Blue Flower

Tout savoir sur l'avoine : ses vertus, ses bienfaits, ses propriétés et ses valeurs nutritionnelles.

Description de l'avoine

L’avoine est une céréale de forme allongée et de couleur brune. C’est une plante bisannuelle appartenant à la famille des Poacées. D’origine asiatique, elle a été utilisée pour ses vertus médicinales. Elle est consommée majoritairement dans les pays anglo-saxons ou nord européens sous forme de flocon, de porridge ou de gruau. Elle peut également être utilisée pour la confection de biscuits ou de bière.

Variétés d'avoine

Il existe différentes variétés d’avoine. Le choix de la variété se fait en fonction de la résistance variétale aux maladies et au rendement, ou bien du débouché alimentaire (humain ou animal) entre autres.

Les principales variétés sont :

– Avoine noire : elle est utilisée pour l’alimentation des animaux en France.

– Avoine blanche : c’est le type le plus cultivé dans le monde. Elle est utilisée principalement pour l’alimentation animale, mais on la trouve aussi dans l’industrie agro-alimentaire pour la fabrication de gruau d’avoine.

– Avoine jaune : elle est très peu consommée en France.

– Avoine nue : elle est utilisée dans l'industrie agro-alimentaire pour la confection de biscuits ou de barres de céréales. Elle est aussi utilisée pour l’alimentation animale (volailles ou porcelets). L’industrie de synthèse s'intéresse également à cette variété en les incorporant dans leur cosmétique, leur médicament ou tout autre produit diététique.

Vous pouvez vous concocter un petit-déjeuner à index glycémique (IG) moyen grâce aux flocons d'avoine :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/06/11/les-petits-dejeuners/

Valeurs nutritionnelles pour 100 g de flocons d’avoine

Macronutriments

Calories : 277 kJ / 65,7 kcal Eau : 83,9 g Protéines : 1,5 g Lipides : 1,1 g Glucides : 11,5 g Fibres : 1,68 g

Minéraux

Cuivre : 0,074 mg Phosphore : 47 mg Fer : 0,5 mg Magnésium: 18 mg Manganèse : 0,58 mg Zinc : 1 mg

En bonus : 10 recettes pour cuisiner les flocons d'avoine

Vitamines

vitamine B1 : 60 µg vitamine B2 : 10 µg vitamine B3 : 100 µg vitamine B5 : 100 µg vitamine B6 : 10 µg vitamine B9 : 4 µg vitamine E : 210 µg vitamine K1 : 0,3 µg

Bienfaits de l'avoine

L’avoine est bénéfique pour la santé. En effet, elle est riche en fibres solubles, notamment en un type de fibres appelé bêta-glucanes. Les fibres solubles ont la propriété d’être hydrosolubles. En ce sens, elles absorbent l’eau présente dans le tube digestif afin de former un gel visqueux. Les glucides présents sont ainsi piégés dans ce gel, ce qui limite leur absorption et diminue ainsi la glycémie post-prandiale. Par ailleurs, ces fibres sont fermentescibles : elles sont dégradées par la flore microbienne. Cette dégradation permet la formation de composés tels que des acides gras volatils à chaîne courte. Ces acides gras seraient protecteurs contre des cancers (colique notamment), ils renforceraient le système immunitaire intestinal et ils seraient hypocholestérolémiants. Enfin, une des propriétés des fibres solubles est qu’elles sont satiétogènes. Elles réduisent en effet la vitesse de vidange gastrique, ce qui limite les sensations de faim et diminue les envies de grignotage.

Elle est source de vitamines de la famille B. Les vitamines du groupe B interviennent entre autres dans des réactions du métabolisme glucidiques, lipidiques, protéiques et des bases azotés, dans la transmission nerveuse, dans des réactions d'oxydoréductions, dans la production d’énergie, synthèse de molécules vitales pour l’organisme...

Et sinon, vous pouvez aussi tester vos connaissances :

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/bien-manger/aliments/2018/04/19/vrai-faux-cereales/

On retrouve aussi différents types de minéraux :

– le fer : il intervient dans la synthèse de l’hémoglobine et de la myoglobine et participe aussi à des réactions métaboliques. Néanmoins, le fer d’origine végétale (fer non héminique) est moins bien absorbé que le fer d’origine animale (fer héminique)

– le magnésium avec des rôles multiples : c’est un cofacteur de nombreuses réactions enzymatiques, il participe à l’excitabilité musculaire, à la régulation de la perméabilité cellulaire ainsi qu’à la motricité intestinale, il intervient aussi dans la contraction et la relaxation musculaire et dans la protection du foie principalement.

