
Le diabète de type 2 concerne près de 4 000 000 millions de Français. Une véritable pandémie qui ne devrait cesser de croître ces prochaines années, notamment pour le diabète de type 2. Vous ignorez ce qu'est concrètement cette maladie ? Nous sommes là pour vous.
Définition du diabète de type 2
Le diabète est caractérisé par un état d’hyperglycémie chronique à jeûn. Cette hyperglycémie non contrôlée peut conduire à de lourdes conséquences pour l’organisme. Il est défini comme un état de carence relative ou absolue de la sécrétion d’insuline endogène, couplé ou non à un état d’insulino-résistance (c’est-à-dire une diminution de la sensibilité des tissus périphériques à l’insuline). Toutefois, en pratique courant, il est difficile d’estimer le niveau de résistance à l’insuline des tissus.Aussi, un sujet est considéré comme diabétique :
- Si sa glycémie à jeûn est supérieure ou égale à 1.26 g/L - Ou présentant des signes d’hyperglycémie (glycémie prise dans la journée > 2g/L) - Ou HbA1c supérieure ou égale à 6.5% (HbA1c : un marqueur de l’exposition chronique au glucose sur 3 mois).Un sujet présentera une anomalie de la glycémie à jeûn si elleest comprise entre 1 et 1.26 g/L. Enfin, un sujet sera dit intolérant au glucose si sa glycémie à jeûn est inférieure à 1.26 g/L et dont sa glycémie à la 2ème heure d’un test de provocation d’hyperglycémie orale (75 g de glucose ingéré par voie orale) est comprise entre 1.4 et 1.99 g/L.
Complications du diabète de type 2
Les complications sont nombreuses :Complications aigües
Complications qui sont des urgences médicales et qui doivent être prises en charge et qui peuvent être limitées par une éducation thérapeutique).Hypoglycémie
Elle est définie par une hypoglycémie inférieure à 0.7 g/L. Ses signes sont neurovégétatifs (sueur, tremblement, sensation de faim). Ou il peut également s'agir de signes de neuroglucopénie (maux de tête, convulsion, voire coma). Pour traiter l’hypoglycémie, vous pouvez consommer 3 ou 4 morceaux de sucres (soit 15-20 g de sucre) ou un verre de jus de fruit ou de soda. Si l’hypoglycémie est plus sévère, une prise en charge avec injection de glucagon sera nécessaire.Acidocétose
Une carence en insuline provoque une hyperglycémie, une diurèse importante et une déshydratation. Il en résulte une perturbation au niveau des électrolytes, une augmentation de la lipolyse et de la cétogenèse, ce qui induit une augmentation des corps cétoniques dans le sang. Le pH du sang diminue et il s’opère une acidification. Si l’acidocétose n’est pas prise en charge, il peut en résulter un coma. Pour pallier l’acidocétose, il est nécessaire de s’hydrater, de suivre une insulinothérapie et de corriger les perturbations électrolytiques du sang.Complications chroniques
Elles sont insidieuses et graves.Complications microangiopathiques
Ce sont des complications qui atteignent des vaisseaux de petits calibresComplications oculaires
La rétinopathie diabétique est le problème majeur des complications microangiopathiques. Elle est liée à une occlusion des vaisseaux oculairesLa Neuropathie diabétique
Longtemps asymptomatique, la neuropathie touche différents organes (cœur, système digestif, vessie, etc…)Complications macroangiopathiques
Ce sont des complications au niveau du système cardiovasculaire comme l'insuffisance cardiaque ou l'atteinte cérébrovasculaire.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/maladies-chroniques/2018/04/05/tout-savoir-sur-linsuffisance-cardiaque/
Autres complications
- Infections - Complications bucco-dentaires - Troubles trophiques (exemple du pied du diabétique).Comprendre le rôle des glucides dans le diabète de type 2
