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Le jeûne consiste en un arrêt volontaire de s’alimenter. Il peut être intermittent (arrêt de s’alimenter pendant quelques heures à quelques jours), total (arrêt complet de l’alimentation, sans restriction hydrique) ou partiel (certains aliments sont autorisés en petites quantités).

Que ce soit pour des motifs liés au bien-être ou pour des raisons plus médicales, un véritable engouement est observé en France autour du jeûne.

Le jeûne vu par la science

Des scientifiques et cliniciens se sont penchés récemment sur la question du jeûne et des régimes restrictifs (réduits en protéines, en glucides ou plus généralement en énergie) sur le cas spécifique du cancer. En faisant une revue des études scientifiques publiées, ils ont relevé que très peu de données validées étaient disponibles chez l’Homme, les expérimentations étant plus souvent conduites sur des modèles animaux dont l’extrapolation à l’Homme est toujours délicate. A ce jour, les auteurs de ce rapport n’ont identifié aucune justification à la mise en place d’un régime restrictif ou d’un jeûne en prévention des cancers ou au cours de leur traitement.

À contrario, les auteurs soulignent l’importance d’une alimentation adaptée au cours de la maladie : les patients atteints de cancer sont souvent dénutris et présentent une fonte musculaire, deux facteurs ayant un impact négatif sur leur prise en charge et leur qualité de vie.

Communiquer avant de se lancer dans un jeûne

Le jeûne est une démarche personnelle, dont les motivations peuvent être variées et sont propres à chaque individu : recherche d’un effet sur la santé, atteinte d’un état de bien-être physique et psychique, approche philosophique…. Cependant, avant d’adopter cette pratique, un échange avec un professionnel de l’alimentation est conseillé : celui-ci vous permettra d’y réfléchir pour le mener dans des conditions respectant votre état de santé.

Source

Rapport « Jeûne, régimes restrictifs et cancer : revue systématique des données scientifiques et analyse socio-anthropologique sur la place du jeûne en France », Réseau NACRe, novembre 2017.

L’immuno-oncologie : un nom barbare néanmoins plein de sens et porteur d’espoir pour la prise en charge des patients atteints de cancer. L’immuno-oncologie, ou immunothérapie pour le cancer, c’est soigner le cancer par le système immunitaire du patient. Il s’agit là d’une nouvelle thérapie qui pourrait bien révolutionner la prise en charge des patients atteints de cancer.

L’immuno-oncologie a déjà fait ses preuves pour la rémission du cancer des poumons.

En 2012, M. Cochrane apprend qu’il a un cancer du poumon à un stade déjà bien avancé. Et le pessimisme des médecins est justifié : plus de 20 petites tumeurs sont retrouvées dans tout le corps. La chimiothérapie qui avait été instaurée a été stoppée, car son cancer était trop invasif et agressif. « En gros, je suis rentré chez moi pour mourir», a souligné Lorne Cochrane.

On lui propose alors de tester une nouvelle thérapie, dans le cadre d’un essai clinique. Sans espoir face à l’état avancé de son cancer, il accepte cette proposition, et suit cette fameuse nouvelle thérapie, l’immuno-oncologie. Aujourd’hui, il est en rémission et a été sauvé de son cancer.

En quoi consiste cette thérapie porteuse d’espoir ?

L’immunothérapie est une thérapie récente (année 2010) qui utilise le système immunitaire du patient. Les cellules immunitaires (qui protègent normalement l’organisme contre les corps étrangers notamment) sont utilisées pour attaquer les cellules cancéreuses et les détruire.

4 grands principes

1 - Ciblage des cellules immunitaires avec des médicaments : on sélectionne de façon préférentielle certaines cellules immunitaires. 2 - Rupture de la tolérance de ces cellules vis-à-vis des cellules cancéreuses : on stimule les cellules immunitaires pour qu’elles s’attaquent spécifiquement aux cellules cancéreuses, et préservent ainsi les cellules normales. 3 - Stimulation de ces cellules pour détruire les cellules cancéreuses. 4 - Mise en mémoire des cellules immunitaires : étape innovante et finalement pleine de sens : les traitements immuno-oncologiques donnent aux cellules immunitaires une mémoire de long terme. Il en résulte une possible adaptation du système immunitaire en cas de récidive. Ceci assure une réponse durable et à long terme contre le cancer.