– le phosphore : il participe à la minéralisation des os et des dents. Il est aussi l’un des constituants majeurs de certaines molécules (protéines et  lipides par exemple).

– le manganèse : il est un cofacteur de diverses enzymes impliquées dans les voies métaboliques de l’organisme. Par ailleurs, il a un rôle antioxydant.

– le zinc : il joue un rôle dans le métabolisme énergético-protéique. Il participe ainsi à l’activation des enzymes ayant un effet dans le métabolisme énergétique ainsi que dans le métabolisme des bases azotés. Par ailleurs, le zinc intervient dans le système immunitaire, dans le métabolisme des acides gras polyinsaturés et dans celui des prostaglandines. Enfin, il participe à la fabrication, à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.

– le cuivre : il intervient dans la qualité des cartilages, dans le fonctionnement des globules rouges, la minéralisation des os, la régulation des neurotransmetteurs, et dans l’immunité notamment.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/bien-manger/aliments/2018/11/22/mineraux/

Par ailleurs, elle apporte du tryptophane, un acide aminé essentiel (non produit par l’organisme), responsable de la fabrication de sérotonine et de la mélatonine dans l’organisme. Elle apporte donc des protéines de bonne qualité. Néanmoins, certains des acides aminés essentiels sont présents en moindre quantité, et il est nécessaire d’effectuer une complémentation dans son alimentation.

Attention, l’avoine est aussi source d’acide phytique. Il a la propriété de capter certains ions à charges positives tels que le calcium, le magnésium, le fer ou le zinc. Ceci a pour conséquence de réduite leur absorption intestinale et de limiter leur biodisiponibilité.

Enfin, il faut noter que l’avoine ne contient pas de gliadine, mais renferme une autre molécule de composition semblable, l’avénine. L’avoine purifiée peut être acceptée par les personnes atteintes de maladie coeliaque. Néanmoins, il est assez rare actuellement de trouver de l’avoine purifié car la plupart du temps, l’avoine est mis en contact avec d’autres céréales telles que le blé. De ce fait, l’avoine est souvent exclu de l’alimentation des personnes atteintes de la maladie coeliaque.

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Sources

Sylvain Duval, Le guide des aliments contre les idées reçues. “Avoine, son d’avoine”. Édition du Cherche midi. http://www.sem-partners.com/doc/avoine.pdf

Tout savoir sur le pois chiche : ses vertus, ses bienfaits, ses propriétés et ses valeurs nutritionnelles.

Description du pois chiche

Le pois chiche fait partie de la famille des légumineuses. Comme le petit pois, la plante du pois chiche contient plusieurs gousses contenant seulement deux graines. Ces dernières sont assez petites et de formes irrégulières. Elles sont généralement de couleur marron claire.

Il a un goût farineux. On le retrouve dans de nombreuses préparations : le houmous, la purée, les salades de crudités, le couscous...

On a longtemps cru que le pois chiche venait d’Asie. Mais les historiens ont découvert des traces de sa consommation évaluées à plus de 7000 ans au Proche Orient. D’ailleurs, il est aujourd’hui beaucoup retrouvé dans la cuisine orientale et africaine, accommodé d’épices. Il a rapidement été introduit en Asie et plus particulièrement en Inde où la production d’autres variétés de pois chiche ont vu le jour.

Au Moyen-âge, on pensait qu’il avait des vertus diurétiques, le pouvoir de favoriser les menstruations et d’améliorer le transit. Il était déjà connu pour ses effets incommodants sur l’organisme à propos des flatulences qu’il provoque.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/bien-manger/aliments/2018/06/19/la-faim-des-haricots-2016-annee-internationale-des-legumineuses/

Variétés de pois chiche

Il existe deux types de pois chiche cultivés dans le monde :

─ le pois chiche Desi : il est très foncé et consommé principalement en Inde où il est produit. On peut le consommer également dans certains pays d’Afrique, au Canada, en Australie et au Mexique. Il représente une grande partie de la production mondiale (85%).

─ le pois chiche Kabuli (ou Garbanzo) : il est surtout cultivé dans la région du nord de l’Afrique. En Europe, on consomme principalement cette variété.

Moins populaire, la farine de pois chiche est utilisée dans quelques plats typiques. Comme dans la socca, qui est une sorte de crêpe à base de farine de pois chiche. La panisse, plat traditionnel de Nice, utilise aussi cette farine. En Inde, on l’utilise pour faire des beignets. Mais la farine de pois chiche est assez délicate à cuisiner, il faut la mélanger à une farine à base de gluten pour réussir la panification.