Les objectifs du traitement sont de contrôler la glycémie pour revenir à un niveau aussi proche qu’une glycémie normale. Il est donc nécessaire de corriger le déséquilibre entre la production du glucose par le foie (qui devient exagérée) ainsi que l’apport excessif de glucose par l’alimentation et l’utilisation de celui par les tissus périphériques. Outre l’utilisation de médicaments stimulant la sécrétion d’insuline résiduelle ou de médicaments rétablissant une insulino-sensibilité, des mesures hygiéno-diététiques doivent être adoptées par le malade.Bref rappel des différents glucides et de l’absorption des glucides
On distingue 2 types de glucides :Glucides simples
- Il s’agit d’unité simple, dit monosaccharide (de 3 à 7 atome de carbone), comme par exemple le fructose, le glucose, le galactose. - Deux unités simples peuvent s’associer pour former des oligosaccharides (exemple du lactose, saccharose, etc..)Glucides complexes (ou polysaccharides)
- Assimilables : des chaînes de plusieurs dizaines voire centaines d’unités simples, comme l’amidon. - Non assimilables : ce sont les fibres alimentaires : gomme, pectines, lignine, etc…La digestion des sucres dépendra du type de sucre
- Les monosaccharides : dans le cas du glucose, il traverse rapidement la barrière intestinale via un transport actif. - Les disaccharides sont clivés en monosaccharides dans le tube digestif sous l’action d’enzyme digestive. Par exemple, le saccharose est clivé en unité de glucose et de fructose, qui sont ensuite absorbés comme un monosaccharide. - L’amidon est lui aussi clivé en petites unités via d’autres enzymes digestives.Selon le type de sucre considéré, on considérera différents types d’aliments
- Les aliments sucrés : le sucre raffiné provient de sucre de canne ou de betterave. Il est constitué de saccharose. Il peut être consommé de façon isolée (le sucre du café par exemple) ou bien intégré dans les préparations (pâtisseries, viennoiseries, glaces, etc…). - Les aliments amylacés : ce sont les céréales, les légumes secs, produits dérivés des céréales, les pommes de terre. - Et les aliments mixtes : fruits et légumes contiennent divers glucides : amidon (banane), fructose (agrumes), saccharose, fibres, etc…Les facteurs ayant un impact sur la disponibilité digestive des glucides sont
- La cuisson : l’ébullition et la cuisson au four augmentent la digestibilité des aliments glucidiques en faisant éclater les structures cellulaires et les grains d’amidon. De fait, les cuissons al dente sont à privilégier. - Le traitement mécanique : broyage, mixage ou réduction en purée augmentent la digestibilité des glucides. Privilégiez donc les denrées brutes non travaillées. - Ou l'interaction avec d’autres nutriments : les protéines, les lipides et les fibres mélangés aux glucides ralentissent la vidange gastrique, et donc limitent l’absorption rapide des glucides. Par exemple, une farine de blé avec gluten est digérée moins vite qu’une farine de blé sans gluten. Une pâtisserie aura un pouvoir hyperglécémiant plus bas si elle prise au moment du repas, en dessert, car les autres nutriments limiteront l’absorption des glucides de la pâtisserie.L’indice glycémique (IG)
L’IG mesure la capacité d’un aliment glucidique donné à faire augmenter la glycémie (taux de glucose dans le sang) après son ingestion. Cet index est défini en comparaison avec un aliment de référence, 100g de pain blanc, dont la valeur d’IG a été fixée arbitrairement à 100.On s’aperçoit ainsi que certains aliments sont plus hyperglycémiants que le pain blanc, tels que les corn flakes qui ont subi un traitement mécanique. Il sera donc intéressant de privilégier les aliments à index glycémique bas. Le mixage, les traitements mécaniques auront un impact sur l’index glycémique. Par exemple, la compote de pommes a un index glycémique plus élevé qu’une pomme.
https://le-quotidien-du-patient.fr/type-fiche/2017/12/12/100-aliments-et-leur-index-glycemique-ig/
Quid de la charge glycémique ?
