
L’ANSES recommande aux adultes “de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga-3 et un poisson maigre”. Prétextant un apport conséquent en oméga-3, le poisson gras est préconisé. Mais pourquoi ne recommande-t-on pas plus de poisson gras ? La faute au mercure, ou plus précisément du méthylmercure !
Avalons-nous du poison lorsque nous mangeons du poisson ?
La consommation de poisson constitue la principale source d’exposition alimentaire de l’homme au méthylmercure. Le niveau de contamination varie en fonction des espèces de poisson mais celui-ci a tendance à être plus élevé pour les poissons gras. La concentration en méthylmercure augmente au fil de la chaîne alimentaire et les poissons gras sont souvent en bout de cette chaîne.Ce contaminant peut avoir un effet neurotoxique et peut générer des troubles comportementaux légers. Mais ne vous affolez pas ! Pour l’ensemble de la population, l’ANSES estime que l’apport en méthylmercure est inférieur à la dose journalière tolérable définie par l’OMS.
Au regard des bénéfices nutritionnels et des bénéfices sur la santé, l’ANSES n’interdit pas sa consommation mais a établi des recommandations de consommation, d’où le “1 poisson gras et 1 poisson maigre par semaine”.
Poissons gras et oméga-3
Le poisson gras, formidable source d'omega-3
Finalement, que sont les oméga-3 ? Depuis quelques années déjà, le terme “oméga-3” jouit d'une popularité certaine. On peut le retrouver inscrit sur le packaging de margarines, d’huiles ou encore de compléments alimentaires.
Les oméga-3 sont des molécules qui appartiennent à la famille des acides gras polyinsaturés, c’est-à-dire les bonnes graisses. Dans la famille des oméga-3 on retrouve le “papa”, l’acide alpha-linolénique (ALA). Notre organisme ne sait pas fabriquer l’ALA donc il faut l’apporter à notre corps via l’alimentation.
L’ALA permet la synthèse d’autres oméga-3, notamment deux “enfants principaux” : l’EPA (acide eicosapentaénoïque) et le DHA (acide docosahexaénoïque). Cette synthèse est cependant très faible : il faudra donc que notre alimentation apporte aussi de l’EPA et du DHA.
Les effets des oméga-3 sur notre corps
Des études ont permis de comprendre les effets protecteurs des oméga-3 : - Diminution du taux de triglycérides dans le sang - Diminution des risques de mort subite par arrêt cardiaque - Diminution du risque coronarien - Amélioration de la fonction contractile du muscle cardiaque - Augmentation du taux de HDL (“bon cholestérol”) - Diminution de la pression sanguine chez les personnes hypertendues - Participation au développement et au fonctionnement du système nerveux - Maintien d’une bonne vision - Amélioration des capacités d’apprentissage - Diminution de l’intensité de la dépressionEt les sources d'oméga-3 sont nombreuses. On dénombre les sources végétales comme l'huile de colza, de lin ou de noix ; les graines de lin, de chia, de chanvre, mais également les sources animales dont les fameux poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau ou encore la sardine.
Ainsi, si vous décidez de vous lancer dans une cure d'oméga-3, n'abusez pas du saumon et favorisez les sources végétales afin de limiter votre exposition au méthylmercure. Découvrez également les produits issus de filières proposant d'enrichir "naturellement" en oméga-3 l'alimentation des animaux d'élevage comme Bleu-Blanc-Coeur par exemple.
Alors que nos amis belges ont mis en place le remboursement de plus d'une vingtaine d'applications mobiles dédiées à la santé, l'Hexagone semble à la traîne. Mais tout n'est pas perdu. La Haute Autorité de santé (HAS) a rendu des conclusions positives quant au remboursement par l'Assurance Maladie de l'application Diabeo.
Diabeo, une appli au service des diabétiques
Chez les patients diabétiques de type 1 et de type 2 traités par insuline, le schéma basal-bonus - l’utilisation d’insuline lente couplée à un apport d’insuline rapide aux moments des repas en cas de besoin - est fréquent. Ce type de traitement a fait ses preuves, permettant au patient un meilleur contrôle de sa glycémie, et donc une amélioration conséquente de sa qualité de vie.
