
À la chasse au juste prix
C'est un fait. Les Français n'ont majoritairement pas idée des prix engendrés par le traitement d'un cancer. Si les personnes sondées s'inscrivaient à ce bon vieux Juste Prix, on peut affirmer que les gagnants seraient fort peu nombreux. En effet, 3 personnes sur 4 sous-estiment le prix d'une journée d'hospitalisation dans un service de cancérologie. Pour rappel, il oscille entre 1600 € et 2170 €, et 55% des personnes interrogées estiment que cela revient à moins de 500 € par patient.Avez-vous une idée d'un traitement dit classique de chimiothérapie pour une patiente atteinte d'un cancer du sein ? Non ? Eh bien, vous n'êtes pas seul : 67% des sondés sous-estiment le prix de ce traitement, qui coûte entre 5200 € et 31200 € selon la molécule utilisée, et près d'un quart d'entre eux pensent que ce traitement coûte moins de 500 €.
Alors, que seulement 9% des personnes interrogées aient une idée du prix d'un essai clinique - de 10 000 € à 25 000 € - ne nous étonne guère. Un essai clinique (une étude médicale réalisée sur un patient afin d'évaluer l'efficacité d'un nouveau traitement) coûterait selon 23% du panel moins de 500 €.
Et le prix d'un traitement innovant type immunothérapie ? On passe son tour ? Comme 96 % des Français en fait ! Ce type de traitement affiche des prix compris entre 80 000 € et 116 000 € et près d'une personne sur cinq pense que son coût serait inférieur à 500 €.
Le prix des médicaments, ça intéresse qui ?
En tant que patient bénéficiant d'une prise en charge, on ignore bien souvent le coût des traitements car nous n'avons tout simplement pas d'information dessus. Et les professionnels de santé ? Leur préoccupation principale n'est-elle pas de donner les meilleures chances au patient ? Le prix n'est pas leur priorité, et c'est tant mieux !Et surtout, qui est le gagnant ?
Les traitements innovants pour le cancer fleurissent comme coquelicots au printemps sur le marché. Chaque traitement - et donc autant de laboratoires pharmaceutiques - devient, l'un après l'autre, LE nouveau traitement anti-cancer. L'innovation et la santé semblent justifier le prix, ce dernier augmente en effet de 6 à 8 % chaque année. À celles et ceux qui l'ignoraient encore, les comptes de la santé publique ont un ennemi : l'industrie pharmaceutique.Le bateau finira-t-il par couler ?
En France, les médicaments anticancéreux coûtent à l'Assurance Maladie 3,2 milliards d'euros chaque année, soit près de 20 % des dépenses totales de la prise en charge des cancers. Et les surcoûts liés à ces traitements seraient supérieurs à 1 milliard d'euros par an.Iceberg visible, droit devant
Alors que l'Assurance Maladie connaît des heures difficiles, pourra-t-elle chaque année supporter tant de dépenses supplémentaires ? Prenons l'exemple de l'affaire Sofosbuvir. En 2014, un nouveau médicament contre le virus de l'hépatite C a été commercialisé en France par Gilead, sous le nom Sovaldi. Devinez combien coûtait une boîte ? 13 667 €, soit près de 40 000 € pour un traitement curatif de trois mois !Depuis ? Le ministère de la Santé et le laboratoire Gilead ont conclu un accord : le traitement curatif de trois mois coûte désormais moins de 28700 €. Preuve que la santé a bel et bien un prix, et pas forcément le juste prix.
Sources
- Observatoire cancer Institut Curie / ViaVoice. - Ministère de la Santé et des Solidarités. - Libération.C’est LA projection la plus réconfortante du bilan des 15 dernières années de recherche contre le cancer réalisé par l’INCa. Auteurs de ce rapport sur la recherche oncologique, les cancérologues Fabien Calvo et Dominique Maraninchi sont relativement satisfaits : 64 % des objectifs du Plan Cancer 2014-2019 sont atteints.
5 points positifs du plan cancer 2014-2019
Quelques chiffres et réalisations notables :
- le droit à l’oubli - accroissement de la survie à 5 ans : 30% en 1970, 50% en 2000 et entre 70 à 80% en 2030. - modernisation du dépistage du cancer du sein (consultation préventive dès 25 ans, livret + site internet dédié)Les progrès :
- démocratisation de l’accès au soin - plus grande équité dans l’accès au diagnostic précoce.Il faut tout de même rappeler que même si le nombre de décès reste stable (environ 150 000 par an), il y a une évolution constante de nouveaux cas : 280 000 en 2000, 350 000 en 2010 et 400 000 aujourd’hui).
2 grands axes à améliorer selon le plan cancer 2014-2019
En revanche, il est encore à déplorer :- les mauvais chiffres de la prévention. - certains cancers (ceux de la sphère ORL, rein, côlon) restent meurtriers. - l’insuffisance de la personnalisation de la prévention.
