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Définition

L’hypertension artérielle (HTA) correspond à une hyperpression permanente du sang sur la paroi des artères. La tension artérielle est définie par deux pressions : - la pression systolique : valeur normale d’environ 130 mm Hg. - la pression diastolique : valeur normale d’environ 85 mm Hg

Selon l’OMS, l’hypertension est définie par une pression systolique supérieure à 140 mm Hg et/ou par une pression diastolique supérieure à 90 mm Hg. Selon les valeurs on distinguera différents types d’hypertension (hypertension optimale, normale, haute, grade 1, grade 2 et grade 3).

Symptômes et complications

Au départ, ce phénomène est  asymptomatique et donc découvert tardivement lors de l'apparition de complications (cardiaques, cérébrales, rénales, etc.). Toutefois, une pression sanguine très haute (stade modéré ou avancé) et soutenue peut provoquer les symptômes suivants : - Des maux de tête. - La fatigabilité, la nervosité, l’insomnie. - Des vertiges ou des bourdonnements d'oreilles (acouphènes). - Des troubles de la vision. - Une accélération du rythme cardiaque (palpitations). - Une difficulté à respirer. - Des saignements de nez (épistaxis). - De la confusion ou de la somnolence. - Des engourdissements ou des fourmillements dans les pieds et les mains.

Indicateur à suivre

Pour diagnostiquer une HTA il suffit de prendre la tension de la personne grâce à un tensiomètre. Il en existe de toutes sortes, manuel, électronique, de bras ou encore de poignet. Les mesures pouvant être observées sont : - Tension Artérielle normale : <140/90 mmHg. - HTA légère : 140/90 – 160/100 mmHg. - HTA modérée : 160/100 – 185/115 mmHg. - HTA sévère : >180/115 mmHg.

Les 6 conseils nutritionnels afin de maintenir votre tension stable

1 - Limitez votre consommation en sel et produits salés

Réduisez votre consommation de charcuterie, pain, fromage, biscuits apéritifs, conserves,  plats cuisinés... Remplacez le sel dans vos préparations par des épices, aromates ou même du jus de citron (par exemple curry ou safran dans le riz ; aneth, estragon ou citron avec le poisson, menthe et persil dans les salades…).

2 - Surveillez votre consommation d'alcool

Une consommation excessive d’alcool pourrait augmenter l’hypertension artérielle.

3 - Ne lésinez pas sur les fruits et légumes

Faites le plein de fruits et légumes, légumineuses et algues : ceux-ci participent à la régulation de la pression artérielle du fait de leur richesse en potassium.

4 - Mangez des aliments riches en fibres

Les aliments riches en fibres (fruits, légumes) limitent les hausses de pressions artérielles du fait de leur richesse en magnésium.

5 - Des produits laitiers oui, mais allégés en matière grasse.

Les produits laitiers allégés en matière grasse ou eaux minérales calciques diminueraient la pression artérielle du fait de leur richesse en calcium.

6 - Le café ? Avec parcimonie

Limitez votre consommation de café. À forte dose (au delà de 2 à 3 tasses à café par jour), il augmenterait la tension artérielle.

À ces conseils diététiques s’accompagnent des conseils plus généraux : sevrage tabagique et augmentation de l’activité physique notamment. Par ailleurs, selon le degré de sévérité de l’hypertension artérielle, un traitement médicamenteux sera proposé aux patients.

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Sources

- Société Française d'Hypertension Artérielle. - Cristian Carip, « Hypertension artérielle (HTA) », dans C. Carip et V. Liégeois (dir.), Physiopathologie : bases physiopathologiques de la diététique, Editions Tec et Doc, Lavoisier, 2000. - Laurent Chevallier, « Hypertension Artérielle »,  dans 60 ordonnances alimentaires, Elsevier Masson, 2011.

Le stress est réputé comme ayant un impact sur notre physiologie. Il est d'ailleurs connu pour être un facteur aggravant dans de nombreuses maladies, telles que le diabète, l'asthme, le syndrome de l'intestin irritable, comme dans le cas de troubles psychologiques (dépression, anxiété). Des études ont déjà montré un lien entre notre état psychologique et le microbiote, ce dernier étant modifié dans les troubles de la sphère autistique.

Une nouvelle étude sur le microbiote intestinal et le stress social

Des chercheurs ont étudié l'impact du stress social sur le microbiote. Il correspond à l'influence exercée par une ou plusieurs personnes sur un groupe. Comme face à toute situation considérée comme « agressive » par notre organisme, le stress permet alors à celui-ci de retrouver un état d'équilibre.

Dans le cadre de leur étude, les chercheurs ont réuni des hamsters dans une même cage. Spontanément, des relations de dominés/dominants ont vu le jour au sein des duos. Les chercheurs ont alors observé la composition du microbiote intestinal des animaux : avant et après la situation d'angoisse sociale, après plusieurs répétitions, et enfin chez des animaux non soumis à ce stress.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/2018/07/13/microbiote-intestinal/

Les chercheurs ont alors observé une modification du microbiote intestinal suite à cette angoisse sociale, aussi bien chez les dominés que chez les dominants. Cette modification était par ailleurs plus importante lorsque le stress était répété. Ils ont également observé que les différences entre les individus en amont de l'expérimentation pouvaient prédire leur réponse au stress. Et donc ici leur comportement de dominé ou de dominant.

