
François Mauriac affirmait que la lecture était « une porte ouverte sur le monde enchanté ». Cet oubli de la réalité au profit d'un monde autre, c'est là le travail de 40 auteurs qui se sont mobilisés contre le cancer des enfants dans La BD qui fait du bien.
© Éditions Glénat
De multiples talents au service de la lutte contre le cancer des enfants
L'histoire pour ne plus avoir peur du sommeil de Julien Neel - © Éditions Glénat
Tebo, Keramidas, Olivier Supiot, Lewis Trondheim et bien d'autres ont usé de leurs talents pour créer cette bande dessinée et transmettre un message d'espoir et d'amour. Une série d'histoires indépendantes mais universelles pour ravir les petits et les plus grands.
Les fonds récoltés grâce aux ventes de La BD qui fait du bien iront intégralement à l'association Imagine for Margo, dont la lutte contre le cancer des enfants est le grand combat.
Malade ou non, à consommer sans modération, pour notre plus grand bien !
L'histoire quand tu t'ennuies de Lewis Trondheim - © Éditions Glénat
La BD qui fait du bien, Glénat, 2018, 72 pages, 10 €. Disponible sur le site de la Fnac.
Le témoignage de Maurine
[embed]https://www.youtube.com/watch?v=pPXYPIX2dJA[/embed]Maurine n'a que 10 ans et se bat contre le cancer. Elle se livre sur son quotidien bouleversé par la maladie, sur sa vie d'enfant mais également sur ses rêves. Un message d'espoir diffusé à la télévision, sur internet et même au cinéma pour nous sensibiliser et nous mobiliser pour aider la recherche contre le cancer des enfants.
Maurine aime l'équitation et souhaite devenir décoratrice. C'est aujourd'hui qu'il faut agir : pour aider Maurine, pour aider tous ces enfants, faites un don à Imagine for Margo.
Crédit photo : © Imagine For Margo
Rassurer vos enfants
Quoi de plus stressant que de traverser un hôpital sur un brancard ? Le personnel hospitalier a trouvé la solution pour que cet instant devienne amusant et que les jeunes patients oublient la maladie quelques instant durant : « c'est une façon ludique de leur faire penser à autre chose » selon Nabil Elbeki, chef de service en chirurgie ambulatoire, pour France 3 régions. Ce dernier souligne aussi l'importance de la détente avant une opération lorsqu'il affirme que cela « permet éventuellement de mettre moins de médicaments pour les détendre avant le bloc opératoire voire ne pas en mettre du tout ».Une initiative qui plaît aux petits et aux plus grands
Ces voitures électriques, financées par le personnel de l'hôpital ainsi que les joueurs du club de football de Valenciennes, ravissent petits et grands. Milo a 7 ans et s'apprête à subir sa première opération. Mais le bloc opératoire ne semble pas l'inquiéter, comme en témoigne son sourire.[embed]https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=TC0cry2YMDk[/embed]
Aujourd'hui, le centre hospitalier de Valenciennes ne dispose que de 3 bolides mais a bien l'intention d'agrandir son garage. Car le concept plaît énormément, à tel point qu'il a d'ores et déjà été adapté au centre hospitalier Jean-Éric-Techer à Calais, ou celui de Corbeil-Essonnes, au sud-est de Paris.
De votre célèbre ouvrage Grande Cuisine Minceur en 1976 à la première Ecole de Formation en Cuisine et Pâtisserie de Santé® que vous ouvrez en 2013, c’est plus de 40 ans de recherche et d’expérimentations pour proposer une alternative à cette « désespérance alimentaire », c’est-à-dire cette cuisine fade et triste que s’infligent curistes et autres patients au régime.
LQDP : Peut-on affirmer que vous avez fait de cette philosophie alimentaire un combat presque malgré-vous ?
