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Tout savoir sur la pastèque : ses vertus, ses bienfaits, ses propriétés et ses valeurs nutritionnelles.

Description de la pastèque

La pastèque est un gros fruit de forme sphérique, de la famille des cucurbitacées. La pastèque peut peser jusqu’à 30 kg pour les fruits les plus gros. Sa peau tachetée est verte. Sa chair, très juteuse, est rouge avec de petites graines noires. Ce fruit est riche en eau.

La pastèque est originaire d’Afrique centrale. Elle y a longtemps été cultivée, ainsi qu’en Inde. La légende raconte que les Égyptiens avaient pour habitude d’en offrir aux étrangers pour les désaltérer de leur voyage.

Elle est très courante dans les pays chauds. D’ailleurs, sa culture n’existe pas ou peu en France. Les importations ont lieu principalement des pays méditerranéens comme l’Espagne, l’Italie, l’Afrique et la Turquie.

Variétés de pastèque

Il existe plusieurs espèces, classées en fonction de leur chair et de leurs graines :

– les pastèques à chair rouge et à graines noires (les plus cultivée) : consommées fraiches pour leur chair. Elles sont très appréciées l’été car elles sont rafraîchissantes. Elles sont plus ou moins sucrées selon la variété. On trouve par exemple la “Sugar Baby”, la “Moon and Stars”, la “Crimson Sweet” ou encore la “Charleston Gray”.

– les pastèques à chair blanche ou “à confiture” : elles ne se consomment que cuites. On les appelle aussi “Citre” ou “Méréville”.

Valeurs nutritionnelles pour 100 g de pastèque fraîche :

Macronutriments

Calories : 144 kJ/34 kcal Eau : 91,1 g Protéines : 0,60 g Lipides : 0,08 g Glucides : 7,28 g (dont sucres : 6,29 g)

Attention, la pastèque est à éviter en cas de syndrome de l'intestin irritable (SII) car riche en FODMAPs :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/alimentation-sante/regime-pauvre-fodmaps/2018/04/18/comprendre-fodmaps/

Minéraux

Potassium : 179 mg Magnésium : 12,6 mg

Vitamines

Bêta-carotène : 262 µg Vitamine C : 8,6 mg Vitamine B9 : 2,33 µg

Pour se rafraîchir : 10 recettes à la pastèque

Bienfaits de la pastèque

La pastèque est l’un des fruits les moins caloriques car elle est très riche en eau, et pauvre en glucides. La nature de ses sucres (saccharose et fructose principalement) lui confère une saveur sucrée.

La pastèque comprend des antioxydants, qui protègent contre les maladies cardio-vasculaires et préviennent de certains cancers.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/reportage/2018/02/20/notre-top-5-des-antioxydants/

Ces composés ont également des effets positifs sur les fonctions cérébrales (mémoire, expression). Ils ont un rôle dans la protection du vieillissement de la peau et ils luttent contre le stress des cellules :

– la vitamine C : joue un rôle dans la cicatrisation, la réduction des réactions allergiques, dans l’immunité et dans la prévention de la cataracte et des maladies dégénératives ;

– la bêta carotène : responsable de la coloration orange des aliments et précurseur de la vitamine A ;

– la lycopène : entraîne la coloration rouge des aliments et une diminution du cancer de la prostate.

Elle possède également, dans des proportions intéressantes, des minéraux et d’autres vitamines :

– le potassium : rôle dans la tension artérielle, dans la contraction des muscles et dans la prévention des crampes ;

– le magnésium : rôle dans la formation des os et la croissance osseuse, la défense de l’organisme, la prévention du stress et dans l’influx nerveux ;

– la vitamine B9 : rôle dans la formation des cellules sanguines, des cellules nerveuses et des neuromédiateurs au niveau du cerveau, et dans la prévention de l’hypertension ;

Comme tous les végétaux de la famille des Cucurbitacées, les pastèques sont riches en cucurbitacines, composés capables de réduire les activités cancéreuses des cellules et leurs inflammations.

