
Une récente étude publiée dans la revue Nutrients, et relayée par Nature Sciences Santé, révèle qu'un certain type de probiotique aurait un impact sur le stress, l'anxiété et les troubles du sommeil. Décryptage.
Les supplémentations en probiotiques contre le stress chronique
Les études se sont multipliées ces dernières années afin de vérifier l'intérêt de probiotiques dans la lutte contre le stress et ses effets. Bifidobacterium longum, Lactobacillus helveticus... ces supplémentations en probiotiques semblent bénéfiques au stress. Mais comment les probiotiques peuvent-ils agir sur le stress ?Pour tout savoir sur les probiotiques
La prise de probiotiques, des micro-organismes vivants, a pour dessein de rééquilibrer le microbiote intestinal. Or, le microbiote intestinal et sa composition auraient un impact sur les fonctions cérébrales et le comportement via l'axe intestin-cerveau. Ainsi, un équilibre retrouvé du microbiote lié à la prise de probiotiques (ou non) va être communiqué au cerveau. Les probiotiques, ici admis comme psychobiotiques, sont donc actuellement sous le feu des projecteurs comme potentiel nouvel axe thérapeutique dans le traitement ou la prévention du stress.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/recherche/etudes-et-experimentations/2019/03/07/nouveaux-liens-entre-microbiote-intestinal-et-depression/
Des bactéries inactivées par la chaleur au secours du stress chronique
Une première étude portant sur la consommation quotidienne durant 4 semaines de Lactobacillus gasseri CP2305 chez des étudiants en médecine, qui participaient à un cours de dissection, a souligné les bienfaits de ce probiotique sur leurs symptômes liés au stress.Une nouvelle étude japonaise a récemment comparé l'impact de la prise de Lactobacillus gasseri CP2305, cette fois inactivé par la chaleur, sur 60 étudiants en médecine qui préparaient l'examen national de pratique médicale. Chaque jour durant 24 semaines, les étudiants ont soit reçu un comprimé de Lactobacillus gasseri CP2305 inactivé a la chaleur ou bien un placebo.
Au terme de l'étude, les résultats signalent que la prise de Lactobacillus gasseri CP2305 inactivé par la chaleur a permis de diminuer les symptômes liés au stress, les scores d'anxiété mais a également contribué a l'amélioration de la qualité du sommeil. Cette supplémentation a en outre agi en prévention et limité les altérations du microbiote intestinal par le stress. Les auteurs de ladite étude concluent que le Lactobacillus gasseri CP2305 pris sur une longue période pourrait permettre l'amélioration de l'état mental, de la qualité du sommeil mais aussi du microbiote intestinal chez des adultes en bonne santé confrontés à des situations stressantes.
Pour en découvrir davantage sur cette étude, rendez-vous sur l'article de Brigitte Karleskind pour Nature Sciences Santé.
Sources
- National Center for Biotechnology Information, - Nature Sciences Santé, - National Center for Biotechnology Information, - Clinical Nutrition.
Le congrès de la Société européenne de cardiologie 2019 qui a commencé le 31 aôut se termine aujourd’hui, le 4 septembre. Au-delà des innovations scientifiques et médicales, présentées devant plus de 30 000 professionnels de santé, deux études ont retenu notre attention. La première, parce qu’elle est vraiment importante pour la santé des femmes, s’est penchée sur la prise en charge de ces dernières. La seconde, à cause de son côté surprenant, traite du mode de transport le plus rapide entre ambulance et hélicoptère. Tour d’actualité.