En fait, c’est tout à la fois ! J’ai toujours été attiré par la pratique de la médecine. J’aurais aimé être médecin… Mais je suis très content d’être devenu, d’abord pâtissier, puis cuisinier ! En vérité, deux rencontres furent véritablement déterminantes dans mon parcours : Jean Delaveyne et ma future épouse. Après mon apprentissage, Jean Delaveyne, un très grand chef, (le pionnier de la Nouvelle cuisine, NDLR), mon mentor, m’a mis entre les mains l’ouvrage du Professeur Jean Trémolières La Diététique, un art de vivre. Une révélation ! Ou plus exactement, une confirmation. Ses travaux sur la nutrition « engagée », toujours d’actualité d’ailleurs, - C’est un grand scientifique que la deuxième guerre mondiale a empêché de finir ses études de médecine - m’ont passionné et confirmé mes intuitions. Ma rencontre avec ma future épouse a fait le reste. (Jeune diplômée d’HEC, héritière de la Chaîne thermale du Soleil, elle demande à son père la direction de la station d’Eugénie-les-bains. NDLR) En 1974, nous nous installons aux Prés d’Eugénie. Et, effectivement, c’est tout naturellement que je me suis intéressé à la cuisine des curistes. C’était une évidence pour moi.Parallèlement, les mauvais chiffres des maladies chroniques augmentent. Ceux du diabète, par exemple, sont sans appel : les personnes atteintes de diabète dans le monde sont passées de 108 à 422 millions de 1980 à 2014.
LQDP : N’est-ce-pas désespérant ?
C’est désespérant. Mais on ne peut pas rester sans rien faire tout en désignant l’industrie agro-alimentaire comme seule responsable. Je pense qu’il faudrait associer aux grands principes nutritionnels (« Mangez 5 fruits et légumes par jour » par exemple) des messages à caractères économiques, probablement plus convaincants du type : « Mangez mieux et vous ferez des économies ! » Par ailleurs, je déplore vivement que le diplôme de cuisinier ne contienne aucune notion de diététique. C’est aberrant ! En fait, c’est un vaste problème d’éducation… et de pédagogie.Votre Ecole de Formation en Cuisine et Pâtisserie de Santé s’adresse aux professionnels. Je crois que certains ont vraiment eu une révélation en suivant les cours dirigés par Stéphane Mack (cuisine française revisitée, sauces et bouillons allégés…)
LQDP : Ne faudrait-il pas, aujourd’hui, s’adresser aussi directement aux plus jeunes et enseigner votre Cuisine de Santé® dès l’école primaire ?
Ce serait formidable ! Mais c’est délicat « d’empiéter » sur le territoire de la nourriture, de l’alimentation et de la transmission, souvent réservé à la maman. Encore l’éducation ! Et, tout comme les cuisiniers n’apprennent pas la diététique, les futurs médecins n’ont aucune notion de cuisine. On aboutit à des dialogues de sourds !Nous avons beaucoup travaillé pour mettre en place notre école de formation à la cuisine de Santé®. Avec des professionnels de santé, des chefs cuisiniers et des politiques. Mais c’est lorsque j’ai expliqué que le sujet n’était pas le nombre de calories du foie gras mais le choix de sa cuisson (à la vapeur par exemple) que les différents intervenants ont pris la mesure de l’impact d’une cuisine de Santé auprès des professionnels. Il y avait tout à faire ! Tout l’enjeu de notre école de formation réside dans le fait que les soignants aient des notions de cuisine et les chefs de diététique.
(La cuisine de Santé révolutionne les bases et les assaisonnements (sauces, bouillons, vinaigrette, liaisons) et propose ainsi l’apprentissage d’une cuisine et une pâtisserie de Santé. Entre 2008 et 2009, Eugénie-les-Bains a réalisé une étude pilote conduite par l’Université de Bordeaux II qui visait à mesurer l’amélioration du syndrome métabolique, à un an, prenant en compte soins thermaux, cuisine de Santé, éducation alimentaire et activités physiques. Les conclusions de cette étude sont très positives : 75% des patients voyaient encore, un an plus tard, une régression significative de leur syndrome métabolique. NDLR)
La religieuse aux fruits rouges - © Cyrille Vidal
LQDP : Comment expliquez-vous que cela ne soit pas encore le cas ? Pourquoi aujourd’hui, l’enseignement de la cuisine se fait aux seuls adolescents en surpoids lors de cure ou de stage spécialisés ?
C'est vrai. Pourtant, il n’est pas certain que l’école soit le lieu idéal pour expliquer aux enfants ce qu’il est bon de manger… chez eux ! En revanche, il est sûr que les cantines scolaires ont un rôle essentiel à jouer dans la prévention et l’éducation du goût.LQDP : En ce début d’année, même si le temps des vœux est révolu, quel message adressez-vous aux pouvoirs publics ?
Qu’il est temps de prendre conscience, par exemple, que 15% de la population française est en surpoids ! Nous devons, à tous les niveaux, œuvrer pour contrer ce fléau. Je pense à Thierry Delalande, le Chef de l’Assemblée Nationale. Il est venu plusieurs fois en stage à l’école. Au moins, aujourd’hui, les députés mangent sains et équilibrés ! Plus sérieusement, des plus jeunes aux plus âgés – savez-vous que 60% des malades sont dénutris en milieu hospitalier -, nous devons agir vite et maintenant.