Valeurs nutritionnelles pour 100 g de pois chiche

Macronutriments

Calories : 588 kJ / 139 kcal Eau : 63,9 g Protéines : 8,86 g Lipides : 1,09 g Glucides : 21,1 g Fibres : 4,8 g

Les pois chiches ont d'ailleurs un indice glycémique (IG) bas :

https://le-quotidien-du-patient.fr/type-fiche/2017/12/11/tout-savoir-sur-lindice-glycemique-en-7-points/

Vitamines

Vitamine B9 : 64 µg

Minéraux

Phosphore : (non indiqué) Magnésium : 27,5 mg Potassium : (non indiqué) Fer : 2,8 mg Manganèse : 0,678 mg Calcium : 41,2 mg Zinc : 1,02 mg

Bienfaits du pois chiche

Le pois chiche est un aliment aux multiples vertus. C’est un aliment riche en protéines : elles ont un rôle important dans le renouvellement cellulaire, le maintien du tissu musculaire et elles participent à de nombreuses réactions physiologiques dans l’organisme (hormones, enzymes, hémoglobines, anticorps…). Les lectines (protéines) participent au renforcement de l’action anticancéreuse de certains composés du pois chiche. Néanmoins, les protéines dans le pois chiche ne présentent pas tous les acides aminés essentiels (que l’organisme ne sait pas fabriquer). Il faudra apporter à son alimentation une autre source de protéines d’origine animale ou des protéines issues de céréales pour compléter cet apport protéique.

Le pois chiche est pauvre en lipides, mais ce sont principalement des acides gras insaturés bénéfiques pour la santé cardio-vasculaire.

On note aussi des alpha-galactosides, glucides non assimilables responsables de flatulences. Le pois chiche contient une part importante d’amidon, un glucide complexe. Ce glucide complexe, source d’énergie, permet de limiter une forte glycémie post-prandiale. On dit que le pois chiche a un index glycémique bas.

Propriétés du pois chiche

Par ailleurs, différents minéraux sont présents dans le pois chiche :

– le phosphore : il participe à la minéralisation des os et des dents. Il est aussi l’un des constituants majeurs de certaines molécules (protéines et lipides par exemple) ;

– le magnésium : il a des rôles multiples. C’est un cofacteur de nombreuses réactions enzymatiques, il participe à l’excitabilité musculaire, à la régulation de la perméabilité cellulaire ainsi qu’à la motricité intestinale, il intervient aussi dans la contraction et la relaxation musculaire et dans la protection du foie principalement ;

– le potassium : il a un rôle dans la répartition de l’eau corporelle et dans l’équilibre hydro-électrique de l’organisme. Il intervient aussi dans de nombreuses réactions métaboliques ;

– le fer : il intervient dans la synthèse de l’hémoglobine et de la myoglobine et participe aussi à des réactions métaboliques. Néanmoins, le fer d’origine végétale (fer non héminique) est moins bien absorbé que le fer d’origine animale (fer héminique) ;

– le calcium : Le calcium est le constituant du squelette et prévient de l’osthéoporose, participe à la contraction musculaire, l’influx nerveux, la coagulation sanguine et au processus enzymatique. Néanmoins, du fait de la richesse en fibres et en phosphore, le calcium du pois chiche est moins bien absorbé.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/bien-manger/aliments/2018/11/22/mineraux/

Le pois chiche est riche en certaines vitamines

─ la vitamine B1 : elle joue un rôle dans le fonctionnement des muscles et de la mémoire puis dans la transmission de l’influx nerveux. Elle participe aussi à la transformation du glucose en énergie ;

─ la vitamine B2 : c’est un antioxydant qui intervient dans la qualité des tissus (peau, oeil…) ;

─ la vitamine B6 : elle a également un rôle dans la transformation des nutriments (protides, lipides, glucides) en énergie ;

─ la vitamine B9 : elle est impliquée dans la formation des cellules sanguines, des cellules nerveuses puis dans la formation des neuromédiateurs au niveau du cerveau. Elle joue un rôle dans la prévention de l’hypertension (dilatation des vaisseaux sanguins).

 

Le pois chiche renferme des fibres :

  • C’est une légumineuse très riche en fibres insolubles. Celles-ci accélèrent le transit intestinal et permettent ainsi d’épurer les intestins en diminuant le temps de contact entre des composés toxiques absorbés et la muqueuse intestinale. Par ailleurs, ces fibres sont hypocholestérolémiantes et hypotriglycéridémiantes.
  • On retrouve également des fibres solubles. Ces fibres permettent de maintenir la glycémie constante en ralentissant l’absorption des glucides et aussi de diminuer le taux de mauvais cholestérol (LDL-cholestérol).
 