Il s’agit donc là d’un traitement qui cible les cellules immunitaires en priorité pour qu’elles se retournent vers les cellules cancéreuses. L’immuno-thérapie est en ce sens innovante, comme le souligne Sebastian Amigorena, directeur du laboratoire Immunologie et cancer  (Inserm/Institut Curie) et directeur du Centre d’Immunothérapie des cancers de l’Institut Curie : « Désormais le cancer n’est plus uniquement vu comme une maladie des gènes, mais aussi comme une maladie de l’organisme, de l’environnement de la tumeur et du système immunitaire."

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/cancers/2018/07/27/microbiote-et-cancer/

Une thérapie à l'essai

Actuellement, cette thérapie est testée à la fois en mono-thérapie (c’est-à-dire sans autre moyen de lutter contre le cancer) ou associée avec des thérapies plus anciennes.

Les médicaments utilisés dans le cadre de l’immuno-thérapie ont reçu l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour traiter le cancer comme le mélanome, les cancers du poumon non à petites cellules ainsi que le cancer du rein.

Cette thérapie nouvelle demande encore un travail d’investigation. L’Institut Gustave Roussy explore cette thérapie depuis 2010, avec plus de 80 essais cliniques en cours début 2017 et 1 600 patients traités depuis 2010.

Des effets secondaires davantage maîtrisables

Comme tout type de soin, cette thérapie n’est pas sans effet secondaire, hélas. Du fait de l’activation des cellules immunitaires, il est possible que ces cellules s’activent contre des cellules normales de l’organisme. Il en découle des réactions inflammatoires ou des symptômes auto-immuns, qui ne durent que le temps du traitement. Ces effets secondaires sont donc d’une part réversibles, et d’autre part plus facilement maîtrisables que d’autres thérapies actuelles.

Cette thérapie semble donc plus douce et les effets secondaires moins importants que la chimiothérapie par exemple. Au-delà de ces effets secondaires, on pourrait donc supposer que la personne est moins ébranlée d’un  point de vue psychologique. Si la chimiothérapie est souvent mal vécue (perte de cheveux, perte d’appétit, nausées, etc…), l’immunothérapie pourrait être une alternative moins violente pour la prise en charge des patients.

Comme cette thérapie est  encore nouvelle, il y a encore peu de connaissance sur les effets secondaires. L’institut Gustave Roussy, qui teste actuellement cette thérapie, a mis en place un réseau de médecins spécialisés pour la prise en compte des effets secondaires selon la localisation constatée. Les patients eux-mêmes peuvent également déclarer directement les effets secondaires auprès de l’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et produits de sant » (ANSM). Ceci est vraiment important car cela permettra de mieux maîtriser par la suite cette thérapie.

Pour quels types de cancers ?

L’institut Gustave Roussy a démontré que certains anticorps sélectionnés dans l’immunothérapie sont efficaces pour le mélanome métastatique, sur certains types de cancers du poumon, le cancer de la prostate, le cancer du rein ou le cancer de la vessie. Actuellement, les études montrent que l'activité de ces médicaments serait possible dans d’autres types de cancers : cancer ORL, cancer de la peau, cancer de mésothélium (dit cancer de l’amiante), des ovaires, de la thyroïde, etc…

Les cancers ORL

Ces cancers ont un mauvais pronostic car ils s’étendent et récidivent plus que les autres cancers. Dans ce cas, l’immunothérapie peut être bénéfique. Pour l’instant, le traitement est d’abord la chirurgie et la radiothérapie doublée depuis une dizaine d’années d’une chimiothérapie, pour les cancers avancés. Cependant, plusieurs études ont montré que cette chimiothérapie en plus apportait peu de bénéfice contre la maladie. L’immunothérapie, ici, peut être bénéfique.

