
Préparez d’abord la poule et ses garnitures.
Tout d'abord, retirez les abats de la volaille et rincez la poule sous l’eau froide. Disposez-la dans une grande cocotte-minute. Ajoutez les feuilles de laurier, l'oignon épluché et piqué des clous de girofle, les herbes de Provence, les graines de fenouil et l'ail en chemise. Recouvrez la volaille d’eau à hauteur. Puis, épluchez carottes, navets et poireau et détaillez-les en gros tronçons. Coupez le céleri branche en 3. Disposez les légumes autour de la poule, poivrer et fermez la cocotte-minute.Dès que la soupape chuchote, baissez le feu et comptez 45 minutes de cuisson.
Lancez la cuisson du riz.
Dans un faitout, versez 0,5 l d’eau, ajoutez quelques fleurs de badiane ou le gingembre râpé et mettez le riz. Portez à ébullition. Dès que l’eau bout, baissez le feu, couvrez et comptez 10 à 15 minutes. Egouttez le riz et retirez l’épice choisi.D'autres recettes spécial IRC : la pizza aux légumes, les sablés, la bûche, les verrines de carottes et pommes au curry, les magrets à l'orange et purée de pommes de terre...
Pendant ce temps, confectionnez la sauce poulette.
Frottez les champignons sans les laver et coupez l’extrémité des pieds. Emincez-les très finement. Prélevez le zeste et pressez ensuite le citron. Prélevez du bouillon de poule et filtrez-le.Dans une casserole, faites un roux en laissant fondre le beurre à feu doux. Ajoutez ensuite la farine et mélangez aussitôt. Hors du feu, sans cesser de remuer, versez peu à peu le bouillon de poule. Ajoutez alors l’émincé de champignons. Remettez sur feu doux et, sans cesser de mélanger, poursuivez la cuisson jusqu'à ce que la sauce poulette épaississe. Elle doit avoir la consistance d’une pâte à crêpes.
Lorsque la sauce commence à buller, coupez le feu.
C’est prêt !
Sortez la poule de la cocotte, découpez la volaille et disposez-la sur un plat de service. Versez le riz dans un saladier. Dans la sauce poulette, incorporez le jaune et fouettez vigoureusement. Ajoutez enfin le jus de citron, remuez et remettez la sauce sur le feu jusqu’à ce qu’elle bulle à nouveau. Nappez les morceaux de poule et versez le surplus de la sauce poulette en saucière.Adaptée à l'insuffisance rénale chronique, cette pizza IRC peut être servie à l'apéritif (dans ce cas, sautez l'entrée et passez directement au plat principal) ou en plat accompagnée d'une bonne salade.
Pour en savoir plus sur l'IRC : retenez les 5 règles d'alimentation
Comment peut-on se sentir seul et désemparé quand on est atteint d’une maladie qui touche, au bas mot, 5 % des Français ? Et pourtant. Trop peu d’outils permettent encore de faire circuler l’information sur le syndrome de l’intestin irritable. Heureusement, les temps changent.
Rompre l’isolement avec une association de patients
L’APSSII, c’est une association de patients souffrant du syndrome de l'intestin irritable (SII). Créée en 2011, elle regroupe notamment 400 adhérents sur sa page Facebook. Le site de l’association propose un forum réservé aux adhérents. Un magazine, qui informe sur la recherche et les études effectuées sur la maladie, leur est également réservé.À découvrir : le SII, ses différents symptômes et son diagnostic.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/maladies-chroniques/2018/02/20/le-sii-est-une-maladie-chronique-et-taboue-qui-empoisonne-la-vie-de-tous-ceux-qui-en-sont-atteints-parlons-en/
L’association offre aussi le téléchargement gratuit d’une bande dessinée qui permet de parler du syndrome de l’intestin irritable avec ses proches sur un mode plus léger. Enfin, des réunions régulières entre les membres sont organisées dans de nombreuses villes de France. Le site Internet de l’association, la page Facebook.
