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Les sondés semblent d'accord : le Syndrome de l'intestin irritable (SII) a un impact négatif sur leur sexualité. Explications.

Le Syndrome de l'intestin irritable et ses conséquences sur la sexualité

Le Pr Jean-Marc Sabaté et ses collègues ont désiré connaître les liens possibles entre SII et troubles sexuels. Ainsi, parmi les sondés, deux femmes sur trois et un homme sur deux ont reconnu avoir des problèmes liés à leur sexualité. Les résultats de cette étude sont tombés lors des Journées Francophones d'Hépato-gastroentérologie et d'Oncologie Digestive.

Le SII, ou colopathie fonctionnelle, se caractérise de manière chronique ou par poussées, avec de fortes douleurs abdominales accompagnées de troubles du transit. Et le SII a des retentissements multiples : relations sociales altérées, vie professionnelle à adapter et... troubles sexuels manifestes.

Pour aller plus loin : Tout savoir sur le SII, causes, symptômes et traitements

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/maladies-chroniques/2018/02/20/le-sii-est-une-maladie-chronique-et-taboue-qui-empoisonne-la-vie-de-tous-ceux-qui-en-sont-atteints-parlons-en/

Une enquête menée auprès des adhérents de l'APSSII

De fait, 257 personnes ont répondu à l'enquête dirigée par le Pr Sabaté. Les femmes devaient répondre à 19 questions portant entre autres sur le désir, la lubrification, la satisfaction et la douleur. Ces questions ont déterminé un score FSFI (Female Sexual Fonction Index). Le résultat moyen était de 26, et selon le score FSFI, révèle des troubles sexuels. Quant aux hommes, le questionnaire comprenait 15 points évoquant le désir, l'orgasme ou bien la satisfaction liée au rapport sexuel et 6 questions supplémentaires ayant pour dessein d'évaluer la fonction érectile. Cela a permis de calculer un score IIEF (International Index of Erectile Function), dont les résultats inférieurs à 42,9 soulignent une dysfonction sexuelle.

Une nouvelle preuve des conséquences du SII sur le quotidien !

Source

- "Syndrome de l’intestin irritable: la majorité des patients ont des troubles sexuels", Medscape - 2 avr 2018.

Vous souffrez d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI) ? Cette appli est faite pour vous !

Évaluez et suivez l'évolution de votre MICI

Que vous souffriez de la maladie de Crohn ou de Rectocolite hémorragique, l'application MyMICI vous permet de réaliser votre auto-suivi personnalisé. Grâce à un suivi quotidien et spécifique, votre relation avec votre gastro-entérologue ou votre médecin traitant n'en sera que facilitée ! Découvrez votre fiche santé qui vous permet de renseigner les informations relatives à votre maladie et votre traitement. Il est même possible de préparer le questionnaire de préparation à la consultation, pour ne rien oublier lors de votre prochain entretien avec le médecin.

Votre nouveau compagnon du quotidien

Cette plateforme a un énorme avantage : elle est personnalisée autant que faire se peut.  À vous de renseigner vos informations et de sélectionner les points sur lesquels vous désirez communiquer avec votre médecin. À votre disposition par exemple les scores relatifs à : - l'alimentation, pour comprendre l'impact de la MICI sur l'alimentation. - votre anxiété et la qualité de votre sommeil pour mesurer les liens entre votre pathologie et votre sommeil et/ou niveau d'anxiété. - la tolérance et l'observance pour apprécier l'efficacité et la tolérance aux divers traitements. - votre vie professionnelle. Pour beaucoup, une MICI est un poids du quotidien difficile à concilier avec une activité professionnelle. Vous pouvez à présent mesurer cet impact. - vos activités sociales pour mesurer le retentissement de votre maladie sur vos activités sociales.

C'est à vous et votre médecin de choisir ceux qui correspondent le plus à votre situation.

MyMICI, une appli aux multiples fonctionnalités

Grâce à cette application, renseignez régulièrement : - vos symptômes dans un bloc-notes. - votre niveau de douleur. - votre temps d'activité (temps de marche, ou temps consacré aux loisirs...).

Renseignez-vous sur les traitements et les posologies associées ou bien découvrez l'actualité scientifique en lien avec la RCH ou la maladie de Crohn. Un mode urgences a également été mis en place, disponible en plusieurs langues, afin d'accéder à vos données de santé où que vous soyez.

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MyMICI, disponible sur Google Play et l'App Store.