Les cancers digestifs

Les tumeurs qui présentent un grand nombre de mutations sont particulièrement immunogènes c’est-à-dire qu’elles peuvent provoquer une réaction immunitaire. C’est le cas de certains cancers digestifs, le cancer du poumon ou les mélanomes. C’est ainsi que plusieurs pistes de traitements d’immunothérapie sont à l’étude pour traiter certains cancers digestifs, au premier rang desquels les cancers de l’estomac, du canal anal et colorectal. Ces traitements ont déjà changé complètement la donne pour certains patients atteints d’autres types de cancers. « L’immunothérapie est aussi très prometteuse pour les cancers digestifs, surtout lorsque les tumeurs ont des profils génétiques très instables », détaille le Dr Wulfan Cacheux de l’Institut Curie.

https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/cancers/2019/02/13/cancer-de-lestomac/

Cette thérapie est-elle actuellement utilisée ?

En Europe, plusieurs traitements immuno-oncologiques sont en cours d’approbation pour leur utilisation chez des patients atteints d’un mélanome de stade avancé en cas de cancer du poumon, du cancer colorectal, du cancer hépatique, ou encore du cancer de la prostate. De nombreux autres traitements sont en cours d’étude dans le cadre d’essais cliniques et pourraient être mis à la disposition des patients au cours des années à venir. Toutefois, chaque pays d’Europe a son propre système d’admission au remboursement et de prix des nouveaux médicaments, c’est pourquoi certains traitements immuno-oncologiques pourraient être accessibles dans certains pays plus rapidement que dans d’autres.

Des questions en suspens

Cette thérapie est récente, innovante, et sera sûrement l’une des thérapies les plus utilisées dans les années à venir. Néanmoins, un certain nombre de questions restent en suspens. Par exemple, les traitements immuno-oncologiques n’agissent pas chez tous les patients, et de nombreuses études essaient de comprendre ce qui entraîne la réponse à un traitement particulier chez un patient donné. D’autres questions surviennent également : quels sont les mécanismes mis en jeu ? Comment limiter les effets secondaires ? La récidive est-elle réellement envisageable ? Y aura-t-il un intérêt à associer cette thérapie à des thérapies plus anciennes ou suffira-t-elle à elle seule ?

Bref, de nombreuses questions, de belles perspectives d’avenir pour contrer le cancer, et un réel espoir pour les patients !

Sources

- Bel Âge - Gustave Roussy. - Institut Curie. Unicancer. - France Lymphome Espoir. - Le Quotidien du Médecin.

Comprendre son cancer pour mieux le combattre

Bien manger pendant un cancer © Hachette Livre

Effectivement ! Bien manger pendant un cancer, co-écrit par une mère et sa fille respectivement Docteur en Sciences à L’INRA, physiologiste et toxicologue nutritionnelle et une ingénieure en alimentation & santé, spécialiste en prévention alimentaire est un de ces livres qui rend la maladie « intéressante » et palpable. Didactique et empathique, il permet au patient de se réapproprier sa maladie, à l’aidant de mieux comprendre les symptômes et, à tous, de traverser cette épreuve avec, peut-être, un peu moins d’angoisse et d’inquiétude.

Manque d’appétit, bouche sèche, troubles ou déviances du goût, aversion temporaire pour un aliment jusqu’aux nausées… Autant d’effets secondaires des différents traitements anti-cancer que le livre permet d’apprivoiser et d’apprendre à contourner. Sans culpabilité. Tel est un des messages importants de cet ouvrage, à la fois très clair et étayé scientifiquement, bienveillant et ferme, novateur et plein de bon sens.

