Oser l’expérimentation pour devenir un acteur pérenne de la e-santé
Un marché hyper-concurrentiel plébiscité par tous ceux qui veulent devenir acteur de leur santé
Il existerait plus de 100 000 applications mobiles de santé, de bien-être ou de sport dans les différents stores. Seules ? seraient régulièrement téléchargées. Selon Le Parisien du 4 novembre 2015, les applications téléchargées par les Américains concernent pour moitié la pratique sportive et la nutrition dont la consommation alimentaire et les consignes d’exercices. Le prix de ces applications est un facteur qui doit être pris en considération car il détermine le profil de l’utilisateur ainsi que l’utilisation sur la durée de l’application.Selon les utilisateurs, ces applications les aident à améliorer leur santé. Ils les jugent fiables et efficaces.
Sollicité par les professionnels de santé
Les professionnels de santé montrent, eux aussi, un intérêt certain pour ces nouveaux outils. En partenariat avec le Conseil National de l’Ordre des Médecins, VIDAL a créé en 2012 l’Observatoire des usages numériques en santé. Le 4ème baromètre a été publié fin 2015. Les applications numériques sont de plus en plus utilisées par les médecins pour leur pratique professionnelle (prescription de médicaments), pour la formation continue dont ils ont l’obligation et pour l’actualité médicale. De plus, les médecins conseillent plus régulièrement à leurs patients l’utilisation d’applications numériques ou d’objets connectés tant d’un point de vue préventif que thérapeutique. Pour ces professionnels de santé, une labellisation par une société savante ou par les autorités de santé des objets numériques est souhaitable et les inciterait à davantage conseiller ces nouvelles pratiques de santé.Des consommateurs de santé peu avisé
Le risque est grand de télécharger une application dite de « loisirs ». La fiabilité d’une application repose, au moins, sur trois critères très précis que l’utilisateur doit connaître pour ne pas se tromper. En premier lieu, il doit s’assurer que les données qu’il va renseigner sont bien hébergées en données de santé. Les CGU (Condition Général d’Utilisation) doivent être spécifiées. Enfin les sources scientifiques doivent être énoncées et la présence d’un professionnel de santé dans le développement de l’application est souhaitable.Les risques de déception ou de résultats incertains existent.
Une meilleure « réglementation » des objets numériques de santé est souhaitable pour le corps médical comme pour l’utilisateur final. ALANTAYA a, dès le début, souhaité protéger ses utilisateurs en intégrant un hébergeur de données de santé. L’application a été développée en collaboration avec des diététiciennes. Aujourd’hui pour ALANTAYA, intégrer un processus de validation par l’expérimentation est le seul moyen (je propose : permet) de prouver le bien-fondé d’une application santé et de sa fiabilité.Un engagement : « libérer des contraintes de santé liées à l’alimentation »
Pour ses trois fondateurs, la création d’ALANTAYA part d’un même constat : la difficulté de manger avec plaisir quand on est confronté à un ou des problèmes de santé nécessitant de modifier ses habitudes alimentaires. ALANTAYA est un générateur de menus qui respecte les besoins nutritionnels de l’utilisateur et qui tient compte de ses besoins diététiques. Il repose sur un algorithme performant validé par les règles métier des diététiciennes. Ces diététiciennes ont également testé les menus générés et vérifié que les résultats correspondent bien à leur pratique métier.La finalité d’ALANTAYA n’est pas tant de se substituer aux professionnels de santé et de l’alimentation que de poursuivre son travail en offrant un outil au patient respectant les recommandations suivantes :
- Avoir les mêmes références métiers - Suivre et respecter les recommandations officielles et les mettre à jour - Utiliser le même langage - Utiliser une technologie qui permette la mise en œuvre les règles métiers :
- Intégration des formules de calcul de références - Possibilité de vérifier le respect des règles métiers - Facilité d’utilisation pour l’utilisateur non professionnel - Ergonomie
- Transformer les enjeux de l’expérimentation pour atteindre ses objectifs.
Processus long et risqué, une expérimentation impose la recherche de partenaires médicaux (association de patients, hôpital...). Dans les hôpitaux, le CLAN (Comité de Liaison en Alimentation et Nutrition), composé de médecins, de diététiciens, de responsables de la restauration et de patients, statue sur la politique alimentaire et les programmes en lien avec l’alimentation développés dans l’établissement. Dans sa recherche de partenaires, ALANTAYA a dû présenter les enjeux mais aussi les objectifs attendus par l’expérimentation.Enjeu n°1 : Être crédible auprès des professionnels de santé et obtenir leur agrément d’utilisation d’ALANTAYA par leurs patients
Produire un outil innovant Répondre à un besoin patient identifié Fournir des résultats vérifiables Fournir des résultats correspondant aux pratiques métiersObjectif n°1 : Obtenir la confiance des professionnels de santé et la validation de notre travail
Enjeu n°2 : Répondre aux besoins des patients de ces professionnels de santé
Un outil innovant Un facilitateur de vieObjectif n°2 : Devenir LE compagnon, l’appli de e-santé nutrition de référence
Enjeu n°3 : Impliquer les autorités de santé publique
Objectif n°3 : Intégrer les nouvelles technologies recommandées par ces instancesALANTAYA est à l’aube d’une nouvelle phase de son développement ! Dans les semaines à venir, deux expérimentations vont être menées conjointement avec l’APSSII (Association des Patients Souffrant du Syndrome de l’Intestin Irritable) et le service de nutrition de l’Institut Gustave Roussy. Dans cette perspective, nous sommes particulièrement fiers et heureux de bénéficier de l’expertise des médecins et de l’expérience des patients qui nous auront fait confiance.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Institut de Recherche en Informatique de Toulouse - Plate-forme e-Santé Applis santé : une efficacité qui reste à démontrer Santé connectée : des études pour évaluer les applications 58% des Américains ont déjà téléchargé une application santé, mais près de la moitié ne s'en sert plus, Le Parisien novembre 2015 4e baromètre VIDAL – CNOM. L’utilisation des Smartphones chez les médecins Etat des lieux : niveau preuve gradation Smartphone apps for calculating insulin dose - a systematic assessment Kit Huckvale1*, Samanta Adomaviciute1, José Tomas Prieto2, Melvin Khee-Shing Leow3,4,5 and Josip Car1,6 Automesure-Santé connectée échecs et difficultés JANVIER 2015 SANTE CONNECTEE : DE LA E-SANTE A LA SANTE CONNECTEE Le Livre Blanc du Conseil national de l’Ordre des médecins Rapport logiciels - juillet-2016-serma-ANSM Mobile Medical Applications : Guidance for Industry and Food and Drug Administration Staff Document issued on February 9, 2015..pdf