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Sources

Franck Senninger (Docteur), Les aliments qui entretiennent votre santé https://pro.anses.fr/tableciqual/index.htm http://sante.lefigaro.fr/theme/3459/376?position=1&keyword=past%C3%A8que http://jardinage.comprendrechoisir.com/plante/voir/604/pasteque http://www.lesfruitsetlegumesfrais.com/fruits-legumes/legumes-fruits/pasteque/carte-identite#content

Vous êtes enceinte pendant la canicule ? Vous découvrez les joies de la grossesse, mais les chaleurs de l'été vous donnent des sueurs froides ? Pas de panique, LQDP vous propose 6 conseils efficaces pour vous faciliter la vie.

 1. Mangez peu, léger, et frais

En effet, lorsque vous digérez, votre température interne augmente de quelques dixièmes de degré. Ce n’est certes pas grand-chose, mais c’est suffisant pour que vous le ressentiez, et pour que la sieste post prandiale devienne une nécessité. Limitez donc vos apports en féculents et en graisses, et optez plutôt pour des salades fraiches faîtes maison, ou des soupes froides au restaurant.

2. Buvez, buvez, buvez … de l’eau exclusivement !

En période de grosse chaleur, votre corps transpire et réclame plus d’eau pour réguler votre température interne. Vous pouvez aisément consommer jusqu’à 3 litres d’eau par jour. Et si la tentation est grande de consommée une eau glacée, abstenez-vous ! Vous rendriez alors votre digestion plus longue … et augmenteriez donc votre température interne pendant plus longtemps.

3. Consommez des fruits et légumes tout au long de la journée, sources de fibres et d’eau

Ils vous assurent donc un apport hydrique intéressant, tout en vous garantissant un bon transit ! En particulier, pensez au melon ou à la pastèque, des fruits très riches en eau et qui ne nécessitent pas d’être lavés.

4. Bannissez les plats épicés

En plus de vous donner chaud sur le moment et d’augmenter votre température corporelle pour les heures qui suivent, ils irritent vos intestins. Fuyez !

5. Évitez les boissons chaudes, en particulier le café et le thé

Ils augmentent de façon immédiate votre température corporelle par l’action de la boisson chaude, mais également sur le long terme par l’action de la caféine. Pensez plutôt aux tisanes et autres infusions, à consommer tièdes ou froides, mais pas fraîches.

6. Limitez votre consommation de sel.

Il favorise la rétention d’eau et empêche ainsi votre corps de s’hydrater. Optez plutôt pour des aromates et autres herbes séchées qui donneront du goût à vos plats.

Comme ces 5 épices et herbes du jardin :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/05/08/les-revisions-de-l-ete-histoire-epices-et-aromates-qui-vous-veulent-du-bien/

Bon été !

(Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook. Article mis à jour le 23 juillet 2018)

Ni votre mère ni votre professeur de sport ne vous ont menti : pratiquer une activité physique est bon pour la santé. Nous savions déjà que c'est bénéfique pour le cœur, pour le capital musculaire ou encore pour la gestion du stress. Mais ce n'est pas tout : les bienfaits du sport sur le microbiote intestinal semblent avérés ! 

Pour en savoir plus sur le microbiote intestinal :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/2018/07/13/microbiote-intestinal/

Les bienfaits du sport sur le microbiote intestinal révélés par la science

La pratique d'une activité physique influerait considérablement sur la composition et l'activité de notre microbiote intestinal. L'équipe de recherche dirigée par Jeffrey Woods a transplanté de la matière fécale de souris sédentaires ou actives chez des souris dépourvues de germes. Résultat ? Les rongeurs ayant bénéficié de transplantation de microbiote issu d'un congénère sédentaire résistaient moins bien aux dommages tissulaires, et l'inflammation augmentait. En outre, le microbiote de ces mêmes souris contenait moins de butyrate, un acide gras à chaîne courte qui contribue à une meilleure absorption intestinale. Cependant, les rongeurs disposant d'un microbiote de souris actives étaient bien plus résistantes aux colites ulcéreuses.