C'est pour cette raison que Diabeo a été créée. Cette application permet notamment au patient : - de l'aider à calculer les doses d'insulines lente et rapide, selon son alimentation et son activité physique d'après la prescription de son médecin, grâce au carnet électronique automatisé. - de renforcer le lien avec son médecin référent grâce notamment à la télétransmission automatique de ses résultats.
Diabeo, une appli pas comme les autres
Cette application est un dispositif médical dit de classe IIb, qui doit faire l'objet d'une prescription médicale et donc disponible uniquement sur ordonnance. Seul un professionnel de santé habilité peut l'activer.Diabeo propose à la personne souffrant de diabète un carnet de suivi connecté, informant en temps réel de son taux de sucre dans le sang, la glycémie. Cette application est bien évidemment accompagnée d'un patch collé sur le bras et d'un petit appareil, le lecteur de glycémie.
Elle propose au patient un carnet de suivi connecté de son taux de sucre dans le sang, la glycémie. L'application est couplée à un patch collé sur le bras et à un petit appareil, un lecteur de glycémie. Elle est utilisée à la fois par le malade et par l'équipe soignante.
Cette application a été développée par l'entreprise Voluntis, en collaboration avec le Centre d'études et de recherches pour l'intensification du traitement du diabète (CERIDT) ainsi que le laboratoire pharmaceutique Sanofi-Aventis.
Et le remboursement de Diabeo ?
Il va falloir faire preuve d'encore un peu de patience avant de pouvoir se faire rembourser les frais liés à cette application. Car si la HAS y est favorable, la décision finale de remboursement est soumise à la publication des résultats de l'étude médicale et économique menée depuis 2015.L'étude Telesage, menée sur notre territoire auprès de 700 patients diabétiques, permettra de valider ou non, l'efficacité du dispositif.
Une bonne nouvelle pour tous les diabétiques de type 2 avec obésité abdominale
Une étude coordonnée par le Dr Boris Hansel et le Pr Ronan Roussel, du service de diabétologie-endocrinologie et nutrition de l’hôpital Bichat-Claude-Bernard, AP-HP et du Centre de recherche des Cordeliers (Inserm/Université Pierre et Marie Curie, Paris Diderot, Université Paris Descartes) révèle qu’un e-coaching nutritionnel, c'est-à-dire une application web ou mobile d’accompagnement nutritionnel, améliore les habitudes alimentaires et l’équilibre glycémique de diabétiques de type 2 avec obésité abdominale.Comment s'est déroulée l'étude ?
L’équipe de recherche a testé l'outil d’e-coaching du programme « Accompagnement Nutritionnel de l’Obésité et du Diabète par E-coaching – ANODE » développé par MXS. Il associe un bilan nutritionnel informatisé et un accompagnement des patients en diététique et en activité physique. Les chercheurs ont choisi d'analyser la pertinence et l’utilité de cette application chez des patients diabétiques de type 2 par un essai randomisé bicentrique.L’étude ANODE a été ouverte à 120 volontaires, hommes ou femmes de 18 à 75 ans, diabétiques de type 2, présentant un excès de poids, en particulier abdominal, et possédant un accès internet. La durée d'observation est de 16 semaines.
Deux groupes ont alors été constitués : un groupe expérimental utilisant le programme ANODE et un groupe recevant uniquement des conseils nutritionnels.
Le détail de la recherche
Les chercheurs ont suivi l’évolution d’un score de qualité alimentaire sur 100 (Diet Quality Index-International, calculé avec un carnet alimentaire sur 3 jours) entre l’enquête 1 (J-20 à J-2) et l’enquête 2 (J100 à J118).En parallèle, ils ont mesuré l’évolution de l’ « HbA1c ou hémoglobine glyquée », c’est-à-dire l’hémoglobine liée chimiquement à du sucre, des facteurs de risque cardiovasculaires et des aptitudes physiques (mesure directe du VO2max).
A l’inclusion, les deux groupes étaient comparables : 67% de femmes âgées de 57 ans, avec un IMC de 33 et un score diététique de 53,4/100 en moyenne.
