Blue Flower

Si vous avez chez vous bon nombre d'épices et d'aromates qui trônent à côté de vos plaques de cuisson - mais dont vous ne savez que faire - cet article est fait pour vous ! Curcuma, cannelle, gingembre, estragon... ces noms vous évoquent sûrement quelque chose, mais de là à connaître leurs vertus pour la santé, il y a un monde. Et pourtant, après avoir découvert leurs bienfaits, vous ne pourrez plus vous en passer !

Le safran

Le safran est une épice tirée d'une fleur dénommée Crocus. Il s'agit en réalité du pistil de cette fleur. Il s'agit de l'épice la plus chère au monde, d'où son autre nom d'or rouge. Le safran contient plus de 150 composés volatils mais également de nombreux composés non volatils tels que les caroténoïdes qui correspondent à la vitamine A. Le safran est également riche en antioxydants qui lui confèrent des propriétés indéniables. Cette épice présente également des propriétés antalgiques qui soulageraient de nombreux maux, aussi bien dentaires que digestifs.

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Le safran est aussi apprécié pour ses propriétés sédatives : employée en infusion, elle peut faciliter l'endormissement. Enfin, ses actions sur le système digestif (amélioration du transit, régulation de l'appétit..) sont nombreuses.

La cannelle

La cannelle de Ceylan, originaire du Sri Lanka, est une épice reconnue pour ses vertus médicinales depuis des milliers d'années. Parmi son large éventail de bienfaits, son pouvoir antioxydant arrive en tête. En effet, la cannelle est riche en antioxydants, des composés capables de lutter contre le vieillissement prématuré des cellules de notre corps dû à notre environnement, source de radicaux libres (stress, pollution, tabac…). De ce pouvoir antioxydant découle un second bienfait attribué à cette épice : son rôle anti-bactérien. En stimulant notre système immunitaire, la cannelle permet d'amenuir le risque d'infections microbiennes et de maladies telles que la grippe ou le rhume. La cannelle a également un excellent impact sur notre système digestif. Elle favorise la motilité intestinale et améliore ainsi le transit et la digestion, diminuant ainsi les troubles digestifs (diarrhée, constipation…).

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De nombreuses études démontrent enfin son impact positif dans la régulation du diabète : plusieurs composés présents dans la cannelle équilibreraient la glycémie (taux de sucre dans le sang) et favoriseraient la sécrétion d'insuline, l'hormone principale de cette pathologie. La cannelle peut être retrouvée sous forme de bâton, sous forme moulue, en huile essentielle ou encore en complément alimentaire : autant d'astuces pour en faciliter sa consommation !

Le curcuma

Les effets bénéfiques du curcuma proviennent en majeure partie de la curcumine, un composé très actif. Au même titre que la cannelle, la curcumine est un excellent antioxydant qui protège notre organisme des radicaux libres. La curcumine aurait, selon de nombreuses études, une réelle incidence sur notre système immunitaire et permettrait de lutter contre de nombreux cancers sur un traitement à long terme. Ses propriétés antioxydantes viennent renforcer cette action, notamment en limitant l'endommagement des tissus dû aux traitements et en stoppant la mutation de cellules cancéreuses. Mais les bienfaits du curcuma ne s'arrêtent pas là! Le curcuma agit sur notre système digestif en jouant sur le transit intestinal ; il stimule également la production enzymatique du pancréas afin de libérer les enzymes nécessaires à la digestion des graisses notamment.

Le romarin

Le romarin est une herbe aromatique utilisée dans la cuisine méditérranéenne. Le romarin regorge de vertus pour la santé, notamment une très large action sur le système digestif. Il stimule les sécrétions biliaires et améliore ainsi la digestion grâce aux sécrétions enzymatiques. C'est également un puissant antispasmodique et un antalgique. Utilisé en infusion, le romarin s'avère être un très bon diurétique. Le romarin peut à la fois être utilisé sous sa forme naturelle, mais aussi en huile essentielle ou en gélule.

Le thym

Doté d'excellentes vertus médicinales, le thym est largement utilisé en aromathérapie. Le thym possède de très fortes capacités de stimulation du système immunitaire, et nous protège ainsi des infections virales et bactériennes. Au même titre que le romarin et que de nombreuses herbes aromatiques, il stimule le système digestif et améliore le transit.