Bien manger pendant un cancer

Bon exemple de vulgarisation scientifique, cet ouvrage permet au malade de mieux comprendre sa maladie, de mieux appréhender les bouleversements physiologiques liés aux traitements et de se sentir accompagné tout au long de la maladie grâce à :

des conseils pratiques :

- débutez le repas avec des aliments gras (yaourt grec, saumon fumé…), - utilisez des ustensiles légers pour limiter la fatigue (couteaux en céramique, mixer à portée de main…), - mangez plus souvent en plus petite quantité, - explorez les épices ou les plantes aromatiques pour découvrir de nouveaux goûts.

et des recettes adaptées :

Le délicieux flan brocoli-chèvre proposé par les auteures Le flan brocoli-chèvre proposé par les auteurs - © Hachette Livre

Les recettes proposées dans cet ouvrage sont particulièrement appétissantes et surtout adaptées à la pathologie : - colorées (belles photos appétissantes) et riches en anti-oxydants, - rapides à préparer, - bonnes à toute température, - faciles à décliner selon les saisons et les envies, - avec des propositions de menus.

« Pertinent et plein de recettes savoureuses. L'énergie est au rendez-vous. Bravo aux auteures. » Bruno, Amazon.

Marie-Chantal Canivenc-Lavier et Émeline Lavier, Bien manger pendant un cancer, Paris, 2017, Hachette Pratique, collection "Bien-Être", 240 pages, 19,95 €. Disponible sur le site de l'éditeur ou à la Librairie Gourmande.

Il y a dix ans tout juste naissaient simultanément sur les écrans américains la série Breaking Bad, son héros Walter White et l’âge d’or des séries télé. Profitons de cet anniversaire pour poser une question incongrue : à quoi sert le cancer dans une série télévisée ?

Breaking Bad apportait la réponse à cette interrogation existentielle, apparemment fréquente chez les messieurs en pleine crise de la quarantaine : et si je plaquais tout pour une vie de seigneur du crime ?

Poulet frit et psychopathes

Autant être prévenus. La réponse implique que vous vous retrouviez en slip au milieu du désert avec un macchabée dans votre mobil-home, que vous posiez des bombes sur les fauteuils roulants d’infirmes en maison de retraite ou que vous montiez des labos de méthédrine pour le compte d’un roi du poulet frit psychopathe. Insignifiants sacrifices en regard des tombereaux de pognon qui vous attendent. Mais on oublie un peu vite que notre héros, Walter White, prof de chimie tragiquement inadapté au lycée minable d’un bled affligeant, ne s’est pas retrouvé embarqué dans ces péripéties par choix, ni même par hasard. C’était ça ou rien.

Mutuelle

Breaking Bad : un Cancer, l'Addition ! © Frank Ockenfels/AMC

Le ciel tombe sur la tête de Walter quand son médecin lui annonce qu’il a un cancer du poumon inopérable. Walter et sa femme ont un fils handicapé. Et ils attendent sous peu la naissance de leur deuxième enfant. Walter ne peut pas laisser sa famille sans moyens de subsistance. Or il n’a pas de mutuelle – nous sommes aux USA. Alors, à mourir pour mourir, il va faire empereur de la drogue. Il n’a plus rien à perdre.

Walter est loin d’être le premier personnage de séries atteint d’un cancer. Là où il sort du lot, c’est par la façon dont la maladie affecte son existence.

Châtiment, Rédemption

Regardons comment d’autres que lui, personnages principaux de séries, ont géré, ou subi, la situation.

Lynette, Desperate Housewives © ABC Studios

Il y a Izzie, dans Grey’s Anatomy. Plutôt que d’aller bêtement se faire diagnostiquer par les oncologues de l’hôpital où elle travaille, elle organise une sorte de Top Chef des internes en médecine, à qui posera le meilleur diagnostic. Puis elle arrête de faire n’importe quoi et épouse l’homme qu’elle aime. Il y a Lynette, de Desperate Housewives. Son lymphome lui permet d’exhiber une épastouillante collection de foulards avant de se rapprocher de sa mère. Il y a Cathy dans The Big C, qui dissimule son mélanome à sa famille. Elle sera tellement perturbée par sa maladie qu’elle changera complètement de personnalité et flanquera son mari à la porte. La maladie de ces trois personnages les a rendus plus intéressants, plus divertissants, avant de les remettre sur le droit chemin. Il existe d’autres voies. Celle qui consiste à rendre un personnage malade simplement pour pouvoir le sauver à la fin et terminer la saison sur une bonne nouvelle, comme le lieutenant Anita Van Buren dans New York Unité Spéciale. Celle qui joue à « ce qui ne te tue pas te rend plus fort » et change la frivole Samantha de Sex & the City en héroïne féministe.