Se prendre en main grâce à un ouvrage complet
Nous vous en reparlerons très bientôt : Ma bible du confort digestif, par Danièle Festy et le Dr Pierre Nys, est fait pour vous. L’ouvrage vous guide dans vos repas, permet de comprendre les symptômes les plus anodins. On parle nutrition et médecine mais aussi sport, massage, sommeil, télévision…Pour aller plus loin : SII et alimentation :
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/maladies-chroniques/2018/02/27/la-colopathie-fonctionnelle-ou-syndrome-intestin-irritable/
Nous disons oui à son abondant cahier de recettes malines, ses programmes sur une semaine et ses listes de courses. Oui encore à la grande clarté, dépourvu de tout jargon médical, qui imprègne l’ensemble des explications sur le système digestif. Oui toujours aux explications minutieuses qui détaillent chaque aliment. Et trois fois oui au chapitre hyper complet sur les Fodmaps, à celui sur les huiles essentielles, aux schémas limpides et aux moments d’humour.
À découvrir sur le même sujet : L'intelligence naturelle de l'intestin.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/au-vert/culture/livres/2018/01/12/lintelligence-naturelle-de-lintestin/
L’ouvrage nous décomplexe et nous donne les moyens de reprendre le pouvoir sur notre corps. Coup de cœur de la rédaction.
Opter pour le téléconseil et son suivi personnalisé
Des consultations individuelles avec une diététicienne nutritionniste qui connaît votre dossier. Des menus ultra personnalisés selon votre pathologie, mais aussi vos goûts et le temps dont vous disposez pour faire la cuisine. Un bilan diététique, des fiches et des quiz. Voilà ce que propose le programme spécifique au syndrome de l’intestin irritable de We Cook We Care.L’inscription est gratuite, mais on peut aussi poser toutes ses questions par écrit avant de sauter le pas. Diverses formules allant de 0.20 € par jour à 1,64 €, remboursées par la mutuelle, comprennent une consultation téléphonique d’une heure et quatre consultations d’une demi-heure ainsi qu’un ensemble de documents de référence.
Propulsé par Alantaya, la maison-mère qui abrite aussi Le Quotidien du Patient, We Cook We Care s’appuie sur trois ans de recherche et développement et sur une équipe spécialisée dans le syndrome de l’intestin irritable pour vous proposer une aide personnalisée à l’extrême, unique aujourd’hui en France.
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Les recherches pour lutter contre la maladie de Crohn se multiplient. Si l'on parvient aujourd'hui à en réduire les symptômes, il n'existe cependant toujours pas de véritable remède. Pas découragés pour autant, les scientifiques expérimentent à présent les effets des cannabinoïdes sur les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). Maladie de Crohn et cannabis : décryptage.
Maladie de Crohn et cannabis : les 4 bienfaits !
1 - Un effet anti-inflammatoire

Des essais cliniques ont démontré que les cannabinoïdes agissent sur le récepteur CB2. En effet, une réduction de l'inflammation associée au CB2 a été relevée. Et notre intestin contient des récepteurs aux cannabinoïdes, les personnes atteintes de MICI ayant d'ailleurs une concentration de CB2 nettement supérieure à la normale. D'où un potentiel bienfait thérapeutique pour traiter les MICI. Il s'agit notamment du CBD et du delta-9 THC, substances active de la plante, qui permettent de diminuer l'inflammation des récepteurs. Pour rappel, le THC est une substance psychoactive, c'est-à-dire qu'on peut rire bêtement et déborder d'imagination. Cependant, le CBD n'a aucun effet psychoactif. Si le premier est illégal en France et classé comme stupéfiant, le CBD est parfaitement légal.
À découvrir sur le même sujet : soigner son ventre avec les plantes.

2 - Un analgésique
Très souvent, les personnes atteintes de la maladie de Crohn vivent avec de fortes douleurs chroniques. Ainsi, étant souvent la conséquence de l'inflammation, le CBD et le delta-9 THC pourraient apporter un soulagement considérable au quotidien. Aussi, une étude pilote par inhalation de cannabis a souhaité démontrer les différentes perceptions des symptômes avant et après consommation. Et la douleur, auparavant évaluée à 6,5 sur 10 (échelle subjective) chez les patients de cette étude, n’était plus qu’à 2 sur 10 après la prise de cannabis. D'autres études ne concernant pas l'inhalation sont menées. Et si les mécanismes d'action du THC et du CBD sur la douleur ne sont pas totalement élucidés, il semblerait que l'effet anti-douleur des cannabinoïdes peut être expliqué par des effets combinés, comme des effets anti-inflammatoires, antinociceptifs et antispasmodiques.
