groupes de cinq, dont 4 aux angles et 1 au centre.
Les normes en vigueur veulent également que l'on prévoie un espace de 50 cm (avec une tolérance de 2 cm) entre la bande de clous podotactiles et l'obstacle. Cet espace est connu sous le nom de zone de freinage ou zone d'arrêt. La bande de clous podotactiles doit être disposée parallèlement à l'escalier ou au trottoir, afin de permettre aux personnes en situation de handicap de bien se repérer par rapport au danger ou à l'obstacle. Pour ce qui est de la largeur réglementaire, celle-ci est fixée à 58,75 cm, à l'exception des cas d'une volée d'escaliers pour une installation ouverte au grand public, des ERP, des quais de transport et des îlots de refuges.
Les étapes jalonnant la pose de clous podotactiles
Elles varient selon le système de fixation des clous avec lesquelles on souhaite créer une bande podotactile.
Installation de clous à sceller
La première étape consiste à bien positionner le gabarit sur le sol. Il convient ensuite de percer des trous dans les angles de ce gabarit et placer dans chacun d'eux un pion de positionnement. On perce ensuite les autres trous dont chacun doit avoir 20 mm (tige standard) ou 15 mm (tige courte) de profondeur et 10 mm de diamètre. On peut désormais retirer les pions préalablement installés et aspirer la poussière dans les trous. Il ne reste plus qu'à déposer un scellement chimique de 0,8 ml dans les trous, poser les clous et laisser le tout sécher.
Installation de clous pré-adhésif
Là encore, il faut tout d'abord positionner le gabarit sur le sol. Lors de la prochaine étape, on ôte les protections adhésives des clous en tirant rapidement le film protecteur. On fixe ensuite les clous en positionnant la bande adhésive sur le gabarit avant de faire sortir les clous podotactiles en marchant dessus.
Installation de clous à coller
Une fois le gabarit positionné sur le sol, on dégraisse et ponce la zone de collage pour que cette dernière puisse garantir une meilleure adhérence. Il faut ensuite procéder au dépôt de la colle PU ou de la colle méthacrylate, puis installer les clous dans leurs emplacements respectifs en appuyant délicatement dessus. Il ne reste plus qu'à déplacer minutieusement le gabarit jusqu'à finir la bande podotactile.
Installation de clous à enfoncer
Tout commence par le positionnement du gabarit sur le sol. À l'aide d'un foret béton, on perce ensuite des trous de 10 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur au niveau de chaque angle du gabarit. Ceux-ci ont pour rôle d'accueillir les clous qui stabiliseront le gabarit pendant que l'on perce les autres trous. Après l'opération de perçage, on aspire les poussières avant de placer la cheville sur les plots et d'enfoncer l'ensemble avec un maillet.
Installation de clous à visser
Il faut tout d'abord tracer un trait parallèle, puis positionner le gabarit par rapport à ce repère. Ce gabarit doit être fixé correctement pour qu'il reste immobile durant le perçage des trous. Quand les trous sont prêts, il faut les nettoyer correctement avant d'y introduire les clous podotactiles à visser.
Peu importe le système de fixation choisi, la pose de clous podotactiles doit s'opérer minutieusement et conformément aux normes évoquées précédemment. Dans le cas où l'on a du mal à s'y prendre, il ne faut pas hésiter à faire appel à un professionnel.