
Menée au Royaume-Uni, une étude de grande ampleur a vu le jour. Elle a cherché à savoir si les femmes souffrant d'endométriose étaient plus susceptibles de recevoir un diagnostic du syndrome de l'intestin irritable (SII).
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D'ailleurs, les auteurs de l'étude soulignent un probable chevauchement des symptômes de l'endométriose et du SII, lié à l'absence de tests diagnostiques simples et non invasifs pour ces pathologies. Ils ont alors suivi 26 779 femmes âgées de 15 à 55 ans. 5 540 d'entre elles ayant reçu un diagnostic d'endométriose et 21 239 sans diagnostic d'endométriose. L'équipe de recherche est parvenue à déterminer que les femmes souffrant d'endométriose étaient 3,5 fois plus susceptibles d'avoir reçu un diagnostic du SII.
L'endométriose et ses symptômes
L'endométriose est une affection dans laquelle les cellules endométriales se développent en des endroits autres que la muqueuse utérine. Ces cellules se retrouvent par exemple dans les ovaires, les trompes de Fallope, la vessie et même les intestins. Les symptômes usuels de l'endométriose sont la douleur pelvienne chronique, des règles douloureuses (ou dysménorrhée) et des troubles gastro-intestinaux. Ou encore pendant les relations sexuelles (dyspareunie), lorsqu'il faut se rendre à la selle (dyschésie).
Des douleurs similaires en cas d'endométriose et de SII
Ces troubles gastro-intestinaux se manifestent par des ballonnements douloureux, des crises de constipation ou d'intense diarrhée. Et là est le problème. Ces symptômes s'apparentent de près à ceux du syndrome de l'intestin irritable (SII). Afin de distinguer endométriose et SII, une laparoscopie sera nécessaire.
Un diagnostic erroné avant la découverte de l'endométriose
La conclusion de ladite étude est sans appel. Il existe un réel problème de diagnostic chez les femmes aux prises avec ce trouble. En définitive, leur étude révèle que près de 10 % des femmes atteintes d'endométriose avaient, en amont du diagnostic final, été traitées pour le syndrome de l'intestin irritable. Une preuve supplémentaire de la nécessité d'une approche multidisciplinaire pour diagnostiquer et traiter ces troubles.
Sources
- Seaman HE et al., « Endometriosis and its coexistence with irritable bowel syndrome and pelvic inflammatory disease : findings from a national case-control study-Part 2 », BJOG An International Journal of Obstetrics and Gynecology, 2008, 115(11), p. 1392-6.
- Société Canadienne de recherche intestinale.
- Inserm.
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1 - Lutter contre la constipation
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L'ordonnance verte du docteur Labescat - © Editions Ulmer
Docteur Jacques Labescat, L'Ordonnance verte du Docteur Labescat, Editions Ulmer, 2017, 160 pages et 150 illustrations, 14,95 €. ISBN 9782841388936. Disponible sur le site de l'éditeur.
Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.
Complexe et contraignant, le régime pauvre en FODMAPs ? Implique t-il des aliments interdits ? En fait, il ne s’agit pas d’un régime d’exclusion classique comme pour une allergie ou une intolérance alimentaire. Certes, beaucoup d’aliments sont à éviter en première intention (1ère phase) ; ils ne sont pas pour autant interdits, juste à consommer avec parcimonie. Un point est donc nécessaire !
Il faut éliminer TOUS les crucifères !
VRAI/FAUX :
Les crucifères regroupent de nombreux légumes dont les plus emblématiques sont les choux. Les blettes, cresson, radis et navets font également partie de cette famille. Dans la famille des choux, vous pouvez consommer avec beaucoup de modération ceux dits à inflorescence (chou-fleur, brocoli, romanesco). Vous pouvez également consommer, selon votre sensibilité, les choux-feuilles surtout s’ils sont cuits à l’eau sont moins agressifs. Autre chou plutôt bien supporté : le chou-chinois. Attention avec les radis noirs ou blancs ! Ils ont des propriétés cholagogues, et donc facilitent l'évacuation de la bile vers l'intestin ! Les germes d’alfalfa appartiennent à cette famille : ils sont particulièrement adaptés au régime pauvre en FODMAPs.
À découvrir sur le même sujet : Bien comprendre les FODMAPs et le régime pauvre en FODMAPs.Il faut supprimer le gluten et donc les céréales sources de gluten !
VRAI/FAUX :En fait, ce n’est pas à proprement parler le gluten qui est incriminé mais les céréales qui contiennent du gluten. Le blé et ses dérivés, l’orge et le seigle sont particulièrement riches en Fructo-oligosaccharides (FOS ou Fructanes).
Il faut éliminer tous les produits laitiers !
FAUX :Pour mémoire, FODMAPs est un acronyme, les initiales représentant Fermentescibles Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides Et Polyols. Le lait, les fromages frais ou ultrafrais, les yaourts, la crème contiennent effectivement un sucre, le lactose, qui est, en fait, un Disaccharide. En revanche, bonne nouvelle, vous pouvez consommer les fromages traditionnels affinés ou du beurre qui ne contiennent plus (ou des traces) de lactose !
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