L'activité physique responsable d'une altération du microbiote intestinal

Une autre étude, non plus sur les souris mais sur l'Homme, souligne que le sport est bénéfique au microbiote intestinal. Des échantillons de sang et de selles de 18 adultes maigres et 14 obèses sédentaires ont d'abord été prélevés. Puis, les participants ont pratiqué des séances de sport axées sur l'effort cardio-vasculaire (marche rapide, vélo, course à pied). Des séances de 30 à 60 minutes, trois fois par semaine. Ensuite, de nouveaux prélèvements ont été effectués six semaines après le début de l'étude, et six semaines après un retour à un quotidien sédentarisé. Une nouvelle fois, le taux de butyrate (l'acide gras contribuant à une amélioration de l'absorption intestinale) augmentait en cas d'activité physique, notamment chez les sujets maigres. Et six semaines après l'arrêt de la phase sportive, le microbiote intestinal est revenu à son niveau initial.

L'échantillon de ladite étude reste faible. Mais les résultats tendent à prouver qu'une activité physique régulière altère positivement la composition du microbiote intestinal. D'ailleurs, Nathalie Delzenne, professeure de biochimie et de nutrition à l’Université catholique de Louvain, le rappelle dans Le Monde : «  même si elle est menée sur un nombre limité de personnes, l’étude démontre que certains changements de composition et d’activité sont associés à l’activité physique, et que ces effets sont réversibles ».

Une raison de plus de se remettre au sport.

Et sinon, le régime méditerranéen permet lui aussi de diversifier son microbiote :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/06/08/regime-mediterraneen-bien-microbiote/

Sources

- J. A. Woods. et al., « Exercise training-induced modification of the gut microbiota persists after microbiota colonization and attenuates the response to chemically-induced colitis in gnotobiotic mice. », Gut Microbes, mars 2018, 9(2), p. 115-130.

- J. A. Woods. et al., « Exercise Alters Gut Microbiota Composition and Function in Lean and Obese Humans. », Medicine & Science in Sports & Exercise, avril 2018, 50(4), p. 747-757.

Vous êtes fatigué, angoissé, voire à la limite de la dépression ? Et malgré des cures de magnésium ou de vitamine C, malgré des doses de comprimés de guronsan absorbés, malgré des heures passées sous le soleil pour retrouver votre moral et votre peps, vous êtes toujours aussis las et vous ne savez pas d’où vient cet état de fatigue ? Et bien nous avons peut-être la réponse ! Microbiote intestinal, cerveau et dépression, quelque chose nous dit que tout serait lié.

Le rôle du microbiote dans l’induction de l’anxiété et de la dépression

Aussi inattendu que cela puisse être, nos toutes petites bactéries qui ne sont même pas visibles à l’œil nu jouent un rôle dans nos humeurs. Et ces bactéries vivent dans nos intestins. Alors là, c'est le pompom ! Des bactéries intestinales qui ont un impact sur nos humeurs ? C'est pourtant ce que démontrent de nombreux travaux. D'ailleurs, les bactéries qui joueraient un rôle dans la dépression sont appelées des psychobactéries.

L’intestin, avec ses 40 milliards de bactéries de plus de 100 espèces différentes nous livre encore beaucoup de mystères. Et un dialogue cerveau-bactéries existe via différentes voies. La voie sanguine, immunitaire, endocrinienne ou encore nerveuse. Cette dernière, grâce au nerf vague, serait une voie très utilisée pour comprendre le lien entre microbiote intestinal, cerveau et dépression.

À propos du nerf vague :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/maladies-chroniques/2018/06/13/nerf-vague-maladie-de-crohn/

L'impact des bactéries sur la dépression et l'anxiété

Depuis 15 ans, des études expérimentales montrent l’impact des bactéries sur la dépression et l’anxiété. En 2004 tout d'abord, une équipe japonaise montre que des souris dépourvues de bactérie (souris dites « axéniques ») sont plus stressées que des souris porteuses de bactéries. L’idée est lancée, les travaux vont affluer : le lien microbiote-cerveau est en train de naître. Par la suite, des travaux montreront que certaines bactéries intestinales modifient l’expression de gènes liés à la croissance des neurones.

