
Chaque matin, c'est pour nombre d'entre nous une véritable mission que de se lever de notre lit ô combien confortable. Si nous avons autant de mal à sortir du lit, c'est peut-être que nous manquons de sommeil.
Pourquoi est-ce important de dormir ?
Lorsque nous dormons, notre corps se repose, se régénère physiquement. Nous récupérons de la fatigue accumulée au cours de la journée. La respiration, la digestion et le rythme cardiaque ralentissent, les muscles se relâchent. On est tout mou ! Nous produisons également moins d’urine. Le sommeil se divise en cycles, d’environ 1 h 30. Chaque cycle comporte 3 phases : sommeil léger, sommeil profond, puis paradoxal. C’est au cours de cette dernière phase qu’est sécrétée l’hormone de croissance, indispensable comme son nom l’indique pour que l’enfant grandisse bien. Mais ce n’est pas tout ! Le sommeil nous permet aussi de récupérer de la fatigue nerveuse, de « trier » les innombrables informations que notre cerveau a dû traiter dans la journée, puis de les stocker en créant de nouvelles connexions nerveuses, et ainsi de développer notre mémoire.
Pourquoi se frotte-t-on les yeux quand on a sommeil ?
Nos yeux sont protégés par un film lacrymal, composé d’une couche aqueuse et d’une fine couche grasse qui empêche les larmes de s’évaporer et donc les yeux de se dessécher. Pour que les yeux fonctionnent bien, il faut que ce film soit en parfait état. C’est pourquoi, sans nous en apercevoir, nous clignons très souvent des yeux. Cela permet aussi de les débarrasser des toutes petites impuretés qui pourraient s’y fixer. Lorsque nous sommes fatigués, sans que nous en prenions conscience, nous clignons moins souvent des yeux. Irrités, ils se mettent à piquer. Par réflexe, nous nous frottons les yeux, ce qui a pour effet d’activer les glandes de Meibomius, des glandes sébacées situées dans l’épiderme des paupières qui sécrètent un corps gras. Le film qui protège les yeux se reconstitue. En les frottant, par ailleurs, nous repoussons poussières et autres intrus qui se sont accumulés à la surface de l’œil. Ils seront évacués par les larmes.Pourquoi doit-on se coucher tôt ?
Pour que le corps fonctionne bien, il a besoin d’un nombre d’heures de sommeil minimal, qui peut varier d’un individu à un autre mais qui généralement est évalué à 18-20 heures pour un nourrisson, 9-10 heures pour un adolescent, 7-8 heures pour un adulte. Or il est rare que nous vivions en dehors de toute contrainte horaire… Le réveil sonne et il faut se lever ! Pour que le temps de sommeil minimal soit respecté, il faut donc calculer l’heure du coucher en fonction de l’heure du réveil. Et cela peut conduire à se coucher tôt ! Une équation simple que la plupart des adolescents ont bien du mal à faire…
Pourquoi a-t-on des cernes lorsqu’on est fatigué ?
Sous nos paupières, entre autres, circule un liquide translucide, issu du sang : la lymphe. À la différence du cœur, le système lymphatique n’a pas de pompe. Elle circule grâce aux battements cardiaques et aux contractions des muscles. Lorsque nous dormons, cœur et muscles fonctionnent au ralenti, et la lymphe stagne. Cet excès de liquide déforme légèrement la peau sous nos yeux et forme des « poches ». Normalement, tout se remet en place rapidement au réveil. Mais lorsque nous sommes trop fatigués, le liquide ne circule plus, ou mal. Les poches restent. Le sang, lui aussi, circule mal. Or la peau des paupières est bien plus fine que sur le reste du corps (0,5 mm contre 5 mm sous la plante des pieds). Les capillaires, de tout petits vaisseaux sanguins qui irriguent cette zone, affleurent et sont donc bien plus visibles. Et font paraître les cernes plus ou moins sombres, brunes ou marron selon la couleur de la peau.Pourquoi devient-on somnambule ?
Somnambule, cela signifie se promener en dormant. Pourquoi certaines personnes (majoritairement les enfants, et les garçons plus que les filles) se lèvent-elles la nuit alors qu’elles sont en phase de sommeil profond pour déambuler dans la maison, les yeux ouverts ? Eh bien on ne le sait pas ! Et le lendemain, tous frais et reposés, ces promeneurs nocturnes ne se souviennent de rien… Il semblerait que cela soit génétique. Un ancien somnambule aurait d'ailleurs plus de chances d’avoir un enfant somnambule. En tout cas, même si on a trouvé cela fascinant, effrayant, ou diabolique, cela n’a rien de grave et cela passe souvent avec le temps.
Pourquoi ne faut-il pas regarder d’écran avant de dormir ?