L’index glycémique devient controversé. Son manque de reproductibilité d’une personne à une autre reste un critère limitant. Une autre mesure appelée charge glycémique est également utilisée, car elle prend en compte la quantité ainsi que la qualité des glucides. La charge glycémique est définie comme le produit entre la quantité de glucides (en g) x IG de l’aliment/100. Par exemple : les carottes cuites ont un IG = 60 et 100 g de carottes contiennent 10 g de glucides. La charge glycémique est donc de 10 *60/100 = 6 g. Cette notion permet une meilleure comparaison des aliments entre eux, mais ne tient toutefois pas compte des calories apportées par l’aliment. Mais elle a le mérite de mieux orienter sur les choix des aliments et les quantités adaptées pour un diabétique..Les équivalences glucidiques
En cas de diabète, il est nécessaire de maîtriser les équivalences glucidiques pour apporter une certaine quantité de sucre dans votre alimentation.Féculents : 25 g de glucides sont apportés par
- 50 g de pain - 80 g de riz cuit - 150 de pommes de terre cuites - 125 g biscotte - 140 g de quinoa cuitLégumes : 5 g de glucides sont apportés par
- 100 g de carottes cuites - 150 g de haricots verts - 150 g de poireaux - 200 g de tomates o 300 g de courgettesFruits : 15 g de glucides sont apportés par
- 200 g de pastèque - 150 g de pomme - 150 g de poire - 250 g de fraises - 75 g de bananeProduits laitiers : 5 g de glucides sont apportés par
- 125 ml de lait - 1 yaourt - 2 petits-suisses - 100 g de fromage blanc5 conseils nutritionnels pour les diabétiques de type 2
1 - Tout d'abord, limitez vos apports caloriques si vous êtes en surpoids.2 - Ensuite, mangez trois repas principaux équilibrés, avec éventuellement une collation. Le déjeuner ainsi que le dîner sont composés d’une portion de viande/poisson/oeuf, de légumes, de céréales + un produit laitier éventuellement et un fruit). La collation, si elle a lieu, doit contenir un sucre lent (du pain par exemple). Ces repas sont pris à heure régulière. Ne sautez pas de repas.
3 - Par ailleurs, pensez à boire (environ 1,5 l d’eau par jour) et limitez vos apports en alcool riche en sucres (apéritif, liqueur).
4 - Favorisez une association de légumes cuits avec des féculents, à chaque repas.
5 - Favorisez les aliments à indice glycémique (IG) bas, et limitez fortement ceux à index glycémique élevé.
https://le-quotidien-du-patient.fr/type-fiche/2017/12/11/tout-savoir-sur-lindice-glycemique-en-7-points/
5 règles dans l'assiette pour les diabétiques de type 2
1 - Limitez fortement l’apport de sucres à assimilation rapide (bonbons, confiseries). Ne consommez pas ces sucres pris isolément : ils doivent être consommés au moment du repas. Leur apport ne doit pas excéder 5% de votre apport énergétique journalier. Préférez les édulcorants même si, le mieux, est de se déshabituer des saveurs sucrées, petit à petit.2 - Diminuez les matières grasses. Limitez les matières grasses d’origine animale (graisses saturées dans les viandes grasses, les charcuteries, crème fraîche, fromages gras...) et privilégiez celles d’origine végétale (huiles). Mangez notamment des aliments riches en acides gras polyinsaturés (oméga 3) : poisson gras, huile de colza ou de noix, légumes à feuilles vertes...
3 - Consommez des féculents (céréales complètes/légumineuses par exemple) à chaque repas.
4 - Favorisez les fibres à chaque repas : des légumes aux repas principaux, consommez des graines oléagineuses (noix, noisettes amandes), des céréales complètes, des légumes secs.
5 - Evitez les produits avec de l’édulcorant : leur intérêt reste médiocre.