Le microbiote contre les comportements anxieux

De même, des chercheurs montreront que les souris axéniques présentent un défaut de mémorisation ainsi qu’un défaut dans le comportement social. Et tout ceci est stoppé dès lors qu’on injecte un microbiote chez ces souris axéniques. Chez une souris axénique sélectionnée pour son comportement anxieux, les chercheurs ont procédé à une transplantation fécale du microbiote d’une souris non anxieuse. Il en résulte une baisse d’anxiété et une augmentation de la mémorisation. Autre étude intéressante : des chercheurs montrent également que le comportement anxieux des souris axéniques peut être modifié en lui administrant pendant 1 mois une souche de bactérie lactique.

Des pistes pour traiter la dépression

Tout l’intérêt des chercheurs est de trouver des applications de leurs travaux chez l’Homme. Selon Sylvie Rabot, microbiologiste "une colonisation bactérienne perturbée (par une naissance prématurée ou la prise d’antibiotiques) pourrait donc être à l’origine de troubles chez l’enfant. Si c’est le cas, on pourrait rétablir une maturation normale en agissant assez tôt sur le microbiote."

Pour bien comprendre :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/2018/07/13/microbiote-intestinal/

L'administration de probiotiques : une piste envisagée

Bien qu’il n’y ait pas de consensus, de nombreuses pistes pour l’Homme sont envisageables. La principale piste étant l’administration de probiotiques tels que Lactobacillus rhamnosus. Cette souche de bactérie a en effet déjà fait ses preuves en laboratoire, et pourrait être utilisée comme anxiolytique et antidépresseur chez l’Homme. Et il y a là un véritable enjeu de santé publique : en France, la dépression c’est 5 % des hommes et 8 à 10 % des femmes. Cela représente 3 millions de personnes en France. Et c'est aussi près de 800 000 morts chaque année par suicide.

Un microbiote qui diffère chez les patients dépressifs

Des études sur l’Homme montrent déjà des résultats intéressants. Des études norvégiennes prouvent qu’il existe des espèces bactériennes différentes entre patients dépressifs et des patients sans cette pathologie. Et plus tard, une équipe en France a administré deux souches de bactéries, Lactobacillus helveticus et Bifidobacterium longum (deux souches appelées probiotiques) à deux groupes de volontaires pendant trente jours, les résultats étant comparés à ceux de volontaires prenant un placebo. Au terme de l’expérience, une réduction significative du stress et de l’anxiété a été constatée dans le groupe « probiotique ». Et ceci serait lié à une modification de l’activité des régions cérébrales qui contrôlent les émotions et les sensations.

Au-delà de la dépression, le microbiote agirait sur d’autres pathologies !

Les probiotiques, c’est-à-dire les bactéries ayant un effet bénéfique pour l’Homme, deviennent un vaste sujet de recherche. Et on étudie actuellement beaucoup les liens entre microbiote et pathologies, notamment pour Parkinson, la sclérose en plaques, l'autisme... Concernant le microbiote, le diabète et la santé mentale, une étude vient de démontrer que santé mentale et diabète sont liés au changement de bactéries dans le microbiome intestinal. Quant aux symptômes ou marqueurs de ces pathologies,les antibiotiques peuvent les modifier. Et les antibiotiques altèrent aussi le comportement de souris obèses, alors même qu’elles ont un régime riches en graisses.

Un pari pour l'avenir

Il y a donc de véritables pistes à explorer pour utiliser à bon escient notre microbiote. Un traitement par probiotiques ou simplement un changement de nos habitudes alimentaires (qui a un impact sur la composition de notre microbiote) pourrait être utilisé pour contrer certaines pathologies mentales, neurodégénératives et digestives. D'ailleurs, un article consacré au lien entre le microbiote intestinal et les pathologies digestives arrive bientôt... Restez connectés !

Sources

- Sciences et avenir, « Le microbiote allié de notre cerveau », - Santelog.com, - OMS, - Vitaliseur de Marion.