Quand la nuit tombe et que la lumière décroît, une petite glande située dans le cerveau produit une hormone, la mélatonine, qui indique au corps qu’il doit se reposer. Or les écrans (tablettes, télévision, smartphones, etc.) produisent une lumière bleue qui altère la production de mélatonine. Le cerveau est en quelque sorte dupé. Il croit que c’est encore le jour, et retarde le moment de l’endormissement.La Ligue contre le cancer en 3 chiffres :
103 Comités, 100 Millions d’euros de budget et une quadruple mission : recherche, aide sociale, prévention-dépistage et mobilisation de la société face au cancer. Cette année, la Ligue contre le cancer fête son centenaire.Pour vous, LQDP est allé à la rencontre d’un comité de la Ligue. Son fonctionnement, son engagement et ses actions sur le terrain. Enquête à Amiens, au Comité de la Somme.
Mars bleu. Des milliers de petits rosiers en boutons de toutes les couleurs vont être vendus au profit du mois de la prévention du cancer colorectal. Amiens, vendredi 9 : la commande pour la ville de Péronne est prête : 150 rosiers ! Le coffre et les sièges à l'arrière de la voiture d’un bénévole sont remplis. Les bénévoles ont prévu de les vendre sur le marché pendant le week-end. Pourvu que le temps soit au rendez-vous !Fort de 630 000 habitants, le département de la Somme compte un Comité de la Ligue situé à Amiens. Constitué de 50 bénévoles qui ne comptent pas leur temps, d’un salarié à plein temps (secrétaire-comptable), d’un salarié qui se partage entre le Comité de la Somme et de l’Oise (chargée de prévention) embauchée depuis 15 jours et d’une tabacologue (prestation de 8 heures par semaine), il affiche un budget de 450 000 euros uniquement financé par des dons, des legs privés (aucun financement public et presque pas d’aide d’entreprises) et toutes les actions au niveau du comité (thé dansant, loto, paquet cadeau dans grands magasins…)
La Ligue contre le cancer, premier financeur non gouvernemental de la recherche
En 2017, plus de la moitié du budget du Comité de la Somme, soit près de 250 000 euros, a été reversé à la recherche. Le choix des projets est validé par un organisme indépendant de chercheurs (Septentrion pour la région des Hauts-de-France). Cette aide soutient des laboratoires de recherche nationaux ou régionaux aux équipes labellisées.Au niveau national, 909 projets de recherche ont été soutenus en 2016. Un exemple prometteur : depuis le printemps 2017, les recherches de l’équipe labellisée de Patrick Mehlen (Inserm 1052, CNRS UMR 5286, Lyon), soutenue depuis 15 ans par la Ligue, ont abouti au démarrage d’un nouvel essai clinique de phase avec NP137, un nouvel anticancéreux qui ouvrira peut-être la voie de la guérison contre un grand nombre de tumeurs solides.
#Enguerrecontrelecancer
Il n’y a pas de petit don
La moitié des 200 000 euros restant est consacrée aux campagnes d’appels de don par courrier postal. Cette somme peut paraître élevée mais elle est indispensable non seulement au bon fonctionnement du Comité mais tout simplement à son existence. 5 à 6 campagnes par an sont adressées à environ 20 000 contacts.Si vous recevez un de ces courriers, vous saurez désormais que derrière celui-ci se cache beaucoup d’espoir et d’énergie pour aider les malades et soutenir la recherche. Sachez aussi que les dons commencent à 5 euros et que toute somme, même modeste, compte.
Au niveau national, en 2016, 12 100 nouvelles familles ont été aidées financièrement.
L’autre moitié est destinée à l’aide sociale et à l’ensemble des actions sur le terrain.
L’aide sociale
Chaque mois, le Comité examine les dossiers suivis par les assistantes sociales et aident les malades ou les familles de malades (entre 150 et 800 euros en moyenne par famille). Ces aides complètent celles de l’état ou du département. En cas d’urgence, le Comité intervient en 24 heures pour régler une chambre d’hôtel, une facture EDF, des repas chauds… En 2017, 45 000 euros a permis à plus de 150 familles de la Somme en grande difficulté financière d’être soutenu dans leur quotidien.Sur le terrain
– Chaque semaine, des permanences sont assurées au CHU d’Amiens et à l’hôpital de Péronne. Des ateliers de « soins supports » : art-thérapie, activité physique adaptée, conseil en image, sophrologie, consultation et accompagnement diététique… sont également organisés dans le département et sont gratuits. Par ailleurs, faisant le relais entre la Ligue et les personnes défavorisées, des « ambassadrices santé » multiplient les actions : permanences dans les maisons de quartier, les centres sociaux…– Prévention dans les écoles : c’est la grande nouveauté de cette année ! Nous venons d’embaucher une Chargée de prévention qui va travailler en lien avec les écoles primaires et les collèges. Il n’y a pas d’âge minimum pour s’informer
– Par ailleurs, la prévention, l’accompagnement et le contact avec les malades sont ponctuées par des opérations d’envergure nationale telles que :
MARS BLEU : cancer du côlon 1 journée à Amiens, à Friville-Escarbotin, Flixecourt, Nesle, Abbeville Programme d’une journée : prévention avec 1 animation (colon gonflable) et discussion avec un professionnel de santé (cancérologue), l’ADEMA (association de défense des maladies) et la Mutuelle Générale
OCTOBRE ROSE : cancer du sein Depuis 2 ans, un courrier est adressé à toutes les femmes entre 50 et 74 ans. Si elles n’ont pas de moyen de locomotion, les bénévoles sont prévenus et se chargent de les véhiculer.