Deux recommandations du quotidien
Cette alimentation équilibrée s’accompagne d’exercice physique. Il est également fortement conseillé d’arrêter de fumer.Enfin, si vous êtes diabétique, il est nécessaire de toujours avoir des morceaux de sucres sur soi, pour contrer d’éventuelles hypoglycémies.
Sources
Nutrition du bien portant, Bases nutritionnelles de la diététique, E. Fredot, Editions Tec et Doc, Lavoisier,2007. Nutrition clinique pratique chez l’adulte et l’enfant, J.L. Schlienger, Elsevier Masson, 2ème Edition, 2014. Dictionnaire pratique de diététique et de nutrition, M. Apfelbaum, L.Perlemuter, P. Nillus, C.Forrat, M. Begon, Masson, 1981. Manuel de nutrition pour le patient diabétique, L. Monnier, J.L. Schlienger., Elsevier Mason, 2018. http://www.afd.asso.fr
Il n'y a pas d'âge pour la betterave !
Le pari : préparer 5 recettes en 1h, à la betterave rouge, soulever l'enthousiasme, de bébé à l'ado rebelle. Voici les 5 recettes sucrées et salées : velouté à l'aneth, betterave mozza, carpaccio au gingembre, rémoulade au comté et Xérès et frit à l'huile de noixes au romarin et à l'huile de noix.
Découvrez la betterave avec LaDe la pédagogie à la pratique
L'enjeu :
Il est double ! C'est faire découvrir un légume mal-aimé tel que la betterave et, au-delà, proposer des recettes rapides, économiques et healthy lors d'une dédicace à déguster.Quand :
le 15 novembre, de 16 à 18h, à la Grande Epicerie de Paris. (Atelier La Cornue, espace Maison du Bon Marché Rive Gauche, 1er étage de La Grande Epicerie de Paris)Avec qui :
Laura Annaert, fondatrice de Mamanchef. En effet, depuis 15 ans, elle anime des ateliers surtout destinés aux enfants. Avec conviction et humour, elle transmet l'art du bien-manger, l'usage des bons produits, les bases de l'équilibre alimentaire et la pratique ludique de la cuisine avec les parents et les enfants.À table avec Laura Annaert, mamanchef !
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De fait, la critique est unanime : c'est la bible dédiée à la cuisine familiale. Et LQDP vous le confirme : c'est un livre pratique, comptant 150 recettes rapides (15 à 20 minutes), originales et familiales, riche de conseils et d'un index bien utile.
Retrouvez ainsi les 150 recettes organisées en 5 grands chapitres :
1 - les 10 commandements pratiques pour une cuisine facile, saine et savoureuse et des recettes pour tous2 - spéciales développement des papilles (pour faire découvrir des produits à bébé et régaler toute la famille) : commencez par la purée de carottes pour bébé, poursuivez avec des oeufs coques mouillettes de carottes pour les enfants, une soupe de carotte au lait de coco pour les ados et des carottes confites à la poêle pour toute la famille.
3 - savez-vous planquer les choux (pour faire découvrir les aliments moins évidents) : épinards, chou-fleur, oignon...
4 - la cuisine express de tous les jours en 15-20 minutes : lancez-vous dans la préparation d'un poisson blanc vapeur et pomme de terre, avec ses variantes pour bébé : crème, citron, purée, pour enfants : petit gratin au gruyère et pour ados avec la sauce mousseline
5 - la cuisine qui prend son temps : préparez à l'avance et laissez mijoter une petite fondue d'oignons, à accompagner de pommes de terre et champignons pour les enfants, à servir en burger party pour les ados ou à préparer en pissaladière aux olives et anchois pour toute la famille
C'est le livre à offrir aux parents débordés, aux ados curieux et à tous ceux qui ont envie de bien manger sans y passer la journée et dépenser tout son budget loisirs...
Et pour être tenu au courant de toute l'actualité de Mamanchef.
A table. Recettes faciles et très bonnes pour toute la famille, Editions Solar, 24,90.