Vous n'avez maintenant plus aucune excuse pour ne pas faire de la place aux épices et aux aromates dans vos petits plats. Fini le sel pour donner du goût, orientez-vous davantage sur ces petits joyaux nutritionnels qui vont vous faire du bien !

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Saviez-vous qu'en France, on dénombre actuellement 150 000 personnes atteintes de la maladie de Crohn ? Cette maladie, bien trop méconnue, nécessite quelques éclaircissements.

Définir la maladie de Crohn

La maladie de Crohn est une maladie auto-immune qui provoque une inflammation et une irritation de l’appareil digestif. Cette inflammation peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif, une seule partie ou plusieurs. Le plus souvent, la partie touchée par cette inflammation est l’iléon, c’est-à-dire la partie extrême de l’intestin grêle, au niveau de sa jonction avec le côlon. Cette maladie comporte des phases de poussées avec les symptômes décrits ci-dessous et des phases de rémission.

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La maladie de Crohn survient à tout âge, mais le plus souvent elle s’établit entre 13 et 30 ans et touche aussi bien les hommes que les femmes. Les personnes qui fument sont plus susceptibles de développer la maladie de Crohn que les non-fumeurs : le tabac est donc un facteur aggravant.

Ce qui provoque la maladie de Crohn

La cause réelle reste encore inconnue mais il semble qu’elle soit due à une réaction anormale du système immunitaire.

Les symptômes de la maladie de Crohn

La symptomatologie dépend de la région intestinale affectée. Cependant, il existe des signes constants : - Douleur abdominale pouvant prêter à confusion avec l’appendicite, - Diarrhée plus ou moins longue, évoluant par poussées, - Fièvre, - Altération de l’état général avec anorexie, amaigrissement

Puis en fonction de la localisation, peuvent se rajouter d'autres symptômes comme par exemple : une dysphagie, des vomissements, une obstruction intestinale haute ou basse.

Quels examens pour diagnostiquer la maladie de Crohn ?

1 - Tests sanguins : ils sont réalisés pour détecter une éventuelle anémie due à un saignement ou des signes d’inflammation et/ou d’infection.

2 - Tests des selles : ils permettent d’exclure les autres pathologies gastro-intestinales qui peuvent avoir des symptômes similaires à ceux de la maladie de Crohn. L’analyse des selles permet aussi de vérifier s’il y a présence de sang ou non.

D’autres examens peuvent être réalisés à l’hôpital. Les plus courants sont : la coloscopie et la sigmoïdoscopie. On effectue le plus souvent une coloscopie. Elle permet de visualiser l’iléon, le rectum et le côlon. La sigmoïdoscopie, quant à elle, permet de visualiser la partie inférieure du côlon et le rectum.

Ces deux examens ont pour objectifs de diagnostiquer la maladie de Crohn et d’observer l’étendue de l’affection.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/03/23/tout-savoir-sur-la-coloscopie/

Quelle prise en charge ?

Le traitement est chirurgical, médicamenteux, alimentaire et environnemental

Le traitement chirurgical

Au moins deux tiers des personnes atteintes par la maladie de Crohn auront recours à la chirurgie, à un moment donné de leur vie. Celle-ci devient nécessaire lorsque les symptômes sont trop importants, dégradent la qualité de vie et/ou ne répondent pas aux traitements médicamenteux. La chirurgie pourra aussi être envisagée pour corriger les éventuelles complications de la maladie de Crohn à savoir les obstructions intestinales, les perforations, les hémorragies…. La chirurgie consiste à enlever la partie de l’intestin inflammée. Cette opération permet de soulager mais ne permet de pas guérir définitivement de la maladie de Crohn. En effet, l’inflammation a tendance à revenir sur la zone jouxtant retirée.

Le Traitement médicamenteux

On donne des anti-inflammatoires tels que de la cortisone. En période de poussées importantes, on donne des immunodépresseurs ainsi que des régulateurs de la sécrétion d’interleukines et de cytokines : les anti-TNF. Cela a pour effet de diminuer l’inflammation.