RELAIS POUR LA VIE En 2019, avec le soutien logistique de la ville d'Amiens, aura lieu le premier Relais pour la vie dans la Somme. Cet événement sportif et solidaire, en hommage aux patients atteint de cancer, rassemblera marcheurs et coureurs qui se relayent, 24 heures non-stop sur une piste réservée afin de collecter des fonds.
LABEL « ESPACE SANS TABAC » Nous signons des conventions avec les municipalités pour interdire de fumer dans certains espaces publics extérieurs afin de lutter contre le tabagisme passif, réduire l’initiation au tabac des jeunes, promouvoir l’exemplarité et préserver l’environnement.
La lutte continue
Le Comité de la Somme est constitué d’un président : Jean-Pierre Viénot (qui consacre 2 jours par semaine à la Ligue depuis 8 ans) ; d’une vice-présidente : Michèle Podevin (au moins 2 jours par semaine depuis 20 ans) et d’une secrétaire générale : Nelly Pasquet (au moins 2 jours par semaine depuis 4 ans).Cette année, on a augmenté les recettes pour la recherche : 130 000 euros en 2016, 243 000 en 2017. « C’est une grande fierté pour nous » confie Jean-Pierre Viénot et « ces résultats encouragent et motivent les bénévoles, qui sont souvent des malades en rémission. »
Pour le centenaire de la Ligue, nous consacrons un effort tout particulier à la prévention en lançant un programme de formation de bénévoles. Nous comptons beaucoup sur ce programme et sur l’action de notre nouvelle recrue pour faire diminuer le nombre de nouveaux cas, malheureusement encore trop nombreux dans notre région.
90 rosiers ont été vendu sur le marché de Péronne malgré un temps capricieux. D’autres bénévoles se mobilisent pour le week-end prochain.
Pour faire un don ou proposer ses services : 03 22 45 37 37 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
« Il est essentiel de prendre un temps de réflexion sur ses nouvelles aspirations professionnelles, souligne Aline Bailly, responsable de la Maison des patients et des proches de l’Institut Curie. Avec le cancer, le bouleversement émotionnel est tellement intense que les priorités changent ». Changement de point de vue, de valeurs, volonté de s’investir dans une activité qui ait plus de sens, plus humaine et altruiste, beaucoup de patient(e)s se tournent vers la reconversion professionnelle. La Maison des patients et des proches propose d’échanger avec des interlocuteurs compétents pour anticiper ce virage pro lors d’ateliers de reprise d’emploi animés par les assistantes sociales de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Ile-de-France. Les patients sont aussi invités à participer à des ateliers théâtre pour booster la confiance en soi.
Le temps partiel thérapeutique
Celles et ceux qui décident de reprendre leur poste dans l’entreprise peuvent solliciter un temps partiel thérapeutique. Il est prescrit pour une durée de trois ans maximum par l’oncologue ou le médecin traitant puis validé par le médecin-conseil de l’Assurance maladie. Pendant toute la durée du temps partiel thérapeutique, l’employeur rémunère son salarié en fonction des heures travaillées et la caisse de Sécurité sociale lui verse des indemnités journalières. Une disposition qui fut nécessaire pour Valérie, 49 ans, encore harassée par la fatigue. « La plupart de mes collègues considérait le cancer comme une histoire ancienne, comme si tout était réglé et qu’il n’avait jamais existé. C’était troublant… Je devais redoubler d’efforts pour masquer la fatigue toujours présente, les journées étaient très longues ». La fatigue n’est pas la seule à jouer les « prolongations » après la fin des traitements. La douleur, les troubles du sommeil et de concentration, (liés à la radiothérapie, à la chimiothérapie ou à la chirurgie) persistent plusieurs mois.Solliciter la médecine du travail
Le salarié, suite à son arrêt maladie, peut aussi demander un aménagement du poste de travail voire un changement de poste. Il est alors nécessaire de solliciter une visite de pré-reprise dans son entreprise par la médecine de travail. Celle-ci préconise alors l’allégement de la charge de travail, la modification des horaires de travail ou l’autorisation de s’absenter pour se rendre à ses rendez-vous médicaux de suivi. Cette démarche donne l’avantage d’anticiper les difficultés du retour à l’emploi tant pour le salarié que pour l’employeur qui est ainsi en mesure de mieux évaluer la redistribution de la charge de travail et ses conséquences sur l’équipe. Un aménagement qu’aurait aimé anticiper Claude, 54 ans : « je n’ai pas osé parler des difficultés quotidiennes au travail qui me semblaient insurmontables alors que je venais de vaincre un cancer… Finalement ce fut un collègue, qui avait lui aussi vécu un cancer plusieurs années auparavant, qui m’aida à entamer le dialogue avec mon employeur et changer de poste. »
L’alimentation joue un rôle prépondérant contre le cancer, même après en avoir vaincu un. De façon plus générale, l’hygiène de vie reste un point essentiel pour éviter les récidives.