Un remboursement d'une partie des dépenses en aliments sans gluten est possible pour les personnes souffrant de maladie cœliaque. Mais c'est un véritable parcours du combattant ! Les démarches sont longues et tous les produits ne sont pas concernés par cette prise en charge.
Se faire rembourser les produits sans gluten, difficile mais possible
En effet, les étapes sont nombreuses, l'attente interminable, mais... c'est possible ! Tout d'abord, sachez que vous devez impérativement fournir un diagnostic de maladie cœliaque avec biopsie intestinale à la Sécurité Sociale afin de prétendre à ces remboursements.Ensuite, votre médecin traitant doit faire une demande de prise en charge des produits sans gluten, qu'il devra renouveler tous les six mois.
Puis, une fois cette demande validée par la Sécurité Sociale, vous recevrez le Graal ! Sur l'imprimé CERFA N° 10465*01, formulaire, il faut coller les vignettes des produits sans gluten achetés dans le mois.
Enfin, chaque mois, vous envoyez ledit imprimé à votre caisse d'Assurance Maladie, accompagné d'une photocopie de l'ordonnance du médecin, les tickets de caisse ainsi qu'une attestation sur l'honneur justifiant ces achats.
Un remboursement moindre des produits sans gluten
Cependant, la maladie cœliaque n'ouvre malheureusement pas droit à une prise en charge complète. Les remboursements ne sont qu'à hauteur de 60% du tarif LLPR - Liste des Prestations et Produits remboursés - des vignettes achetées.De plus, il existe un écart conséquent entre ce montant et ce que vous avez déboursé pour le produit, tous deux n'ayant a priori rien à voir. Sachez que la différence est à votre charge, mais renseignez-vous car votre mutuelle santé prend peut-être à charge la différence.
Toujours est-il que le montant total des vignettes LPPR ne peux excéder 45,73 € par mois pour une personne âgée de plus de 10 ans et 33,54 € pour les plus jeunes.
En clair, les produits sans gluten pouvant être remboursés sont le pain, les pâtes, la farine ainsi que les biscuits. Sachez, en outre, que les produits dont la prise en charge est possible doivent être un mix, c'est-à-dire qu'un produit seul naturellement sans gluten ne peut pas être remboursé mais doit être mélangé à d'autres ingrédients afin de composer un produit diététique.
Gérer le quotidien sans gluten est source de tracas ? WeCook a la solution :
https://www.youtube.com/watch?v=PU7JepqD2HY
Le réel coût des produits sans gluten
Et concrètement ? Combien cela va-t-il vous coûter ? Afin de vous aider dans cette jungle de calculs, l'AFDIAG propose quelques exemples vous permettant d'estimer votre base de remboursement, qui diffère si vous êtes en ALD non exonérante (remboursement à 60% du Tarif LPPR) ou en ALD Hors Liste (remboursement à 100% du Tarif LPPR) :
Pour un pain de 500 grammes :
Prix de vente : 6 € Prix "Tarif LPPR" : 2,40 €
En ALD non exonérante pour un adulte :
si 2 pains sont achetés, le montant total du Tarif LPPR sera de 4,80 € (2,40 x 2). La prise en charge étant à hauteur de 60 %, le remboursement par la Sécurité Sociale sera donc de 2,88 €, alors que vous aurez dépensé 12 €. Il restera donc à votre charge - hors remboursement éventuel de votre mutuelle - 9,12 € (6 x 2 - 2,88).
Dans le cas d'une ALD Hors Liste :
le calcul est bien plus rapide. Si 2 pains sont achetés, le remboursement sera de 4,80 € (2,40 x 2).
Pour un paquet de 500 grammes de pâtes (penne riz et maïs) :
Prix de vente : 4,83 € Prix "Tarif LPPR" : 2,80 €
En ALD non exonérante pour un adulte :
avec une prise en charge à 60% donc, le remboursement sera de 1,68 €, la dépense restant à votre charge sera alors de 3,15 € (4,83 - 1,68).