Les 3 défis pour la lutte anti-cancer
- Financer la recherche - maintenir une recherche à long terme et la coordonner, au niveau national et international - rattraper le retard (20 à 30 ans) dans le domaine des tumeurs de l’enfant.La médecine du travail pour la plupart des salariés, c’est subir une visite médicale qui ne sert pas à grand-chose. Cependant, lorsqu’il y a maladie ou souffrance due au poste de travail ou à l’entreprise, son rôle peut être vraiment important.
La médecine du travail est une spécialité médicale qui a pour but d’éviter toute altération ou dégradation de la santé des travailleurs, du fait de leur travail.
Les 4 principales missions du médecin du travail
1 - conduire les actions de santé au travail, dans le but de préserver la santé physique et mentale des travailleurs tout au long de leur parcours professionnel ;2 - conseiller les employeurs, les travailleurs et leurs représentants sur les dispositions et mesures nécessaires afin : - d'éviter ou de diminuer les risques professionnels ; - d'améliorer les conditions de travail ; - de prévenir la consommation d'alcool et de drogue sur le lieu de travail ; - de prévenir le harcèlement sexuel ou moral ; - de prévenir ou de réduire la pénibilité au travail et la désinsertion professionnelle ; - de contribuer au maintien dans l'emploi des travailleurs.
3 - assurer la surveillance de l'état de santé des travailleurs en fonction des risques concernant leur santé au travail et leur sécurité et celle des tiers, de la pénibilité au travail et de leur âge ;
4 - participer au suivi et contribuer à la traçabilité des expositions professionnelles et à la veille sanitaire.
Organisation et financement
Soit l’entreprise dispose de son propre service de médecine du travail. Ils ont des locaux réservés à cet usage et le médecin du travail est alors salarié de l'entreprise.Sinon, elle doit adhérer obligatoirement à un service de santé au travail inter-entreprises. L'entreprise demande à un prestataire indépendant de gérer le service de médecine du travail. Les frais sont répartis proportionnellement entre les adhérents en fonction du nombre de salariés. Le médecin est salarié du service de santé inter-entreprises.
Le coût de la médecine du travail supporté par les employeurs est aux environs de 70 à 80 euros par an et par salarié.
Selon le Medef, les employeurs financent chaque année les salaires des médecins du travail à hauteur de 1,3 milliard d'euros.
©ELEMIAH-M
Source
- Generali.La visite d'information et de prévention (Vip), en vigueur depuis le 1er janvier 2017, doit avoir lieu dans les trois mois suivants une embauche puis tous les 5 ans. Mais quelle en est vraiment l'utilité ? Votre dernière visite chez le médecin du travail a-t-elle révélé un réel intérêt ?
La prévention avant tout
« Le médecin du travail n’a pas vocation à soigner des personnes malades de la grippe. Il doit mobiliser ses compétences professionnelles, médicales et de connaissance de l’entreprise, pour identifier le plus en amont possible les risques d’exposition des salariés, et proposer, en coordonnant une équipe pluridisciplinaire de professionnels des solutions ad hoc », précise Denys Brunel, président du Service Interentreprises de Santé au travail (médecine du travail) dans un droit de réponse sur le site de l’IFRAP.La profession souhaite donc instaurer une médecine préventive et non de contrôle. Quand on y pense, n’est-ce pas avant que le salarié soit blessé ou en danger psychologique qu’il faut agir ?
La visite d'information et de prévention
Elle est réalisée par un professionnel de santé (infirmier ou interne, par exemple) mais pas forcément par le médecin. Elle devra avoir lieu tous les 5 ans maximum.Sa fréquence est légiférée mais ne serait-ce pas plutôt aux médecins de la déterminer ? Certains salariés sont plus exposés que d’autres aux abus ou aux maladies. Il n’y a que le médecin qui peut en juger après avoir vu le salarié.
De plus, cette réforme ne permet pas aux médecins de repérer les salariés en proie à des risques psychosociaux.
Cette liste n’est pas exhaustive, malheureusement, mais ce sont les principaux points de dissension entre le gouvernement et la médecine du travail.
Les médecins du travail ont-ils des moyens à la hauteur de leurs ambitions ?
La fameuse règle du numerus clausus est remise en cause car elle restreint le nombre d'étudiants en fac de médecine. De plus, la formation dure quatre ans, elle est trop longue pour les médecins qui veulent se reconvertir.« Cette spécialité mériterait une meilleure information, en amont, parmi les étudiants notamment sur l’intérêt du poste (au carrefour des problématiques de santé et d’économie) ; la rémunération (environ 90 K€ annuel 5 ans après la sortie de l’internat) et les conditions de travail (emploi salarié, souhait de 70% des étudiants ; horaires ; RTT). Ce poste est compatible avec une vie de famille », ajoute Denys Brunel.
Une augmentation des effectifs nécessaire ?
Alors, qu’en conclure ?
Peut-être par une expression de bon sens, laissons faire les professionnels et écoutons-les un peu plus… en attendant, laissons le mot de la fin à Éric Kozar, (spécialiste en médecine du travail, formateur en entreprise pour le bien-être au travail sur les questions de risques psycho-social et de burn-out). « Il faut réformer, tout le monde est d'accord, mais qu'on arrête de nous dire ce qu'on doit faire ».Sources
Apportez votre frichti au bureau, c'est bon pour la santé !