En perspective…

Cette recherche met une fois de plus en avant le lien entre notre cerveau, et donc notre comportement, et notre microbiote intestinal. Même si les connexions entre ces deux "organes" connus, la façon dont l'un a un impact sur l'autre et les conséquences au niveau de notre organisme et notre comportement doivent encore être éclaircies.

Ces données nous orientent un peu plus vers l'idée d’aborder les troubles psychologiques au travers du microbiote intestinal.

Sources

- Partrick KA et al., « Acute and repeated exposure to social stress reduces gut microbiota diversity in Syrian hamsters », Behav Brain Res., Juin 2018, 1 (345), p. 39-48. - Neuroscience.gsu. - Stress.eu. - Santé log.

Définition de l'insuffisance cardiaque

L’insuffisance cardiaque est une incapacité du coeur à assurer un débit sanguin suffisant pour subvenir aux besoins métaboliques de l’organisme, comme l’oxygène. Le sang met donc plus de temps à passer dans les artères entraînant un reflux du sang en sens inverse, obligeant le muscle cardiaque à augmenter les volumes qu'il doit éjecter pour assurer sa fonction.

Pour définir l’insuffisance cardiaque, trois critères sont retenus : - perte de la valeur fonctionnelle de la pompe cardiaque. - diminution d’apport sanguin et d’oxygène aux tissus périphériques. - diminution de la valeur fonctionnelle de la pompe est à l’origine de l’insuffisance d’apport de sang aux tissus.

Ce trouble se retrouve dans les situations d’effort ou bien au repos. Il s’agit d’un problème de santé publique dans les pays occidentaux. Elle concerne tous type de population : hommes, femmes, enfants.

Les deux types d'insuffisance cardiaque

1 - Insuffisance cardiaque ventriculaire gauche

Ses causes sont fréquemment liées à l’augmentation de la pression du ventricule gauche (hypertension artérielle, rétrécissement aortique)  et la diminution de contraction du myocarde ventriculaire gauche.

2 - Insuffisance cardiaque ventriculaire droite

C’est souvent la suite de l’insuffisance cardiaque gauche, par le biais de l’augmentation de la pression pulmonaire qui s’oppose à l'éjection du sang du ventricule droit.

Symptômes et complications

Les symptômes de l’insuffisance cardiaque sont : - une dyspnée (essouflement) à l'effort, qui peut s'aggraver en se manifestant même en position allongée. C’est donc un signe d’aggravation majeure. - une polypnée qui se caractérise par une augmentation de la fréquence respiratoire, avec une diminution du volume courant. - une tachycardie (tentative d’adaptation cardiaque). - une fatigue importante (asthénie). - une baisse du débit cardiaque.

L’insuffisance cardiaque peut associer l’insuffisance droite et gauche, ce qui entraîne des oedèmes aiguës du poumon (OAP) et des oedèmes déclives des membres inférieurs. Si elle n’est pas traitée, l’insuffisance cardiaque peut induire de graves complications : arythmie, arrêt cardiaque, embolie pulmonaire. A long terme, l’insuffisance cardiaque peut endommager le foie et les reins.  

Les complications les plus fréquentes sont les fibrillations auriculaires (troubles du rythme), l’insuffisance rénale et enfin l’insuffisance cardiaque décompensée où le mécanisme nerveux ou rénal peut être défectueux pour maintenir le débit cardiaque.  

Indicateur à suivre

Le débit cardiaque normal est de 5L/min et la pression dans l’oreillette gauche (POG) égale à 0 mmHg.

L’électrocardiogramme peut dépister une éventuelle cause ischémique ou une modification du volume des cavités cardiaques.

Le dosage des gaz du sang (prélèvement dans l’artère radiale au niveau du poignet) peut retrouver une hypoxémie.

Les 5 conseils alimentaires pour minimiser les risques

1 - Évitez les repas trop copieux

Oubliez les repas trop lourds à digérer et qui sollicitent le coeur. Il est préférable de faire plusieurs petits repas dans la journée. Idéalement, après le repas, reposez-vous pour diminuer le travail cardiaque lors de la digestion. 

2 - Limitez fortement votre apport sodé

Évitez de consommer des produits salés, tels que le fromage, charcuteries, pains, biscuits apéritifs... De façon modérée ou strictement selon la gravité et le degré de la pathologie.

3 - Augmentez vos apports en potassium

Un traitement médicamenteux peut entraîner une perte de potassium. Il est donc nécessaire d’augmenter vos apports en potassium : pomme de terre, chocolat, germe de blé, fruits secs…

4 - Consommez des aliments riches en antioxydants

Les aliments riches en antioxydants ou ayant des propriétés anti-inflammatoires sont recommandés chez les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque : fruits, légumes, noix, ail…

5 - Faites le plein de fibres

À favoriser : fruits, légumes, aliments complets, graines oléagineuses.

Ces conseils ne sauraient dispenser d'une visite chez une diététicienne pour de plus amples explications.

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Sources

- Fédération française de Cardiologie. - C. Carip et V. Liégeois, Physiopathologie : bases physiopathologiques de la diététique,  Editions Tec et Doc, Lavoisier, 2000.