Consommer des aliments en conserve est une habitude que partagent la grande majorité des Français. Mais, une étude récente révèle que la consommation d'aliments en conserve aurait des effets négatifs sur la digestion. La cause ? L'oxyde de zinc dans les conserves de légumes, fruits et poissons semble nuire à nos intestins. Explications.

La conserve à la conquête du monde

L’appertisation, ou le procédé de conservation des denrées alimentaires par stérilisation à la chaleur, dans des récipients hermétiquement clos, était une véritable révolution en 1795 ! Une révolution qui perdure et qui permet aujourd’hui la production annuelle de 80 milliards de conserves dans le monde ! Et les français sont des habitués des conserves : 99,7 % des foyers français achètent des conserves et chacun consomme environ 50kg de conserve par an.

Les raisons d’achat sont multiples : - Se simplifier la vie au moment de cuisiner (77%), - Préserver les aliments plus souvent (47%), - Pour des raisons financières (26%).

La conserve : sans danger ?

Les conserves ont connu des hauts et des bas dans leur histoire : découverte de bisphénol A dans les revêtements intérieurs, polémique sur la présence de mercure dans les conserves de poissons

Pour aller plus loin :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/bien-manger/aliments/2018/03/12/la-grande-bataille-des-aliments-surgeles-ou-en-conserve/

Depuis ? La découverte de nanoparticules d’oxyde de zinc. Malheureusement il existe peu d’informations sur la quantité précise de particule d’oxyde de zinc et les effets engendrés par leur ingestion. Mais une équipe américaine s’est penchée sur le sujet et nous vous dévoilons le résultat de leur étude !

Des produits en conserve et avec de l'oxyde de zinc

Les chercheurs ont étudié des produits naturellement pauvres en zinc mais généralement emballés en contact avec des nanoparticules d’oxyde de zinc : maïs, thon, asperges notamment. Or, dans une portion de ces aliments, la quantité de zinc présente est 100 fois plus élevée que l’apport nutritionnel recommandé ! Ensuite, les chercheurs ont reconstitué in vitro un modèle d’intestin grêle pour simuler les effets d’une telle exposition, tout en prenant en compte la digestion que les substances pourraient subir. Et ils ont relevé les effets suivants :

1- Les oxydes de zinc affectent les microvillosités des cellules intestinales

Pour rappel, les microvillosités sont essentielles dans le processus d’absorption intestinal et permettent d’augmenter la surface d’absorption intestinale. Ici la surface d’échange diminue, ce qui par conséquent affaiblit l’absorption des nutriments.

Le microbiote intestinal a-t-il encore des secrets pour vous ? : 

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/2018/07/13/microbiote-intestinal/

2 - L’absorption du fer diminuée de 75%

Ce qui peut engendrer des conséquences comme par exemple des anémies, une fatigue, une baisse d’efficacité

3 - Le transport du glucose dans la circulation sanguine diminué de 30%

Ces deux diminutions seraient dues à une modification de l’expression des gènes qui codent pour les transporteurs de ces deux substances. Pour vulgariser tout ca, il faut savoir qu’à la surface des microvillosités, on retrouve des transporteurs qui permettent le passage de nutriments de l’intérieur du tube digestif vers le sang. Le fonctionnement est similaire a celui d’une porte : d’un côté vous avez la serrure et de l’autre la clé. Aussi, avec le transporteur et le nutriment c’est pareil ! Sauf qu’au contact avec l’oxyde de zinc, la serrure a été modifiée, rendant alors l’ouverture de la porte plus difficile.

Ainsi, ces résultats nous laissent suggérer que l’ingestion d’oxyde de zinc à des doses physiologiquement pertinentes peut altérer la fonction intestinale. A pousser plus loin pour voir si les effets relevés in vitro sont identiques sur l’Homme !

Sources

- Fabiola Moreno-Olives et al., « Retraction: ZnO nanoparticles affect intestinal function in an in vitro model », Food Funct., 2018, 9, 3037. - « Digestion : Les aliments en conserve nuiraient à nos intestins », 20 minutes.