Aujourd’hui, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Elles concernent les différentes pathologies liées au cœur ou au cerveau ainsi qu’aux vaisseaux sanguins les alimentant : les cardiopathies coronariennes, les maladies cérébro-vasculaires, les thromboses, les embolies pulmonaires, les infarctus, les accidents vasculaires cérébraux…

Le constat

Depuis de nombreuses années, les  modes de vie, les conditions de travail ainsi que les progrès technologiques ont évolué et influencent notre alimentation. L’incitation à la consommation, la baisse des prix des produits alimentaires ainsi que la facilité d’accès à l’alimentation (augmentation du nombre de supermarchés, drives, restaurants et brasseries, livraisons à domicile, plats prêts à consommer…) ont influencé les habitudes alimentaires. Il y a notamment une évolution de la consommation de certains aliments. La population consomme moins de produits céréaliers, de légumes secs, de poissons et de fruits et légumes... Au détriment des produits et des boissons sucrés. Et ce n'est pas bon pour les maladies cardiovasculaires !

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/10/01/tout-savoir-et-prevenir-les-maladies-cardiovasculaires/

Agir sur les facteurs de risque

Contrairement au sexe, à l’âge et aux antécédents familiaux, il existe des facteurs de risque sur lesquels on peut intervenir comme le tabagisme, l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, les triglycérides, l’obésité, le diabète, la sédentarité ainsi qu’une alimentation déséquilibrée.

Les 6 conseils alimentaires pour limiter les facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires

1 - Augmenter sa consommation de fruits et légumes

Les recommandations du PNNS sont de 5 portions de fruits et/ou de légumes par jour, afin d’apporter  les minéraux, vitamines et antioxydants essentiels à notre santé.

2 - Augmenter sa consommation de calcium

L’étude Mona Lisa a démontré que les consommateurs de lait et produits laitiers frais ont moins de diabète, moins de « mauvais cholestérol », moins de triglycérides et de syndrome métabolique (pathologie qui fait apparaître des symptômes comme l’obésité abdominale, des anomalies du bilan lipidique, de l’hypertension artérielle, du diabète… ce qui multiplie les risques de maladies cardiovasculaires). De même, le calcium, le potassium, le magnésium ainsi que les protéines jouent un rôle dans la satiété, dans la gestion de l’énergie et des lipides, la sécrétion d’insuline et la régulation de la pression artérielle.

3 - Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux

Il faut privilégier les fromages plus riches en calcium et les moins gras et limiter les charcuteries en évitant d’associer ces produits lors d’un même repas. En règle général, il ne faut pas abuser des graisses d’origine animale sauf celles des poissons gras (une consommation élevée de poissons gras agit sur le risque cardiovasculaire grâce à ses oméga 3)  et augmenter les apports en lipides d’origine végétale (fruits oléagineux, huile de noix, colza, olive…).

4 - Augmenter sa consommation de glucides (de type amidon)

La population en général consomme trop de glucides simples (produits sucrés, boissons sucrés) au détriment des glucides complexes (pain complet, légumineuses, farines…) absorbés moins rapidement dans le sang et limitent les pics glycémiques ;

5 - Augmenter son activité physique

Il est inutile de se mettre au sport de haut niveau, mais bouger tout au long de la journée contribue à diminuer les facteurs de risque (faire du ménage, du jardinage, monter les escaliers, promener son chien…).

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/au-vert/bien-etre/vivre-avec-sa-pathologie/2019/01/16/sport-efficace-contre-lhypertension-arterielle/

6 - Réduire sa consommation d’alcool

En modifiant ses habitudes alimentaires et son hygiène de vie, il est donc possible de : - Réduire la cholestérolémie moyenne. - Maintenir la pression artérielle stable. - Réduire la prévalence du surpoids et de l’obésité.

Dans certains cas, agir sur son alimentation n’est pas suffisant et des traitements sont nécessaires pour réduire ces facteurs de risque. Mais en pratiquant une activité physique quotidienne et une alimentation saine et variée, la santé de vos artères est maintenue !

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Sources

- Organisation mondiale de la Santé. - Alice Wagner et al., "État des lieux sur l’hypertension artérielle en France en 2007 : l’étude Mona Lisa". - PNNS.

Une étude de grande envergure

15 000 patients suivis durant 10 ans. Ce sont les chiffres clés de la première étude du diabète de type 1 qui sera menée en France par le Pr Riveline (hôpital Lariboisière). La France ne dispose pas encore d’un registre de diabétiques, c’est donc une grande première.

La complexité du diabète de type 1

Le diabète de type 1 est une maladie complexe et hétérogène. « On s’interroge sur certains facteurs liés à l’environnement ou à l’épigénétique, qui pourraient expliquer l’augmentation de la prévalence du DT1, en particulier chez les jeunes enfants », explique le Pr Thivolet. Il précise d'ailleurs qu' « avec cette cohorte, le but sera aussi de d’identifier l’effet des innovations thérapeutiques ».

Rappelons que le diabète touche 3,7 millions de personnes en France et que le DT1 représente 10 % de ces cas.