Le traitement alimentaire

Un régime spécifique peut être aussi recommandé. On préconise alors un régime sans fibres pendant les crises et on réhydrate la personne. En l’absence de crise, on rétablit le régime alimentaire en veillant à ce que l’alimentation soit variée afin de rétablir la flore bactérienne et éviter les anémies.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/alimentation-sante/2018/05/30/manger-mici-phase-poussee/

Le traitement environnemental

Le tabac aggrave la maladie de Crohn donc il faudra recommander d’arrêter le tabac.

Sources

C. Carip et V. Liégeois, Physiopathologie : bases physiopathologiques de la diététique,  Editions Tec et Doc, Lavoisier, 2000. – M. Apfelbaum et al., Dictionnaire Pratique de diététique et de nutrition, Masson, 1981. – E. Fredot, Régimes, Editions Tec et Doc, Lavoisier, 2011.  Maladiedecrohn.eu.

Le fasting, ça vous dit quelque chose ? Il s'agit d'une méthode de jeûne par intermittence pour détoxifier votre corps, perdre du poids (c'est toujours ça de gagner) sans souffrir pour gagner en énergie et vitalité. Et à quelques semaines de l'été, c'est ce dont nous avions besoin.

Les principes du jeûne intermittent

Cette méthode de jeûne par intermittence est plutôt simple : il s'agit d'effectuer un jeûne quotidien de 16 heures au minimum. Cela peut paraître énorme mais si vous arrêtez de manger après le dîner jusqu'au déjeuner du lendemain, les 16 heures seront atteintes. Il suffirait ainsi de sauter le petit-déjeuner. Il est également possible de jeûner deux ou trois jours dans la semaine pendant 24 heures. Mais pourquoi sauter un ou plusieurs repas ? Pour inciter votre corps à puiser dans ses réserves enclenchant de fait le mécanisme de fonte des cellules graisseuses - les adipocytes.

Afin d'échapper à d'éventuelles carences, le déjeuner et le dîner devront être équilibrés en protéines, glucides et lipides. Favorisez le salé car le sucré, consommé en excès, est stocké sous forme de graisse par l'organise.

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https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/04/23/dejeuner-diner-equilibre/

Sauter le petit-déjeuner, une bonne idée ?

La perte de poids accompagnant le fasting permet une baisse des risques associés au surpoids comme le cholestérol, le diabète ou encore les maladies cardio-vasculaires. Votre cerveau pourrait également vous remercier car s'il est trop nourri en glucides, il fonctionne au ralenti. Cette sensation de ralenti, vous la connaissez bien : c'est celle qui vous donne envie de faire la sieste après un repas un peu trop riche. De plus, d'après une étude du Cell Stem Cell, le jeûne par intermittence permet un renforcement voire un renouvellement du sytème immunitaire.

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https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/03/28/le-regime-cetogene-arnaque-ou-solution-miraculeuse/

Jean-Baptiste Rives, auteur d'un livre consacré au fasting, affirme en outre que cette méthode de jeûne permet une perte de poids avec un « minimum d’effort, sans vous priver, sans frustration, sans envie de sucre, sans penser à manger toute la journée. Le tout avec une énergie décuplée ». Toujours selon l'auteur, une perte de poids de 3 à 5 kg par mois serait aisément possible. Dernier avantage : nulle fonte musculaire n'est à déplorer contrairement à certains régimes privatifs.

La mise en garde des diététiciens et nutritionnistes

Le nombre d'adeptes du fasting ne cesse de croître. Face à cet engouement, l'Association Française des Diététiciens Nutritionnistes (AFDN) rappelle que le jeûne « est dangereux pour l’organisme, qui a besoin de toute l’énergie et de tous les nutriments fournis par l’alimentation ». Qui plus est, « l’épuisement des réserves en glucose et en lipides peut provoquer la libération de toxiques dans le tissu adipeux ».

L'AFDN balaie les supposés bienfaits du fasting en rappelant que « les allégations [associées au jeûne] n’ont jamais été démontrées scientifiquement. La volonté de maîtrise et de purifications correspondent plus à un phénomène sociétal qu’à un besoin clinique. »

https://www.youtube.com/watch?v=HNU4-X0QFik

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Sources

- AFDN, « Détox : halte à l'intox », août 2017. - Chia-Wei Cheng et al., « Prolonged Fasting reduces IGF-1/PKA to promote hematopoietic stem cell-based regeneration and reverse immunosuppression », Cell Stem Cell, juin 2014, 14(6), p. 810.823