Congrès de la Société européenne de cardiologie 2019
L’European society of cardiology (ESC) est une association à but non lucratif dont la mission est de réduire l’impact des maladies cardiovasculaires à travers la recherche et la prévention. Elle organise chaque année un congrès qui rassemble plus de 30 000 professionnels de santé, chercheurs et spécialistes des maladies cardiovasculaires venant de plus de 150 pays. Tous les exposés n’étaient pas que trop scientifiques et donc incompréhensibles pour les non médecins. Une première étude nous a montré que la collaboration entre médecins était possible et nécessaire. La seconde qui pose la question du mode de transport pour les urgences nous a étonnées.Un parcours pour la santé cardiaque des femmes
La première étude, qui malheureusement est toujours d’actualité, étudiait la prise en charge des femmes victimes de maladies cardiovasculaires. Actuellement, ces maladies sont encore la première cause de mortalité pour elles. Une équipe du CHU de Lille a mis en place depuis 2013, un parcours « Cœur, artères et femmes » qui s’adresse aux femmes après une grossesse à risque et aux femmes ménopausées présentant un risque cardiovasculaire accru. Le gynécologue procède au dépistage, chaque femme à risque est adressée à un cardiologue pour une évaluation complète. Résultat, en 5 ans, sur 690 femmes ménopausées identifiées à risque, plus de la moitié présentait un risque cardiovasculaire élevé. Précisons que plus d’1 sur 5 était fumeuse, et près de 4 sur 10 souffraient d’obésité.À la lecture de cette étude et de ses résultats, une conclusion s’impose : le progrès ce n’est pas que des innovations technologiques, c’est aussi améliorer les parcours de soins et encourager la relation entre spécialiste.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/2019/01/24/qui-a-votre-avis-a-le-plus-de-chance-de-survivre-a-un-infarctus/
Par la terre ou par les airs ?
La seconde étude a été menée par l’équipe du Dr Hakim Radwan. Elle est également publiée dans l’European Heart Journal : Acute Cardiovascular Care. Cette étude s’est penchée sur une question : en cas d’urgence, vaut-il mieux utiliser un hélicoptère ou une ambulance ? La réponse n’est pas aussi évidente…Selon les recommandations actuelles, le délai entre le premier contact médical et la prise en charge d’un patient victime d’un infarctus du myocarde doit être de moins de 90 minutes et moins ce délai est atteint plus les chances de s’en remettre sont grandes. Le mode de transport choisi est donc important.
Pour départager entre l’hélicoptère et l’ambulance, les chercheurs ont étudié les délais de transfert des patients atteints d'infarctus du myocarde vers les centres d'intervention selon le mode de transport dans le Centre-Val-de-Loire inscrits dans le registre CRAC France PCI. Selon ce registre, entre 2014 et 2017, si le trajet est inférieur à 50 km, l’ambulance fait mieux que l’hélicoptère. Pour des distances comprises entre 50 et 75 km, il n’y a aucune différence notable. Au-delà de 75 km, l’hélicoptère ne va pas plus vite.
Étonnant, non !?
https://le-quotidien-du-patient.fr/invite/2019/06/21/agir-sur-les-facteurs-de-risques-cardio-vasculaires-rencontre-avec-le-dr-steiner/
Sources
- "Heart, arteries and women, an innovative healthcare pathway based on collaboration between gynecologists and cardiologists for women at cardiovascular risk: design and evaluation at five year.", Session 4 Women. - "Does helicopter transport delay prehospital transfer for STEMI patients in rural areas? Findings from the CRAC France PCI registry", Session 2, Acute Coronary Syndrome. - registre CRAC France PCI
On ne vous le dira jamais assez : il ne faut pas consommer trop de sel ! Car on le sait, sa consommation provoque de l’hypertension et augmente ainsi le risque de maladies cardiaques. Rien de nouveau jusque-là ! Mais sa consommation pourrait également provoquer des troubles intestinaux. Des faits nouveaux et intéressants car la diminution de sa consommation pourrait permettra aux personnes atteintes de troubles digestifs de s’autoriser une plus grande consommation de fibres.
Le sel impliqué dans les troubles digestifs
Des chercheurs ont comparé deux populations déjà hypertendues en début d’expérimentation : - La première population avait un régime de type DASH : un régime riche en fibres et pauvre en graisses - Une autre population avait un régime pauvre en fibres.Ces deux types de régimes testés ont été attribués aux populations, en adoptant également 3 niveaux de sodium (le sodium est un minéral constituant le sel).
