
Tout savoir sur la betterave : ses vertus, ses bienfaits, ses propriétés et ses valeurs nutritionnelles.
Description de la betterave
La betterave est une sous-espèce de plante de la famille des Amaranthaceae. Elle est utilisée comme légume ou pour la production de sucre. Avec sa saveur douce et sucrée, on la retrouve dans nos assiettes en crudités ou cuisinée et accommodée.
Elle tire son origine des côtes méditerranéennes, où elle pousse toujours à l’état sauvage. La betterave est connue depuis l’Antiquité. Elle fut utilisée pour ses vertus médicinales, notamment comme traitement des maladies liées à la digestion. Du fait de sa richesse en sucre, sa culture occupe une grande partie de l’Europe du Nord et une partie des États-Unis.
Variétés de betterave
La gamme des betteraves est très vaste. En France, on retrouve surtout : – les betteraves sucrières (blanches) : exclusivement destinées à la fabrication du sucre – les betteraves potagères (rouges) : généralement rondes, plates et enterrées. Elles sont cultivées pour leurs racines comestibles. – les betteraves fourragère (blanches ou rosées) : longues et ovales, le plus souvent cultivées pour l’alimentation du bétail.Valeurs nutritionnelles pour 100 g de betterave rouge et cuite
Macronutriments
Calories : 183 KJ / 43,4 kcal Eau : 87,2 g Protéines : 2,3 g Lipides : 0,1 g Glucides : 7,17 g dont sucres : 6,68 mg Fibres : 2,3 gMinéraux
Magnésium : 16,3 mg Phosphore : 31,1 mg Potassium : 266 mg Calcium : 18,4 mg Manganèse : 0,46 mgVitamines
Béta-carotène : 21 µg Vitamine B9 : 74 µg Vitamine C : 5 mgBienfaits de la betterave
Riche en sucres (saccharose principalement), la betterave est une bonne source de micronutriments.
Elle renferme de multiples vitamines :
– béta-carotène (provitamine A) : précurseur de la vitamine A. Rôle dans la vision, dans l’expression du génome, dans le renouvellement et la croissance cellulaire, dans le système immunitaire, dans l’intégrité des tissus et dans la protection des membranes ; – vitamine B9 : elle intervient dans la synthèse du matériel génétique, la formation des cellules sanguines et nerveuses et aide à la cicatrisation. Elle est, de plus, importante durant la grossesse, pour prévenir des malformations du tube neural du foetus. – vitamine C : antioxydant qui piège les radicaux libres néfastes pour la santé. Elle intervient aussi dans la synthèse de protéines, dans le métabolisme de l’histamine, dans l’absorption intestinale du fer et dans le système immunitaire.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/bien-manger/aliments/2018/10/29/les-vitamines/
Par ailleurs, différents minéraux sont aussi présents :
– magnésium avec des rôles multiples : c’est un cofacteur de nombreuses réactions enzymatiques, il participe à l’excitabilité musculaire, à la régulation de la perméabilité cellulaire ainsi qu’à la motricité intestinale. Il intervient aussi dans la contraction et la relaxation musculaire et dans la protection du foie principalement. – phosphore : il participe à la minéralisation des os et des dents. Il est aussi l’un des constituants majeurs de certaines molécules (protéines et lipides par exemple). – potassium : il a un rôle dans la répartition de l’eau corporelle et dans l’équilibre hydro-électrique de l’organisme. Il intervient aussi dans de nombreuses réactions métaboliques. – calcium : constituant du squelette, il prévient l'ostéoporose, participe à la contraction musculaire, l’influx nerveux, la coagulation sanguine et au processus enzymatique. – manganèse : intervient dans les métabolismes glucidique et lipidique et dans la détoxication des radicaux libres.La betterave est un aliment qui contient également des pigments tels que les bétalaïnes. Ces composés sont des antioxydants avec des propriétés anti-inflammatoires et antitumorales. Par ailleurs, elle contient des composés phénoliques (dont les flavonoïdes), de la lutéine et de la zéaxanthine. Ces composés sont de puissants antioxydants qui préviendraient les maladies cardio-vasculaires et les risques d’apparition des cancers.