Les résultats du e-coaching nutritionnel !
Les résultats montrent que le score diététique a significativement augmenté dans le groupe e-coaching (+5,25 points) par rapport à l'autre groupe (-1,83) en moyenne. L’évolution des apports alimentaires y était plus favorable avec la réduction des apports lipidiques, en graisses saturées, en sodium et en « calories vides » (calories fournies par des aliments de faible densité nutritionnelle).Le poids des patients, leur tour de taille et l’HbA1c ont également diminué plus favorablement avec ce programme. Une perte de poids d’au moins 5% est observée respectivement chez 26% et 4% des sujets des groupes e-coaching et témoins. L’évolution des lipides plasmatiques et de la pression artérielle est similaire entre les groupes et le VO2max a augmenté de la même manière dans les deux groupes.
L'efficacité avérée de l'e-coaching nutritionnel
En conclusion, le programme e-coaching améliore, en 16 semaines, les habitudes nutritionnelles et l’équilibre glycémique de patients diabétiques de type 2. Il atteint son objectif en réduisant significativement le poids et le tour de taille. Ce programme, adapté aux patients, a également l’avantage d’être peu coûteux car totalement automatisé. Ces résultats encouragent ainsi le développement de l’e-coaching nutritionnel pour le suivi des patients diabétiques de type 2.Source :
http://presse.inserm.fr/mardi-14-novembre-journee-mondiale-du-diabete/29873/
Les Docteurs Clare Bailey et Sarah Schenker publient aux éditions Leduc Les nouvelles recettes antidiabète. Suite attendue du livre du Docteur Pierre Mosley, 8 semaines pour en finir avec le diabète sans médicaments, cet ouvrage ne serait pas qu'un livre de recettes. Selon le Docteur Réginald Allouche - auteur de la préface -, il s'agirait d'un livre « politique » qui nous inviterait à redécouvrir le goût des aliments achetés au primeur du quartier et à retrouver le plaisir de cuisiner grâce à de succulentes recettes.
Des recettes pour lutter contre le diabète de type 2
Le Dr Pierre Mosley l'a brillamment démontré dans son ouvrage, il est possible de prévenir et de renverser un diabète de type 2 grâce à un régime adapté. Tout partirait de la graisse viscérale - autour de la sangle abdominale -, particulièrement néfaste car elle obstrue le foie et le pancréas, organe responsable de la production d'insuline permettant de réguler le taux de sucre dans le sang. Donc, dès que cette graisse s'installe, vous devenez potentiellement un sujet à risques.Ce régime appelle à une réduction conséquente des calories ingérées au quotidien. Une perte de poids rapide favorise en effet une baisse puis un maintien du taux de glycémie. Il ne s'agit pas seulement de réduire son apport calorique, mais de repenser son alimentation et ses habitudes de consommation.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2017/11/14/le-diabete-de-type-2/
Une cuisine méditerranéenne
Les recettes proposées par les Docteurs Bailey et Schenker s'inspirent très largement de la cuisine méditerranéenne, alimentation pauvre en glucides et en féculents mais riche en légumes, fruits, oléagineux (noix, noisettes, amandes...) et poissons. Un régime facile et plaisant en somme.Voici les sept commandements du régime méditerranéen :
1- Les féculents « blancs » tu éviteras, le pain, les pâtes, les pommes de terre et le riz tu réduiras.
2- Les sucreries tu oublieras.
3- Les légumes tu consommeras, et en grande quantité.
4- 1 à 2 portions de fruit chaque jour tu mangeras.
5- Le plein d'aliments riches en bonnes protéines tu feras (poisson gras, œufs, fruits de mer, tofu, soja...)
6- Des produits laitiers, des bonnes matières grasses et des huiles tu consommeras. Huile d'olive, yaourts, fromages, avocats ne sont pas à éviter.
7- Du vinaigre tu abuseras, car oui, le vinaigre aide à la perte de poids et à la diminution de la graisse viscérale.