Les résultats de cette étude apportent plusieurs éléments : - Le régime riche en fibres augmente le risque de ballonnements de plus de 41% par rapport au régime pauvre en fibres - Les hommes sont plus sensibles que les femmes à ce régime riche en fibres - Le sel est un facteur clé du risque de ballonnements : dans chaque groupe de populations, en comparant les versions riches en sel versus celles pauvres en sel, les versions riches en sel augmentent de 27% les risques de ballonnements.
Excès de sel et ballonnements : un impact sur la fermentation colique
Une forte consommation de sel augmente la rétention d’eau dans l’organisme. Outre l’hypertension induite par cet apport de sel, la rétention d’eau diminuerait également l’efficacité au niveau de la digestion intestinale. De fait, plus de nutriments passeraient au niveau du côlon, augmentant ainsi la fermentation colique. Par ailleurs, la consommation de sel modifierait la composition du microbiote intestinal. Chez les rats et chez l’homme, une consommation importante de sel diminue l’abondance de lactobacillus. Or l’administration de ce genre de bactéries améliore le confort digestif.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/2018/05/24/gaz-ballonnements-stop/
Le sel : la bête noire des nutrionnistes (entre autres !)
Le sel est très mauvais pour la santé cardiaque, et le problème c’est que nous en consommons trop. Les recommandations de l'OMS sont de 5 g par jour, alots que celles de l'Anses sont de 6,5 g (femme et enfant) à 8 g par jour (homme) maximum ! Et malheureusement, du fait de nos consommations excessives en sel, pain, charcuteries, apéritifs, fromages ou aliments transformés, nous dépassons largement ces seuils. Actuellement, en France, la consommation quotidienne moyenne de sel serait de 8,7 g/j chez les hommes et de 6,7 g/j chez les femmes. Bien évidemment, il faut ajouter 1 à 2 g de sel par jour, dus au salage de l’eau de cuisson et des plats, par la grande majorité d’entre nous.Attention, ne pas confondre sel et sodium toutefois : le sodium est un constituant du sel et c’est lui qui est responsable de la nocivité du sel. Si vous lisez les étiquettes de vos emballages, vous verrez plutôt l’indication sodium. Et si vous voulez tout savoir sur le lien sel et sodium, la relation est la suivante : 1 g de sel contient 0,390 g de sodium.
Limitez donc les produits cités ci-dessus au maximum, privilégiez les aliments « bruts » et essayez autant que possible de faire vous-même vos préparations.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/maladies-chroniques/2019/03/27/exces-de-sel-favorise-l-hypertension-arterielle/
Sources
- OMS, - Anses, - Cerin, - Peng et al., "Effects of the DASH Diet and Sodium intake on bloating resultas from the DASH-soidm trial", American Journal of Gastroenterology, 2019, Issue 7, p 1109-1115, - Pourquoi Docteur.Lors d’une hospitalisation, les patients en situation de faiblesse ou immunodéprimées peuvent être victimes d’une infection due à une ou plusieurs bactéries qui se propagent d’autant plus vite que les patients sont en situation de proximité. Si un traitement par antibiothérapie est en général suffisant, certaines bactéries développent une antibiorésistance.