Propriétés de la betterave
L’intérêt de la betterave rouge se retrouve aussi dans ses fibres insolubles qui favorisent le transit intestinal et permettent ainsi d’épurer les intestins en diminuant le temps de contact entre des composés toxiques absorbés et la muqueuse intestinale. Par ailleurs, ces fibres sont hypocholestérolémiantes et hypotriglycéridémiantes et ralentissent la vitesse d’absorption de la glycémie dans le sang.
Enfin, au delà d’un apport nutritionnel satisfaisant, la consommation de betterave entraîne des bénéfices pour la santé :
- prévention de certains cancers (cancer de la peau, du foie, du sein et des poumons principalement) ; - santé oculaire : certains composés présents dans la betterave seraient associés à un risque plus faible de dégénérescence maculaire, de cataracte et de rétinite pigmentaire ; - pour les sportifs : la betterave améliorerait les performance.Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.
Sources
https://pro.anses.fr/tableciqual/index.htm http://www.passeportsante.net/fr/nutrition/encyclopediealiments/fiche.aspx?doc=betterave_nu#profil-sante-de-la-betterave http://www.lesfruitsetlegumesfrais.com/fruits-legumes/legumes-racines-tubercules-et-tiges/betterave/nutritions-et-bienfaits#content
Le danger est là…
Les premières scènes du film Jusqu’à la garde tiennent du documentaire. Un couple dans le bureau d’une juge qui devra décider qui aura la garde du fils. La mère (Léa Drucker) paraît dure et froide, le père (Denis Ménochet) est presque touchant, il a déménagé pour se rapprocher de ses enfants.
© Haut et Court
On est alors tenté de se demander si ce n’est-ce pas la femme qui serait la manipulatrice.
Mais très vite, le réalisateur (Xavier Legrand) nous prend par la main, qu’il ne lâchera pas jusqu’à la fin pour nous entraîner dans la violence. Il nous montre une famille détruite par un homme massif et désespéré - presqu’un ogre - qui veut absolument garder l’emprise sur une famille qui le fuit et le craint. La mère, tétanisée, ne peut rien faire ni dire face à cet homme. Le fils (Thomas Gioria) est tiraillé entre un père qu’il n’aime plus et qu’il sait dangereux et une mère qu’il veut protéger.
Les violences conjugales à l'écran
Ce film montre une femme battue par son mari. C’est une histoire malheureusement banale mais qu’il ne faut pas taire. Rappelons qu’on estime à 225 000 par an le nombre de femmes, âgées de 18 à 75 ans, victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime. En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur partenaire et 25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.[embed]https://www.youtube.com/watch?v=DXDGT_F84M0[/embed]
Jusqu’à la garde. Réalisation de Xavier Legrand avec Léa Drucker, Denis Mélochet et Thomas Gioria. En salle depuis le 7 février.
Sources
- stop-violences-femmes.gouv. - « Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Année 2016 », ministère de l’Intérieur, délégation aux victimes.Crédits photo : © Haut et Court
Bien manger possède-t-il encore une signification aujourd'hui ? À l'ère de l'écrasante domination des géants de l'industrie agroalimentaire, est-ce encore possible ? Ces interrogations ne laissent pas de marbre Véronique Richez-Lerouge qui reprend son épatante plume après Main basse sur les fromages AOP pour nous livrer Le manifeste du bien-manger.