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/reportage/2017/10/15/les-gaudes-une-gourmandise-sans-gluten/Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.
Sources
- AFDIAG.Et si notre obsession pour l'hygiène des enfants était en fait une mauvaise chose ? dans son dernier ouvrage, Pour leur santé, laissez-les se salir !, le pédiatre Pierre Popowski tend à prouver qu'une hygiène de vie trop stricte et normée ne profiterait pas au système immunitaire de nos enfants.
L'hygiène des enfants remise en question
C'est un fait, l'hygiène et les progrès de la médecine ont évidemment contribué à la diminution des maladies infectieuses. Mais, comme le souligne le Dr Popowski, une attention excessive portée à l'hygiène a propulsé de nouveaux troubles comme les allergies, l'asthme ou encore le diabète de type I.Et si nos environnements trop aseptisés empêchaient le système immunitaire des enfants de se développer normalement ? Et si finalement, les bactéries étaient bénéfiques à leur santé ?
L'auteur souligne d'ailleurs un assouplissement conséquent des règles d'hygiène concernant les nouveau-nés. À la naissance par exemple, des gouttes antibiotiques leur étaient constamment administrées afin d'éviter l'infection à gonocoque. Aujourd'hui, tout a changé. Les études ont démontré que ce geste perturbait leur microbiome oculaire, et que les enfants étaient plus sensibles aux conjonctivites. Et, alors que quelques années en arrière, les parents n'étaient guère les bienvenus dans les services de néonatalité, on encourage aujourd'hui ces mêmes parents à pratiquer le peau-à-peau avec leur nouveau-né.
Les bons microbes
Ce n'est une surprise pour personne, certains microbes sont bénéfiques à nos enfants.
Le Dr Pierre Popowski a enquêté. Il n'est pas question de remettre en cause les bonnes habitudes inculquées à nos enfants. Oui, il faut leur apprendre à se laver les mains et à se brosser les dents. Le pédiatre prodigue néanmoins quelques conseils, parfois étonnants :
⋅ Les laisser mettre leurs doigts dans la bouche. Des études récentes ont démontré que les enfants qui avaient cette fâcheuse manie développaient moins d'allergies.
⋅ Utiliser de l'eau et du savon pour laver les mains des enfants. Oubliez le gel hydroalcoolique, qui contient du triclosan, véritable perturbateur endocrinien.
⋅ Les laisser manger leurs crottes de nez. Oui, c'est une torture. Lorsque vous les voyez approcher les doigts de la bouche, vous vous ruez sur eux pour les en empêcher. Pourtant, le mucus nasal une fois séché contient certes bactéries et virus, mais possède également 1% d'anticorps. Les crottes de nez donc contribuent à leur immunité naturelle et à la santé de leurs poumons.
⋅ Leur laver le nez avec parcimonie. Rien ne sert de nettoyer le nez de vos enfants quotidiennement quand ils commencent à grandir. Un nettoyage excessif enlève le mucus, riche en bonnes bactéries et en anticorps.
⋅ Adopter un animal de compagnie. Étonnant, non ? On se dit tous et toutes qu'un chien ou un chat ramène une quantité monstrueuse de bactéries à la maison et provoque des allergies. Mais sachez que plus tôt vos enfants seront confrontés à un animal, moindres seront les risques d'allergies respiratoires.
À découvrir sur le même sujet :
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/tous-pour-un/2018/04/17/depistage-des-allergies-quoi-quand-comment/
Les laisser se salir
Ce serait presque une bonne nouvelle pour vous, ô parents stressés par la santé de vos chers enfants.Vous allez pouvoir vous détendre, oublier votre obsession pour la propreté et prendre le temps de regarder vos enfants se blottir contre le chien, avaler leurs crottes de nez... bref, se salir !
Dr Pierre Popowski, Pour leur santé, laissez-les se salir !, aux éditions Leduc.s, paru en octobre 2017, 17 €. Disponible sur le site de l'éditeur.
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