L'antibiorésistance à l'hôpital, des inquiétudes fondées
L’antibiorésistance est un phénomène préoccupant contre lequel l’OMS a décidé de se mobiliser. En effet, la mauvaise utilisation de ces médicaments, surconsommation et surtout le mauvais usage, cause la mort de 700 000 personnes dans le monde chaque année dont 33 000 en Europe. La bactérie Klebsiella pneumoniae est un exemple de cette antibiorésistance inquiétante. Cette bactérie est commensale, c’est-à-dire qu’elle ne présente aucun danger lorsqu’elle se trouve dans son milieu naturel : le tube digestif et les voies aériennes de l’homme. Cependant, lorsque K. pneumoniae change de milieu et si la personne est hospitalisée donc fragilisée ou immunodéprimée, cette bactérie devient dangereuse voire mortelle. En parlant d'hôpital, une étude récente publiée dans le British Medical Journal concernant ladite bactérie a souligné que les hôpitaux constitueraient l'endroit où la transmission est la plus conséquente. Fait inquiétant lorsque l'on sait que cette bactérie a été responsable de 2094 morts en Europe en 2015, contre 341 en 2007.Quand les bactéries prennent le pouvoir
Jusqu’en 2014, les patients étaient traités avec un antibiotique de dernière génération, les céphalosporines. Puis les scientifiques ont remarqué que K. pneumoniae résistait aux céphalosporines et ont donc administré des carbapénèmes, antibiotiques de dernier recours. Mais cette étude, menée sur 1700 échantillons de bactéries prélevés sur des patients de 244 hôpitaux dans 32 pays européens, souligne qu'une fois encore, K. pneumoniae résiste. Elle produit en effet des carbapénémases, des enzymes capables de résister à ces antibiotiques de derniers recours, les carbapénèmes. L'antibiorésistance a de quoi inquiéter les organismes de santé, d'autant plus que plus de cette bactérie semble se propager entre les patients d'un même hôpital : plus de 50% des prélèvements contenant des carbapénémases étaient particulièrement proches d'autres échantillons prélevés au sein d'un même hôpital. Conclusion ? Les bactéries se propageraient au sein d'un même hôpital...Une autre bactérie qui donne du fil à retordre aux hôpitaux :
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2019/05/28/infections-a-clostridium-difficile/
Pendant ce temps là, fabrication d'un antibiotique contre... l'antibiorésistance !
Alors que l'antibiorésistance ne cesse de progresser, cet été, le Pr Brice Felden et son équipe du laboratoire Inserm-Université de Rennes 1 avec une équipe de l’Institut des sciences chimiques de Rennes (ISCR) déclarait avoir potentiellement trouvé un nouvel antibiotique capable de lutter contre les bactéries résistantes et surtout qui ne déclenche pas de résistance.« Tout est parti d’une découverte fondamentale en 2011, explique Brice Felden, nous nous sommes rendu compte qu’une toxine fabriquée par les staphylocoques dorés dont le rôle était de faciliter l’infection était également capable de tuer d’autres bactéries présentes dans notre organisme. Nous avions ainsi identifié une molécule qui possédait une double activité toxique et antibiotique. Nous nous sommes dit que si nous arrivions à dissocier ces 2 activités, nous serions capables de créer un nouvel antibiotique dépourvu de toxicité sur notre organisme. Restait à relever ce challenge ».
Les peptidomométiques...
Les chercheurs ont ainsi créé une nouvelle famille de peptides bactériens synthétiques, appelés peptidomométiques. Parmi eux, deux peptides se sont révélés efficaces contre le staphylocoque doré et les pseudomonas aeruginosa résistants. Ces deux peptides montrent une très bonne tolérance mais aussi aucune toxicité sur les cellules humaines et animales testées. « Nous les avons testés à des doses 10 à 50 fois supérieures à la dose efficace sans observer de toxicité », précise Brice Felden. Et le professeur Felden de conclure : « Nous pensons que ces nouvelles molécules représentent des candidats prometteurs au développement de nouveaux antibiotiques, pouvant apporter des traitements alternatifs à la résistance aux antimicrobiens ». Une aventure à suivre car les essais cliniques de phase 1 chez l’homme n’ont pas encore commencé... Mais un antibiotique pour lutter contre l'antibiorésistance, n'est-ce pas un peu le serpent qui se mord la queue ?La phagothérapie vous dit quelque chose ? Et l'utilisation de virus contre les bactéries résistantes ?
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/recherche/etudes-et-experimentations/2018/09/18/les-phages-attaquent/
Sources
- British Medical Journal, - Inserm, - Le Figaro Santé, - La Nutrition.
Le surpoids et l’obésité sont des pathologies qui s’accroissent très, trop, rapidement. Mais, phénomène assez nouveau, et inquiétant, c’est que ces pathologies touchent de plus en en plus d’enfants, alors que jusqu’à présent, les pathologies n’étaient « réservées » qu’aux adultes. En cause ? La malbouffe et la sédentarité. Mais pas seulement : des produits chimiques présents dans des aliments contenant du plastique pourraient aussi induire cette obésité infantile.