Le petit paysan, victime de l'agriculture intensive
L'alimentation a toujours été associée à la terre, nombre de familles possédaient leur parcelle où ils étaient libres de cultiver ce qui terminerait dans leur assiette. De solides liens existaient entre ces familles et les agriculteurs alentours. Et puis un jour, tout a basculé. À la fin des années 70, la France a décidé de se lancer dans l'agriculture industrielle, de renoncer à ce savoir-faire ancestral pour une industrie de pointe, défiant toute concurrence. La course à la productivité était lancée. Incapables de s'aligner sur les nouvelles normes, les agriculteurs ont progressivement péri. Un par un, implacablement. L'arrêt de mort du bien-manger ? Les supermarchés se sont ensuite multipliés et ont écrasé les petits commerces. D'une production raisonnée, nous sommes passés à une production massive pauvre en nutriments, au nom du progrès. La gastronomie française - malgré les apparences - a suivi le mouvement. L'auteur ne rejette pas uniquement la faute sur les grands industriels et évoque une « faute collective ». Tout le monde a cru dur comme fer au paradis du progrès agroalimentaire.Le temps des faux-semblants
Et après ? Ce mode de consommation s'est installé dans les mentalités, dans les foyers où nulle remise en question ne germait dans les esprits face à ces conserves et ces surgelés. Puis vint le temps des scandales alimentaires répétés, qui ne semblent pouvoir cesser.Ces scandales ont donné naissance à une remise en question, les consommateurs ont alors commencé à se demander ce qu'ils ingurgitaient. Véronique Richez-Lerouge le souligne à merveille, « la nourriture n'est plus innocente. Chaque choix alimentaire entraîne légitimement un cortège de questionnements et de risques. En comparaison, la pomme empoisonnée de Blanche-Neige était une friandise. »
Les géants de l'agroalimentaire ont alors pris le taureau par les cornes et se sont positionnés sur ce terrain qu'est le bien-manger, « parés du masque de la vertu, [ils] ont instrumentalisé le territoire du mieux-manger, ils parlent de nutrition, naturalité, terroir, gommant ainsi le caractère industriel de leurs produits pauvres en nutriments. »
Le bio, à quel prix ?
L'alimentation issue de l'agriculture biologique possède nombre de bienfaits et contient approximativement cinq fois moins de pesticides et deux fois moins de molécules soupçonnées d'être cancérigènes que l'agriculture dite conventionnelle. Les consommateurs l'ont bien compris, les industriels également. Le marché du bio explose, la demande ne cesse de croître et l'offre semble illimitée. Mais il convient de distinguer bio et bio, le bio des circuits courts - les AMAP - et celui auquel des rayons entiers sont consacrés dans les hypermarchés. Vous pouvez trouver tous les aliments possibles et imaginables vendus par les marques des distributeurs. Mais avez-vous déjà songé à regarder la provenance de votre poêlée de légumes bio surgelée ? Des milliers de kilomètres sont effectués entre la terre et notre assiette, mais puisque c'est bio, c'est forcément bon, non ? Le bio ne serait-il pas tout simplement un prétexte pour vendre plus cher ? La méfiance est croissante, palpable : l'agriculture biologique est elle aussi devenue une agriculture intensive.Et après ?
L'alliance Slow Food fait ses premiers pas sur la scène culinaire française. Cette alliance regroupe plus de mille cuisiniers d'une quizaine de pays qui souhaitent se battre pour des produits locaux, au service de la biodiversité agro-alimentaire, usant de savoirs issus de notre culture et de notre gastronomie. Pour que l'on retrouve enfin le goût du bien-manger.Dans la même collection, découvrez Le manifeste des pauvres mais aussi Le manifeste contre les accords transatlantiques.
La loi du 13 février 2018 permet à un salarié en accord avec son employeur de renoncer anonymement et sans contrepartie à tout ou quelques jours de repos non pris. Ceci afin d’en faire bénéficier un collègue qui vient en aide à un proche atteint d’une perte d’autonomie grave ou présentant un handicap.
Les employés du secteur privé comme les agents publics civils et militaires sont également concernés. Durant ces congés la rémunération du salarié bénéficiaire sera maintenue. Cette période d’absence est assimilée à une période de travail effectif, tous les avantages acquis seront maintenus. Cette loi s’ajoute au dispositif déjà existant de congé de proche aidant, dispositif qui permet aux salariés de prendre un congé pour s’occuper d’une personne handicapée ou ayant perdu son autonomie. Ce congé n’est pas rémunéré et ne peut excéder 1 an sur l’ensemble de la carrière du salarié.
Attention ! Le salarié qui donne ses jours de congé ne pourra pas les donner tous. Il devra garder obligatoirement 24 jours pour lui.
Sources
- Loi n° 2018-84 du 13 février 2018, Legifrance. - Code du travail (congé de proche aidant), Legifrance. - Congé de proche aidant, Service-Public.Page 155 sur 214