3 - Un anti-diarrhéique
La diarrhée est aussi l'un des symptômes les plus fréquents de la maladie de Crohn. Ces diarrhées seraient liées entre autres à l'inflammation de la muqueuse intestinale, à une sécrétion accrue de fluides et … à la présence d'agents bactériens. Les cannabinoïdes ont des propriétés anti-bactériennes et permettent également de réduire la motilité intestinale et la sécrétion de fluides causée par l'inflammation. Lesdites propriétés associées aux cannabinoïdes préviennent donc les diarrhées.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/2018/05/11/diarrhee/4 - Un stimulant de l'appétit
Autre symptôme associé aux MICI, la perte d'appétit. Ladite étude californienne a évalué l'appétit des patients, avant et après prise de cannabis. De 1 sur 10, le sentiment d'appétit a significativement augmenté, passant à 7 sur 10. Car l'utilisation de cannabis empêche le péristaltisme excessif, soit l'assimilation et la digestion des aliments. Et il permet d'accroître la sensation de faim en stimulant la ghréline, hormone à l'origine de la stimulation de l'appétit.
Vers une rémission complète ?
En 2013, une équipe de chercheurs d'Israël a réalisé des tests sur 21 patients souffrant de la maladie de Crohn. Ces patients avaient auparavant multiplié les traitements, sans résultat. Le dessein de cette étude était explicite : analyser les effets anti-inflammatoires du cannabis. Sur ce panel, 11 personnes ont reçu du cannabis thérapeutique deux fois par jour, les 10 autres ont reçu un placebo.
À découvrir sur le même sujet : Tout savoir sur la maladie de Crohn.
Et les résultats furent plus qu'encourageants. Après 8 semaines, 5 des 11 patients avec un traitement au cannabis thérapeutique ont bénéficié d'une rémission complète de leurs symptômes.
Le cannabis thérapeutique, quelles voies de consommation ?
Les modes de consommation sont multiples. Afin de maintenir les propriétés thérapeutiques de la plante, il ne faut pas la fumer mais la consommer autrement :
1 - La vaporisation
Le vaporisateur permet de chauffer le cannabis afin d'obtenir une vapeur à inhaler à partir de liquide au CBD. La température obtenue est inférieure à celle de la combustion. Les composants actifs de la plante ne seraient pas altérés.
2 - Les cristaux de CBD
Purs à 99,98 %, ils ne présentent aucun résidu. Et ils sont solubles dans l'eau, ce qui peut permettre de les ajouter à une infusion.
3 - Le suppositoire
Ce mode d'administration serait le plus efficace, du fait de son absorption et de sa diffusion rapide dans l'organisme.

Sources
- Federico Massa et al., « The endogenous cannabinoid system protects against colonic inflammation. », J Clin Invest, 2004, 113 (8), p. 1202-1209. - Kuntheavy Ing Lorenzini et al., « Cannabinoïdes médicaux dans les douleurs chroniques : aspects pharmacologiques », Rev Med Suisse, 2015, 11, p. 1390-1394. - Naftali T et al., « Cannabis induces a clinical response in patients with Crohn's disease: a prospective placebo-controlled study. », Clin Gastroenterol Hepatol., 2013, 11 (10), p. 1276-1280. - Waseem Ahmed et al., « Therapeutic Use of Cannabis in Inflammatory Bowel Disease. », Gastroenterol Hepatol. (NY), 2016, 12 (11), p. 668-679. - K L Wright et al., Cannabinoid CB2 receptors in the gastrointestinal tract: a regulatory system in states of inflammation 2008, British Pharmacological Society. - Inserm, « Cannabis : quels effets sur le comportement et la santé ? Synthèse et recommandations ».[Article mis à jour le 17 mai 2019]
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