Une bonne hygiène de vie pour éloigner le cancer
1 - Maintenir un poids stable (IMC entre 18.5 et 25), car la graisse abdominale augmenterait le nombre de cancer de l’œsophage, du rein, du sein, du côlon, de la vésicule biliaire. La graisse abdominale crée en effet un déséquilibre abdominal, en favorisant la libération d’hormone de croissance, qui induit le développement de cellules cancéreuses. 2 - Pratiquer une activité physique régulière, même modérée, pour réduire le risque de certains cancers (comme le cancer colorectal). 3 - Eliminer le tabac, qui est responsable de 90 % des cancers du poumon et impliqué dans les cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'œsophage, de l'utérus, des reins et de la vessie. L’arrêt du tabac prévient de fait tous ces cancers.Cancer du sein et alimentation : les 7 règles d'or
1 - Eviter la consommation de graisses et de sucres à index glycémique élevé
Limiter ainsi les aliments à goûts sucrés, les boissons types sodas, les aliments avec du sucre ajouté. Limiter également les aliments raffinés (pain blanc, pâtes blanches..) et préférer les aliments complets. Enfin, faire autant que possible l'impasse sur les aliments trop gras (frites, chips par exemple), limiter les graisses d’origine animale et favoriser celle d’origine végétale.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/bien-manger/aliments/2017/12/11/tout-savoir-sur-lindice-glycemique-en-7-points/
2 - Favoriser la consommation de légumes, de fruits, de céréales complètes et de légumes secs
Les fibres contenues dans ces aliments protègent du cancer colorectal. Les minéraux, les vitamines et les composés phytochimiques présents protègent l’organisme des agents toxiques qui endommagent les cellules. Exemple : chez les rongeurs, les anthocyanes des myrtilles diminuent les tumeurs colorectales, les lycopènes des tomates diminuent le nombre de tumeurs de la prostate, les flavonoïdes et les pectines des pommes diminuent le nombre de tumeurs du foie, du poumon et du côlon… Varier au plus possible son alimentation pour avoir tous ces constituants dans son assiette.3 - Limiter la consommation de viande rouge et éviter la charcuterie
Ces deux types d’aliments favorisent en effet l’apparition du cancer colorectal. Les recommandations sont de ne consommer de la viande rouge qu’une à deux fois par semaine, et la charcuterie doit être consommée occasionnellement. Privilégier les poissons, les crustacés, les mollusques ou bien la volaille.4 - Limiter la consommation d’alcool
L’alcool est responsable de l’apparition de nombreux cancers. Limiter sa consommation à 1 à 2 verres maximum par jour.5 - Limiter les produits salés
Le sel et produits salés favorisent en effet l’apparition du cancer de l’estomac. Au lieu du sel, préférer les épices et aromates pour parfumer les préparations. Limiter enfin les produits tels que les snacks, les chips, les produits de salaison.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/cancers/2019/02/17/cancers-lies-a-lobesite-explosent-chez-les-moins-de-50-ans/
6 - Eviter les compléments alimentaires
Les compléments trop concentrés pourraient en effet favoriser le risque de cancer, au lieu d’avoir un effet protecteur. Néanmoins, certains compléments sont possibles pour un temps donné et pour un but précis, mais pas pour prévenir les cancers. Demander conseil aux professionnels de santé.7 –Favoriser l’allaitement pour les mamans
Les recommandations sont d’allaiter son enfant six mois, puis de le diversifier. L’allaitement est protecteur du cancer du sein.Les recommandations précédentes s’appliquent aussi pour les personnes ayant eu un cancer.
Ne pas hésiter à demander conseil à son médecin ou diététicien pour plus d’informations sur l'alimentation.
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