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Sans vouloir entrer dans une polémique présidentielle, nous voulions juste rappeler quelques faits parfois oubliés sur l’alcool.

1 - L’alcool apporte des calories

Car comme les macronutriments (glucides, lipides, protéines), l’alcool est source d’énergie pour notre organisme (7 kcal/ g d’alcool). Seulement celui-ci ne sait pas comment utiliser cette énergie, et le métabolisme de l’alcool se fait au détriment de celui des autres macronutriments. Au final, notre organisme stocke des graisses et notre tour de taille s’en ressent. Ajoutez à cela la présence de sucres dans les boissons alcoolisées et l’alcool qui ouvre l’appétit… Et les calories s’accumulent !

2 - L’alcool augmente le risque de développer certaines maladies

En effet, même à faible dose, l’alcool a un effet délétère sur notre santé, qui peut se traduire par le développement d’un cancer (foie, voies aéro-digestives, sein), d’une cirrhose ou de maladies cardio-vasculaires. Pour rappel, en France chaque année, 15 000 décès par cancer sont attribuables à l’alcool et celui-ci représente la deuxième cause évitable de mortalité par cancer après le tabac selon l’OMS.

3 - les boissons alcoolisées contiennent toutes… de l’alcool !

Même si le degré alcoolique, c’est-à-dire la quantité d’alcool pur contenu dans 100 mL, varie d’une boisson à l’autre, toutes contiennent de l’alcool. Vin, digestif, champagne, cocktail, bière, cidre, champagne, apéritif… la famille des boissons alcoolisées est grande. Pour se repérer, sachez qu’un verre standard, tel que servi dans les bars ou restaurants, contient tout le temps la même quantité d’alcool pur, environ 10 g.

4 - L’alcool altère les réactions de notre organisme

En modifiant le fonctionnement de notre cerveau, l’alcool a des répercussions sur nos réflexes, notre comportement, notre humeur, notre vision, etc. Les effets de l’alcool sur notre organisme sont nombreux et peuvent avoir des conséquences graves, pour soi et les autres. Alors prudence.

N’oubliez jamais : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Pour plus d’informations sur l’alcool, consultez le site le site Alcool Info Service.

Sources

- Observatoire des aliments. - Manger bouger. - E-cancer. - Securite-routiere.gouv.

Depuis les années 80 et notamment les travaux de trois chercheurs américains (récompensés l’année dernière par le Prix Nobel de Médecine), le monde scientifique comprend mieux les mécanismes qui régissent notre horloge biologique. Notre horloge biologique est réglée sur un rythme de 24 heures et ce cycle circadien a un impact sur de nombreuses fonctions de notre organisme mais également nos capacités cognitives, notre comportement alimentaire, notre humeur et notre mémoire.

La chronothérapie

Parce que notre organisme va répondre différemment en fonction du moment de la journée, la médecine s’est penchée sur le sujet pour adapter les moments de prise de certains médicaments au potentiel de réponse de notre organisme. Un exemple reconnu est celui de la chronothérapie dans le traitement du cancer : initiée par le Professeur Lévi, cette approche consiste à adapter le moment d’administration du traitement au rythme de l’organisme pour avoir une réponse optimale. En effet, suivant leur heure d’administration, l’efficacité de certains traitements anti-cancéreux peut être doublée tandis que leur toxicité peut être divisée par 5 !

Inflammation et horloge biologique

Aujourd’hui les recherches sur le sujet continuent. Une équipe française vient ainsi de faire une nouvelle avancée en liant inflammation et horloge biologique. En s’intéressant au cas de l’hépatite fulminante (une hépatite grave, généralement liée à une accumulation de toxiques dans le foie et qui aboutit en quelques heures à la destruction des cellules hépatiques), les chercheurs ont fait une double découverte : l’intensité de l’inflammation varie en fonction du moment de la journée et une protéine impliquée dans la régulation de notre rythme circadien présente en plus une activité anti-inflammatoire.

Vers de nouvelles pistes

Ces découvertes ouvrent de nouvelles pistes de recherches pour toutes les maladies qui impliquent une inflammation de l’organisme, comme par exemple la péritonite, le diabète ou l’athérosclérose.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/maladies-chroniques/2018/04/20/tout-savoir-sur-latherosclerose/

Même si nous n'en sommes pour le moment qu’à l’étape du laboratoire de recherche, la finalité reste le patient et l’amélioration de la prise en charge de sa maladie.

Sources

- Les Echos, - CNRS, - Inserm, - Communiqué de presse, Inserm, "L’horloge biologique, un allié de taille dans la lutte contre les maladies inflammatoires ?"

Notre quotidien ô combien tourbillonnant et stressant a un impact négatif sur la qualité de notre sommeil. Difficulté à s'endormir, mouvements incessants une fois au lit, réveils nocturnes font de nos nuits autrefois si reposantes de véritables moments de stress. Et la fatigue s'accumule, jouant sur nos humeurs et nos capacités, raison pour laquelle il est important de se réconcilier avec l'oreiller. Voici deux dispositifs connectés pour insomniaque sceptique !

Petit Bambou, méditer et trouver le sommeil

L'application Petit Bambou, dédiée à la méditation, propose depuis peu dix séances consacrées au sommeil et à la sophrologie afin de (re)trouver le sommeil. Chacune des séances dure de 12 à 25 minutes et peut être faite quand bon vous semble, durant la journée (assis à votre bureau, dans les transports...) ou même au beau milieu de la nuit. Pour ne pas être dérangé, il est possible de télécharger les séances et de s'y adonner ensuite en mode avion. Tout est mis en place pour vous apaiser ! Un programme développé par Clémence Peix Lavallée, auteur du livre Bien dormir sans médicaments.

Comment faire ?