Le pois chiche contient aussi d’autres molécules organiques :

─ des polyphénols : ce sont des antioxydants. Ils piègent les radicaux libres néfastes pour l’organisme. Ils participent au ralentissement du vieillissement cellulaire ;

─ l’inositol : c’est un composé anticancer. Il a la propriété de renforcer l’effet antioxydant des polyphénols.

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Sources

Franck Senninger (Docteur), Les Aliments qui entretiennent votre santé, “Pois chiche”, Édition Dauphin, 2011 http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pois_chiche_nu https://pro.anses.fr/tableciqual/index.htm http://jardinage.comprendrechoisir.com/plante/voir/115/pois-chiche http://www.gard.chambagri.fr/fileadmin/Pub/CA30/Internet_CA30/Documents_Internet_CA30/Diversification_Fiches/Fiche_Pois_Chiche.pdf

Définition

L’allergie aux œufs est l’allergie la plus fréquente chez les jeunes enfants. Cependant, elle a tendance à disparaître un peu plus tard. Elle est assez rare chez l’adulte. Dans les préparations alimentaires industrielles, l’utilisation d'œufs peut être désignée par d'autres noms :

  • albumine,

  • globuline,

  • livétine,

  • meringue,

  • ovalbumine,

  • ovoglobuline,

  • ovomucine,

  • vitelline,

  • ovotransférine,

  • ovomucoïde,

  • lysozyme d’œuf (E1105),

  • lécithine d’œuf (E322),

  • liant protéique,

  • etc.

Symptômes

Les symptômes de l’allergie se manifestent rapidement sous différentes formes, principalement cutanées, comme l’urticaire ou l’eczéma, et respiratoires, notamment l’asthme, la rhinite, etc. Les signes peuvent également être gastro-intestinaux tels que nausée, vomissements, diarrhée ou encore, bien plus grave, un choc anaphylactique (c’est très rarement le cas).

Indicateurs à suivre

Lorsque l’on souffre d’une allergie, il est nécessaire de consulter un allergologue qui fera un test de dépistage cutané et/ou un test sanguin :

Le prick-test :dépôt de gouttes de différents extraits allergéniques sur l'avant-bras ou le dos et prélèvement de l’épiderme au travers de ces gouttes. Détermination de l'hypersensibilité immédiate.

Le patch-test : dispositif de mise en contact de l’allergène avec la peau sous un pansement occlusif durant 24 à 72 h en fonction de l’allergène.

Le test sanguin : détection d’anticorps impliqués dans la réaction immunitaire, les immunoglobulines E (IgE).

Solution nutritionnelle

Les allergiques aux œufs doivent éviter, dans leur alimentation, l’allergène responsable, c’est-à-dire les œufs sous toutes leurs formes, énumérées ci-dessus. Un changement de régime alimentaire est nécessaire. Il faut donc éliminer les plats cuisinés industriellement à base de viande ou de poisson, les desserts et les pâtisseries, les pâtes aux œufs, les gratins, le pain de mie, les sauces, quelques fromages, etc.

N’oubliez pas de vérifier la liste d’ingrédients sur les emballages alimentaires !

L’aide d’un diététicien peut être essentielle pour obtenir un régime d’exclusion ou trouver des aliments de substitution.

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Attention à ne pas confondre l'allergie au gluten avec l'intolérance au gluten -  ou maladie cœliaque. Cette allergie est beaucoup moins répandue que l'intolérance et concernerait moins de 0,3 % de la population.

Allergie au gluten : définition

L’allergie est une réaction du système immunitaire. Au contact d’un allergène, celui-ci déclenche une réaction immunitaire immédiatement après l'ingestion de certaines protéines du gluten.

Elle se déclare au niveau de la paroi du tube digestif, en deux temps. Un premier contact avec l’allergène ne révèle aucun symptôme. Toutefois, naît une sensibilisation à l’aliment en cause, et la production d’anticorps dirigés contre lui (immunoglobulines E surtout). Ceux-ci se fixent sur les mastocytes (cellules participant à la défense de l’organisme). Puis, au cours d’un second contact avec l’allergène, les mastocytes sont stimulés. Ils libèrent alors des substances comme l’histamine, causant des signes inflammatoires (ex. : rhinite, eczéma).

À découvrir : comment puis-je me faire rembourser les produits sans gluten ?