Des recettes pour tous les goûts
Vous découvrirez dans ce livre une multitude de recettes relativement simples et bon marché. Nous avons sélectionné pour vous nos découvertes les plus appétissantes :Le wrap de salade saumon-avocat
La salade grecque
Dr Clare Bailey et Dr Sarah Schenker, Les nouvelles recette antidiabète, Leduc.s éditions, parution le 17 novembre 2017, 19 €, disponible en prévente sur le site de l'éditeur.
Contenu relu et validé par une diététicienne Dietis.
Diabète et innovations digitales
Tout d'abord, quelques chiffres préoccupants qui rendent la prévention, le suivi et le traitement du diabète indispensables ! Le diabète touche près d'1 Français sur 20. 1 personne sur 5 n'a pas conscience de sa maladie. Le nombre de diabétiques a été multiplié par 4 en une trentaine d'années : de 108 millions de personnes touchées en 1980 à près de 422 millions en 2014. Le diabète est un fléau qui fait mourir une personne toutes les 7 secondes dans le monde.Du coup, à l'occasion de la journée mondiale du diabète, un DataCare Breakfast sur le thème du diabète prend tout son sens. Au sein des locaux NUMA, à Paris, des solutions tech ont été présentées. Revenons sur trois d'entre-elles.
1. Mesurer la glycémie sans douleur
De fait, mesurer sa glycémie plusieurs fois par jour peut être contraignant et douloureux. Certaines personnes ressentent même une sorte de honte vis-à-vis des autres. Pour toutes ces raisons, on remarque que, bien souvent, l’observance des diabétiques n’est pas optimale. Ils ne mesurent pas leur glycémie ou la mesurent peu souvent. Par conséquent, les injections d’insuline qui en découlent ne sont donc pas forcément adaptées, et elles peuvent aboutir à des hypoglycémies ou des hyperglycémies.L'intérêt de K’Watch prend alors tout son sens. Minh Le, Directeur Général de PKvitality présente K’Watch. C'est un tout nouveau glucomètre. Il se présente sous forme d'une montre : c’est le premier de ce type !
Ainsi, K’Watch permet de gommer les inconvénients du suivi. C’est un outil qui accompagne au quotidien la personne diabétique, dans toutes ses activités et qui mesure la glycémie sans douleurs, en quelques secondes.
En clair, s’il fallait donc résumer la K’Watch en quelques mots ce serait : indolore, simple, discret, invisible, précis. Disponibilité : 2019-2020
2. Prédire sa dose d'insuline
Tout au long de la journée, les diabétiques doivent prendre des décisions sur leur traitement. Quelle quantité d’insuline injecter par rapport à l’activité que je projette de faire ? Par rapport au repas que je viens de prendre... ? Et ces questions génèrent souvent beaucoup de stress.Stéphane Bidet, CEO et co-fondateur de Healsy_life a la réponse à cette problématique. Il nous parle de son application Healsy qui permet de prédire la glycémie chez un diabétique, à 2 heures.
De fait, elle est capable de donner des recommandations au patient en fonction de ce qu’il vit, ce qu’il projette de faire et de ce qu’il consomme. De plus, K’Watch permet d’anticiper les hypoglycémies et les hyperglycémies et d’expliquer l’action optimale pour les éviter ou réagir en cas de survenue.
Encore une nouveauté : découvrez Diabilive !
3. Dialoguer avec des robots
De fait, poser un diagnostic le plus tôt possible est essentil dans la plupart des maladies chroniques. C'est pourquoi Olivier Thuillart, co-fondateur, est venu présenter l’intérêt de ces robots conversationnels dans le suivi des pathologies chroniques dont fait partie le diabète.Nextstep-Sante conçoit et développe des chatbots en santé, via son entité Botdesign.
Qu’est-ce qu’un chatbot ?
Les chatbot sont des petits logiciels que l’on retrouve sur les messageries instantanées. Ils interagissent de manière rapide et intuitive avec les utilisateurs. Ce modèle a été appliqué à la santé pour informer le patient, l’accompagner dans son observance.Ainsi, ce chatbot, permet d’apporter de l’information mais aussi d’accéder à un diagnostic. Il est rédigé par des professionnels de santé (médecins, infirmières…), avec l’aide également de patients.
Source : Centre régional d'information des Nations Unies pour l'Europe occidentale
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