Il faudra tout d'abord renseigner son rythme biologique lors d'une première session. Viendront ensuite nombre de conseils quant au lâcher-prise, à la respiration, à la détente.

Abonnement : Si vous vous abonnez directement sur le site, vous avez le choix entre un abonnement mensuel à 6,99 € par mois ou un abonnement annuel à 59,88 €, soit 4,99 € par mois. Si l'abonnement provient de l'application sur iOS ou Android, l'abonnement est semestriel : 42 € pour 6 mois. Pour les plus frileux, 8 séances d'initiation sont proposées gratuitement.

Disponible sur iOS et Android.

DODOW, petite veilleuse hypnotique

Petit galet blanc et rond, Dodow est une veilleuse qui projette une lumière bleutée sur le plafond de la chambre. Peu à peu, votre respiration et vos pensées se calent sur le halo de lumière qui augmente et diminue...

Explications :

  1. Touchez le dessus du Dodow : une fois pour activer le mode 8 minutes, deux fois pour le mode 20 minutes
  2. Un halo bleu se projette sur le plafond. Inspirez quand la lumière s’étend, expirez quand elle rétrécit
  3. Dodow s’éteint tout seul au bout de 8 ou 20 minutes. Vous pouvez aussi l’éteindre en le touchant pendant 1 seconde
Calée sur son rythme, la respiration passe de 11 à 6 mouvements par minute tandis que la focalisation sur le halo bleu produit un effet hypnotique. Quelle que soit la durée de la séance choisie, la sensation de paupières lourdes est quasi immédiate.

A qui s’adresse Dodow ?

A tous ceux qui ont : - des problèmes de stress - des pensées trop envahissantes - des insomnies chroniques - des réveils nocturnes

Et, ça marche ?

Manifestement oui. Le témoignage de Get A Life est sans appel : de sceptique, le bloggeur est passé au stade convaincu et accro en 2 mois. Même son de cloche unanime chez Le Cabot. Chez Dodow, il y a la garantie "endormi ou remboursé" dans les 20 premiers jours d’utilisation ! Nous allons le tester pour vous et nous vous en reparlerons. A bien vite !

Disponible en 48 heures pour 49 euros.

Le régime sans gluten

Sans intolérance particulière, un régime alimentaire doit être équilibré. Les régimes d’éviction ne devraient donc être suivis que sur prescriptions médicales. Le régime sans gluten nie complètement ce principe. Il est, en effet, suivi par des millions de personnes dans le monde sans aucune recommandation ni suivi médical.

L’engouement pour ce régime sans gluten crée un déséquilibre alimentaire et peut être la cause de présence de métaux lourds dans l’organisme. Enfin, n’oublions pas le marketing. Le régime sans gluten rapporte gros !

Manger sans gluten procure un véritable mieux-être chez beaucoup de personnes qui le suivent. Un nombre croissant de consommateurs qui ont choisi cette alimentation déclarent se porter mieux : confort digestif retrouvé, diminution des douleurs abdominales, des ballonnements, etc.

Déséquilibre alimentaire

Il existe trois degrés de souffrance au gluten : la sensibilité, l’intolérance et l’allergie. Avec le régime sans gluten, à long terme, une personne sensible deviendrait une authentique intolérante au gluten, l’éviction n’arrange donc en rien la sensibilité. De plus, ce régime entraîne surtout un déséquilibre alimentaire. « Un régime strictement sans gluten, faute de bilan préalable et de suivi par un spécialiste, entraîne des déficits d’apports, selon le médecin nutritionniste Hervé Robert, notamment en fibres, en protéines, en vitamines B1, B3 et B6, en fer zinc, magnésium, phosphore et potassium, présents dans le pain et les pâtes ».

Cœur et arsenic

Une étude publiée dans le BMJ a montré qu’un régime sans gluten pouvait avoir des conséquences néfastes sur le système cardiovasculaire. En effet, les fibres auraient un pouvoir protecteur sur le système cardiovasculaire. Pour en bénéficier, les adeptes de ce régime devraient consommer du riz complet, des fruits et des légumes, riche en fibres. Ce qui n’est pas le cas pour beaucoup. Enfin une autre étude a montré que le régime sans gluten en remplaçant le blé par la fleur de riz, qui accumule des métaux toxiques favorise un taux près de deux fois supérieur à la moyenne d’arsenic et de mercure dans les urines des personnes suivant ce régime .

Phénomène de mode ?

En France, le régime sans gluten compte entre 5 et 6 millions d’adeptes environ tandis que 660 000 personnes sont véritablement intolérantes au gluten.

C’est donc un phénomène de mode plus qu’une indication médicale. Ce régime est une véritable aubaine pour les industriels. Les produits estampillés sans gluten (un épi de blé dans un rond rouge barré) représentent en chiffre d’affaires en France d’environ 50 millions d’euros en 2016, aux Etats-Unis le marché est passé de 973 millions de dollars en 2014 à 2,3 milliards de dollars estimés en 2019. On prévoit au niveau mondial, un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros d’ici 2020. L’ascension de ces produits ne ralentit pas alors qu’ils affichent des prix deux à trois fois supérieurs aux produits classiques.

Pas meilleurs pour la santé !

Selon une étude de 60 millions de consommateurs, il y a dans ces produits plus d’additifs (E464 ou E330, certains produits pouvant en contenir jusqu’à 6 !) pour remplacer l’effet liant du gluten et moins de protéines. De plus, beaucoup de ces aliments sont reconstitués, bourrés de sucres en tous genres : sirops de glucose, glucose-fructose, fructose, sirop d'agave...

Mieux vaut donc privilégier les recettes maisons et faire attention aux compositions des produits que vous achetez si vous mangez sans gluten.

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.