Les bisphénol S et F, obésogènes ?
Il s’agit là de résultats d’une étude épidémiologique faite par des américains. A partir d’enquêtes alimentaires faites auprès d’américains, ils ont établi un lien entre aliment, présence de bisphénol F (BFF) et S (BFS), et la masse corporelle chez les enfants. Et ce lien est le suivant : les enfants présentant les taux les plus importants de BPS et de BPF dans leurs urines étaient plus susceptibles d’être obèses que ceux avec de plus faibles niveaux. Des résultats plus qu’alarmants pour deux raisons : - Cela montre que non seulement la malbouffe et la sédentarité jouent sur l’obésité, mais que les produits chimiques ont leur place dans cette pathologie - Des résultats alarmants car depuis 2015, le bisphénol A est interdit et est remplacé par d’autres composés, comme le Bisphénol S et F. Ce remplacement ne serait donc pas non plus sans conséquence pour l’homme.Et pour compléter ces résultats, il a été démontré que le bisphénol S était obésogène chez des souris mâles.
Du bisphénol A à d’autres composés chimiques : des effets similaires
Le bisphénol A est une substance chimique utilisée dans de nombreux matériaux depuis plus de 50 ans, comme les plastiques alimentaires. Mais ce bisphénol est largement décrié du fait de son action comme perturbateur endocrinien (il mime en quelques sortes les actions d’hormones sexuelles). Il représente particulièrement un risque pour la femme enceinte et l’enfant à naître.Alors, ce bisphénol A a été remplacé par du bisphénol F et S (entre autres) depuis 2015. Ces composés sont présents dans les canettes en aluminium, certains plastiques, les tickets de caisse ou bien les étiquettes alimentaires. De prime abord, c’est une super idée. Mais comme cela arrive souvent, on se rend compte après coup que ce n’est pas si adapté pour l’homme : par exemple, le bisphénol S serait 250 fois plus absorbé par l’organisme que le bisphénol A. Il persisterait 3 fois plus longtemps dans l’organisme, et serait bien plus toxique que le bisphénol A. D’autres études doivent être menées pour une meilleure réglementation sur ce bisphénol (en 2016 : seulement 89 études sur ce composé étaient comptabilisées, contre 9663 pour le bisphénol A).
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/au-vert/culture/livres/2018/10/08/perturbateurs-endocriniens-et-sante/
Bisphénol F
Quant au bisphénol F, encore peu d’études portent sur ce composé. Mais sa composition restant proche de celle du bisphénol A, il devrait y avoir le même intérêt chez les chercheurs et également la même réglementation que son homologue.Une récente étude a quand même permis de déterminer que le bisphénol S serait associé à des maladies métaboliques (comme l’obésité, diabète) et endocriniennes, alors que le bisphénol F serait plus associé à des maladies métaboliques.
4 astuces pour limiter l'exposition à ces composants
Difficile donc de tout concilier face à la présence de ce type de composants, des pesticides et la volonté de bien manger. On se retrouve devant un vrai casse-tête ! Voici quelques conseils, qui pourraient limiter l’exposition aux composés chimiques :1- Limiter les produits ultra-transformés : en plus d’être mauvais pour la santé, ils sont souvent sur-emballés,
2- Favoriser le choix de produits bruts, non emballés (en vrac),
3- Privilégiez autant que possible les contenants comme le verre, le papier,
4- A la caisse si c'est possible, demandez à recevoir vos tickets de caisse par internet.
Ces conseils, même s’ils restent succincts, diminueront légèrement votre exposition aux composés de la classe des bisphénols.
https://le-quotidien-du-patient.fr/special/2019/07/03/du-plastique-dans-notre-estomac-lqdp-vous-dit-bon-appetit/
Sources
- Anses, - Pelch K. et al., "A scoping review of the health and toxicological activity of bisphenol A (BPA) structural analogues and functional alternatives", 2019, Toxicology, 1 ;424 :152235, - Sciences et Avenir, - La nutrition.fr, - Futura Sciences, - Thierry Souccar.Page 15 sur 214