
Le vin, les Français adorent ! Symbole de détente, de convivialité, ou qui accompagne nos délicieux mets, le vin est partout. En tant que produit fermenté, il possède des vertus détoxifiantes que nombre d'entre nous ignorent. Néanmoins, la viticulture actuelle consomme une quantité astronomique de pesticides qui nous intoxiquent et déforment le véritable goût des vins. Nous qui pensions que la consommation modérée de vin pouvait nous faire beaucoup de bien, nous nous sommes fourvoyés. Et la vérité apparaît grâce Jérôme Douzelet et Gilles-Éric Séralini, qui explorent les vices cachés du vin dans Le goût des pesticides dans le vin chez Actes Sud.
Une expérience unique à l'origine de cet ouvrage
Nous sommes en Provence, au Mas de Rivet, où deux douzaines de professionnels du vin ont été conviés par Jérôme Douzelet et Gilles-Éric Séralini pour une expérience pour le moins inédite. Deux bouteilles de vin blanc - même terroir, même cépage et même année - sont présentées et prêtes à être dégustées. La surprise ? L'une est issue de la culture conventionnelle, donc avec des traitements chimiques, l'autre est issue de la culture biologique. À proximité de ces deux bouteilles se trouvent deux échantillons d'eau : l'un dans lequel ont été dilués les échantillons de pesticides retrouvés dans le vin (en quantité similaire), l'autre étant de l'eau pure.L'étonnement collectif
Les participants à cette dégustation ont été véritablement abasourdis lorsqu'ils ont découvert que le vin conventionnel qu'ils venaient de déguster avait été testé pour 250 pesticides ainsi que des métaux lourds. Ces pesticides présents dans leur vin, ils ont ensuite pu les découvrir dilués dans l'eau. Existe-t-il meilleure prise de conscience ?Qu'est-ce que je vous sers ? Un petit verre de blanc, avec pesticides s'il vous plaît.
La France est le troisième utilisateur de pesticides au monde, derrière les États-Unis et l'Inde. Les fongicides sont les plus utilisés, représentant 80 % des pesticides utilisés. Les initiateurs de cette expérience ont souhaité que leurs invités prennent conscience de ce qu'ils dégustent, et qu'ils parviennent à détecter ces goûts si particuliers, malheureusement monnaie courante. Progressivement, une myriade de nouveaux goûts et de sensations inédites apparaissent (amertume, pêche et même bonbon anglais...) pour que soient mis à nus les pesticides.Manifeste en faveur d'une prise de conscience collective
Il ne s'agit pas d'un guide dont le dessein est d'accroître nos connaissances œnologiques mais plutôt d'un manifeste pour une prise de conscience collective. Pour que nous puissions avoir véritablement connaissance de ce que nous buvons, et pour (enfin) dire stop aux pesticides dans notre verre !Petit + : un petit guide en fin de l'ouvrage qui détaille les caractéristiques des onze pesticides les plus répandus dans les vins, pour que le nez et la bouche ne se laissent plus berner.
C'est une première ! Une étude de l'université Concordia (Montréal) vient de démontrer que le bilinguisme permettrait au cerveau de compenser les effets néfastes de la maladie d'Alzheimer en le rendant plus dense.
L'étude a utilisé « des données d'IRM complète à haute résolution du cerveau et des techniques d'analyse sophistiquées pour mesurer l'épaisseur du cortex et la densité des tissus dans certaines zones du cerveau » chez des patients souffrant d'Alzheimer ou de trouble cognitif léger, susceptible d'entraîner Alzheimer. La recherche s'est notamment portée sur « les zones de contrôle liées au langage et à la cognition dans les régions frontales du cerveau », zones qui s'atrophient chez les personnes souffrant de trouble cognitif léger ou d'Alzheimer.
La densité de la matière grise plus importante chez les personnes bilingues
Certains participants à l'étude maîtrisaient parfaitement au moins deux langues, alors que d'autres non. Sur 68 personnes atteintes de trouble cognitif léger, la moitié ne parlait qu'une langue et l'autre au moins deux langues. Au sein de ladite étude, la moitié des 26 personnes souffrant d'Alzheimer étaient également bilingues.Et donc ? Les auteurs de cette étude ont découvert que le « bilinguisme fait appel à des régions spécifiques du cerveau et peut accroître l’épaisseur du cortex ainsi que la densité de la matière grise ». Les résultats indiquent que « parler plus d'une langue s'inscrit parmi les nombreux aspects du mode de vie qui contribuent à la réserve cognitive ». Les personnes bilingues seraient donc en mesure de « compenser la perte de tissus liée à la maladie d'Alzheimer, car elles accèdent à d’autres réseaux ou régions du cerveau pour traiter la mémoire. »
Il ne vous reste plus qu'à vous lancer dans des cours particuliers d'anglais ou mieux, prendre un aller-simple pour New-York !
Source
- H. D. Duncan et al., "Structural brain differences between monolingual and multilingual patients with mild cognitive impairment and Alzheimer disease: Evidence for cognitive reserve", Concordia University, février 2018.L'importance du bien-manger
Les participants à cette étude ont été suivi durant 20 ans et, chez les sujets qui adhéraient le plus au régime AHEI - 2010, l'association entre la prédisposition génétique et l'évolution de l'IMC s'est vue significativement atténuée. Donc, sur le long terme, le suivi de meilleures habitudes alimentaires lutterait contre cette prédisposition. Preuve supplémentaire de la nécessité d'inciter les sujets à susceptibilité génétique à l'obésité d'adopter une alimentation saine !Source
- Tiange Wang et al., "Improving adherence to healthy dietary patterns, genetic risk, and long term weight gain: gene-diet interaction analysis in two prospective cohort studies", British Medical Journal, 2018, n° 360:j5644.
Urgo dévoile cette année les résultats de l’enquête Explorer, la première étude qui démontre l’efficacité d’un pansement dans la cicatrisation de l’ulcère du pied diabétique. Les résultats sont encourageants, en effet, ce pansement réduit le temps de cicatrisation de 60 jours par rapport à une durée moyenne de cicatrisation de 180 jours avec un protocole standard. « 60 jours de gagnés, pour le patient c’est deux mois (…) avec une réelle amélioration de sa qualité de vie, deux mois également d’économie de soins », se félicite le Dr Jacques Martini, diabétologue au Centre de cicatrisation des plaies du pied diabétique, CHU Rangueil (Toulouse). Les pansements UrgoStart imprégnés d'un agent, appelé nano oligosaccharide Factor (NOSF), participent au maintien d'un milieu humide propice à la cicatrisation des plaies. Ils bénéficient également de la technologie dite lipidocolloïde (TLC), une innovation exclusive des laboratoires Urgo qui permet un retrait atraumatique et indolore, sans arracher les parties en cours de cicatrisation.
Source
- Enquête Explorer.Page 158 sur 214