Les céréales impliquées dans cette pathologie sont les suivantes : - Blé, - Avoine, - Seigle, - Orge, - Kamut (ancêtre du blé dur moderne), - Épeautre et Petit Épeautre.

Symptômes de l'allergie au gluten

Les symptômes de l’allergie se manifestent rapidement sous différentes formes, cutanée comme de l’urticaire ou de l’eczéma et respiratoire notamment de l’asthme, une rhinite, etc. Cependant cette maladie se manifeste principalement par des symptômes digestifs tel que de la nausée, des vomissements, de la diarrhée ou encore bien plus grave comme le choc anaphylactique (rarement le cas).

Indicateurs à suivre

Lorsqu’on souffre d’une allergie il est nécessaire de consulter un allergologue qui fera un test de dépistage cutané et/ou un test sanguin :

Le prick-test

Il s'agit d'un dépôt de gouttes de différents extraits allergéniques sur l'avant-bras ou le dos et prélèvement de l’épiderme au travers de ces gouttes. Détermination de l'hypersensibilité immédiate.

Les patch-tests

C'est un dispositif de mise en contact de l’allergène avec la peau sous un pansement occlusif durant 24 à 72h en fonction de l’allergène.

Le test sanguin

Il permet détection d’anticorps impliqués dans la réaction immunitaire, les immunoglobulines E (IgE).

Quelles solutions nutritionnelles en cas d'allergie au gluten ?

Les allergiques au gluten doivent supprimer de leur alimentation l’allergène responsable, c’est-à-dire toutes les céréales qui en contiennent citées plus haut et leurs produits dérivés. Un changement de régime alimentaire est nécessaire, il faut donc éliminer le pains, les pâtes, les pâtisseries, les bières, les hosties, les poissons et volailles panés, le boudin blanc, le salami, le chorizo, les beurres et margarines allégées, le chocolat en poudre, certains médicaments...

N’oubliez pas de vérifier la liste des ingrédients sur les emballages alimentaires !

L’aide d’un diététicien peut être essentielle pour obtenir un régime d’exclusion ou trouver des aliments de substitution.

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Définition

L’allergie aux poissons et/ou fruits de mer est une allergie courante. Les produits de la mer regroupent tous les poissons, les crustacés et les mollusques d’eau douce et/ou d’eau salée. Parmi les produits courants, on trouve :

  • les poissons : les anchois, les carpes, la morue, le flétan, le hareng, les sardines, le saumon, la truite, le thon, etc.

  • les crustacés : les crevettes, le crabe, les écrevisses, le homard, la langoustine.

  • les mollusques : la palourde, les moules, le poulpe, les huîtres, les escargots et le calmar.

  • autres: les œufs de poisson et le surimi.

Symptômes

Les symptômes de l’allergie se manifestent rapidement sous différentes formes, principalement cutanées, comme l’urticaire ou l’eczéma, et respiratoires, notamment l’asthme, la rhinite, etc. Les signes peuvent également être gastro-intestinaux tels que nausée, vomissements, diarrhée ou encore, bien plus grave, un choc anaphylactique (c’est très rarement le cas).

Indicateurs à suivre

Lorsque l’on souffre d’une allergie, il est nécessaire de consulter un allergologue qui fera un test de dépistage cutané et/ou un test sanguin :

  • Le prick-test :dépôt de gouttes de différents extraits allergéniques sur l'avant-bras ou le dos et prélèvement de l’épiderme au travers de ces gouttes. Détermination de l'hypersensibilité immédiate.

  • Le patch-test : dispositif de mise en contact de l’allergène avec la peau sous un pansement occlusif durant 24 à 72 h en fonction de l’allergène.

  • Le test sanguin : détection d’anticorps impliqués dans la réaction immunitaire, les immunoglobulines E (IgE).

Solution nutritionnelle

Les allergiques aux poissons et/ou fruits de mer doivent éviter, dans leur alimentation, l’allergène responsable, c’est-à-dire les produits de la mer sous toutes leurs formes. Ils peuvent être allergiques à une sorte de produits de la mer, mais pas à une autre. Un changement de régime alimentaire est nécessaire. Il faut donc éliminer les préparations alimentaires industrielles à base de produits de la mer, les produits contenant des traces de poissons et/ou fruits de mer, les mets asiatiques, les soupes, les sauces, les bouillons en contenant, mais également certains médicaments, cosmétiques ou vins, etc.

N’oubliez pas de vérifier la liste d’ingrédients sur les emballages alimentaires !

L’aide d’un diététicien peut être essentielle pour obtenir un régime d’exclusion ou trouver des aliments de substitution.

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.