Moins chère, plus saine et plus variée que le burger industriel ou la quiche du boulanger, la lunch box s’adapte à vos envies, à vos humeurs ou au temps qu’il fait… Elle est idéale si vous n'avez pas envie de sortir... Elle répond aussi à vos éventuelles carences en vitamines ou en nutriments.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/01/23/4218/
Vous pouvez utiliser un contenant (en verre de préférence) individuel ou XXL, (c'est convivial !) pour partager avec vos collèges votre spécialité du jour ! LQDP vous propose 3 versions de lunch box pour affronter les frimas actuels.
La lunch box rafraichissante : légumes aux noix, riz aux choux de bruxelles, yaourt aux fruits rouges
Avec des fruits et des légumes de toutes les couleurs, elle sent encore les chauds mois d’été. Quant aux noix, elles annoncent subtilement le mois de septembre… Elle est simple, saine, nourrissante et pleine de saveurs. Au gré de vos inspirations et de vos envies, faites évoluer cette lunch box ! Remplacez le riz par du boulgour, les noix par des amandes et privilégiez toujours les légumes et les fruits de saison. C’est à vous !Ingrédients
Légumes : tomates, brocolis, choux de bruxelles, poivron, avocat fruits : mûres, raisin, kiwi 60 g de riz 1 yaourt ou 1 fromage blanc le jus d’1/2 citron1 - Lavez les fruits et les légumes sauf les mûres et le kiwi. Séchez-les sur un torchon propre.
2 - Coupez les queues des choux de Bruxelles. Rincez-les et égouttez-les. Faites-les cuire à la vapeur. Même punition pour les brocolis. Cuisez le riz à l’eau bouillante salée et égouttez-le.
3 - Epluchez l’avocat et coupez-le délicatement en fines lamelles. Citronnez-les. Coupez les tomates en rondelles, le poivron en dés. Cassez quelques noix. Mélangez le riz et les dés de poivrons.
4 - Dans la lunch box, répartissez les fruits et les légumes. Ajoutez le riz coloré. Versez le yaourt et déposez les fruits rouges. A part, préparez une vinaigrette bien citronnée que vous n’oublierez pas d’emporter !
La lunchbox revigorante : le chou farci, bœuf et lentilles corail
Elle sent bon la campagne et la cuisine de mémé. C’est savoureux, facile à faire et c’est encore meilleur réchauffé. Riche en protéines, la vitamine C du chou favorise l’absorption du fer par l’organisme. A recommander donc aux carencés en fer et pour tous ceux qui prennent soin de leur santé.Ingrédients
3 belles feuilles de chou frisé ½ oignon ½ carotte 1 c à café d’huile d’olive 100 g de viande hachée à 5% 1 c à café de bouillon de légumes délayé dans 1 verre d’eau chaude 30 g de lentilles corail préalablement rincées 1 pincée de curry selPréparation
1 - Otez les côtes des feuilles de choux. Blanchissez-les 1 minute dans l’eau bouillante salée. Epluchez la carotte et l’oignons et détaillez-les en dés. Dans une sauteuse, faites suer les dés dans l’huile d’olive.2 - Ajoutez la viande hachée. Mélangez bien. Ajoutez le bouillon, le curry et les lentilles. Salez.
3 - Chemisez un plat allant au four avec les feuilles de choux. Répartissez le mélange et recouvrez-le des feuilles de choux.
4 - Glissez au four 20 minutes à 175°C. Laissez refroidir. Vous réchaufferez le chou farci, au bureau, 2 minutes au four à micro-ondes.
La lunchbox réconfortante : le ragoût de légumes
Toute douce, elle réchauffe et prend soin de votre gorge. Elle convoque les bienfaits de la nature : bêtacarotène des carottes et des abricots, vertus antiseptiques et propriétés anti-inflammatoire de la sauge… Elle ravive les goûts simples légèrement sucré-salés et prend toute sa dimension avec une bonne crème fraîche pas allégée. Prendre soin de sa santé tout se faisant plaisir, que demander de plus ?!Ingrédients
150 ml de bouillon de légumes 150 g de carottes 30 g d’abricots secs ou moelleux ½ poivron jaune 1 poignée de feuilles d’épinard 2 belles feuilles de sauge fraîche 1 c à soupe de crème fraiche citronPréparation
1 - Portez le bouillon à ébullition. Ajoutez les feuilles de sauge, les carottes et les abricots détaillés en dés. Couvrez et laissez mijoter 5 bonnes minutes.2 - Retirez les feuilles de sauge. Ajoutez le poivron détaillé en fines lamelles et les feuilles d’épinard. Comptez encore quelques minutes jusqu’à ce que les feuilles d’épinards aient « fondues ». Détaillez les feuilles de sauge en fines lamelles.
3 - Réchauffez le ragoût au bureau. Ajoutez la sauge et la crème fraiche citronnée (C’est pas super facile à transporter, c’est vrai, mais c’est tellement meilleur !)
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