Monsieur Guérard, un grand merci pour nous avoir accordé le temps de cet entretien.
Des nausées ? Le nez qui coule ? Un début de mal de gorge ? Tout semble être prétexte à la consommation de médicaments. Au moindre signe, nous fonçons en urgence chez le médecin qui nous délivre une ordonnance aussi longue que le bras, ou directement à la pharmacie afin de trouver le remède miracle. 48 boîtes de médicaments sont consommées chaque année par chaque Français. Trop de médicaments à la maison, c'est un fait ! Comment réduire le nombre de médicaments ingérés ?
Une pluie d'antibiotiques
À chaque mal son lot d'antibiotiques. Pourtant, et malgré de multiples campagnes d'informations, nous croyons fermement que les antibiotiques peuvent venir à bout de tous les troubles. Ce que beaucoup ignorent, c'est qu'ils sont efficaces uniquement contre les infections bactériennes mais parfaitement inutiles contre les virus et les champignons. Aussi, nous nous ruons sur les antibiotiques aux premiers signes d'une grippe alors que c'est parfaitement inutile ! Une angine, une bronchite : les antibiotiques ne serviront à rien ![embed]https://www.youtube.com/watch?v=dXNon2bCWXo&t=46s[/embed]
À nous d'agir !
Cessons de penser que les médicaments soigneront tous nos maux et saisissons le mal à sa racine. Prenons les brûlures d'estomac pas exemple : oublions le passage chez le médecin et repensons notre mode de vie. Si on a tendance à acheter des anti-acides à la pharmacie du coin pour remédier auxdites brûlures, des solutions maison existent.Composez votre pharmacie naturelle :
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/06/12/pharmacie-naturelle-maison/
Les 5 commandements pour lutter contre les brûlures d'estomac
1 - Oublier les repas trop copieux. Préférer des petits repas fréquents pour que l'estomac produise moins d'acide. Et ne pas lésiner sur le curcuma et le persil lors du repas, puis sur les myrtilles pour l'effet anti-inflammatoire 2 - Ne pas faire d'exercice après avoir mangé. À trop secouer l'estomac, l'acide a de fortes chances de remonter dans l'œsophage et de provoquer des brûlures. 3 - Laisser passer 2 à 3 heures entre le dîner et le coucher. Ainsi, lors du coucher, le processus de digestion sera terminé et le suc gastrique ne provoquera pas de brûlures. 4 - Renoncer à la cigarette ! Eh oui, cette dernière détend le sphincter qui provoque des brûlures d'estomac lorsqu'il est en contact avec de l'acide gastrique. 5 - Boire beaucoup d'eau, ce qui va faire redescendre l'acide dans l'estomac.Et si notre hygiène de vie était en cause ?
62% des Français déclarent mal dormir et certains n'hésitent pas à faire usage de somnifères pour des nuits douces et apaisées. Une fois encore, nous usons de comprimés alors que notre hygiène de vie semble être l'une des causes de l'insomnie. Le stress, le travail, le tabac, l'alcool et même notre alimentation perturbent notre organisme.5 gestes simples au service du sommeil
1 - Délaisser l'écran de l'ordinateur au moins une heure avant le coucher, les écrans ayant pour effet de stimuler les zones d'éveil du cerveau. 2 - Éviter le sport le soir, qui ralentit l'endormissement. Pourquoi ne pas opter pour un jogging matinal ? 3 - Se lever et se coucher à heures fixes. 4 - Prendre le temps de manger, mâcher, savourer et respirer. 5 - Se préparer à une bonne nuit de sommeil. Une demi-heure avant l'heure normale du coucher, s'allonger au lit, livre à la main et lumières tamisées. Votre temps d'endormissement n'en sera que diminué.Devenons responsables de notre consommation
Il est temps de repenser notre relation aux médicaments. Les somnifères ne sont pas la seule solution face à ces nuits trop courtes. Nous avons tous la possibilité d'améliorer certains maux sans passer par notre médecin ou notre pharmacien. Devenons responsables et choisissons des alternatives naturelles à la trousse à pharmacie.Sur le même sujet :
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/tous-pour-un/2018/01/23/oui-les-seniors-consomment-trop-de-medicaments/
Sources
- ANSM. - INPES. - INSERM. - LaNutrition.Page 161 sur 214