La liste est longue mais le schéma reste le même. Pétage de plombs, châtiment, rédemption. Jusqu’à Walter White.

Dark Vador, Marée Noire

Breaking Bad change la donne. Le châtiment n’a pas lieu d’être. Walter est bon mari, bon père, bon prof, bon beau-frère. Il n’a pas mérité ça. La rédemption, levier essentiel des scénarios américains, est écarté d’office : empereur de la drogue, assassin, mégalomane, Walter doit mourir. Quant à l’apitoiement du spectateur sur la maladie du personnage, sur lequel les auteurs savent pouvoir compter à coup sûr dans toutes les séries qui précèdent, il ne fera jamais partie de l’équation.

Breaking Bad : Un Cancer, l'Addition ! © Frank Ockenfels/AMC

Mais alors, qu’est-ce qu’il reste ?

Breaking Bad invente une nouvelle façon de brouiller les lignes. Le spectateur veut-il entrer en empathie avec ce pauvre Walter, si malade, si gentil ? Le voilà qui fabrique une drogue particulièrement immonde et révolvérise tout ce qui bouge. Le spectateur, indigné par la noirceur nouvelle de ce personnage qui tient le milieu entre Dark Vador et une marée noire sur le lac de Genève, rejoint-il le camp d’en face ? Les auteurs le rattrapent par un humour ravageur (comment se débarrasser d’une baignoire garnie d’un cadavre quand on est pressé et nul en chimie), un fond de valeurs morales inattaquables (il ne fait pas bon être néo-nazi dans cette série) et, plus souvent qu’à leur tour, des coups de génie scénaristiques. Comme cet épisode quasiment muet que l’on passera à regarder Walter chasser une mouche.

Citronnade ou Mojito

La différence entre Breaking Bad et les autres séries, c’est que le cancer ne détermine pas le personnage. Il détermine l’action, qui changera le personnage. Et nous restons jusqu’au bout attaché à lui précisément parce que ce type bien n’a pas mérité sa terrible pathologie, précisément parce que son cancer est une colossale injustice. L’injustice de trop. Celle qui va le pousser à se venger de toutes les autres.

« Si la vie vous donne des citrons, faites-en de la citronnade », dit un proverbe américain. Walter en fait des mojitos. Par procuration, il venge tous les malades et tous ceux qui les accompagnent. Il est l’éclat de rire homérique et le doigt d’honneur que tant de victimes de la maladie auraient aimé pousser. Il devient, pour le meilleur ou pour le pire, notre rédemption.

Les traitements anticancéreux sont à l’origine de nombreux effets secondaires qui pèsent sur le quotidien et sur le moral. Mais les plantes et les épices sont là pour soulager ces effets indésirables !

De nombreux effets secondaires en cas de chimiothérapie ou de radiothérapie

Pour le traitement par chimiothérapie ou par radiothérapie, on peut citer par exemple : - la prise de poids. - les problèmes de peau se manifestant par une hyperpigmentation c’est-à-dire un changement de la couleur de la peau ou des éruptions cutanées ou des rougeurs. - les troubles digestifs gastriques ou intestinaux pouvant se traduire par des crampes, des brûlures. - la modification de la perception du goût et de l’odorat. - les problèmes de bouche : aphtes, gingivite, mucite (inflammation de la muqueuse qui recouvre l’intérieur de la cavité buccale se traduisant par des rougeurs et un gonflement). - la fatigue. - les nausées et/ou les vomissements. - etc.

Les 10 plantes et épices pour soulager vos maux

Vous n’êtes peut-être pas concerné par tous ces effets secondaires ! Mais sachez que les plantes et les épices sont vos meilleurs alliés pour soulager certains de ces maux. Voici notre TOP 10 : 1 - Le gingembre à utiliser en cas de nausées et /ou vomissements mais aussi pour lutter contre la fatigue grâce à son effet dynamisant. 2 - La carotte, en cas de problèmes de peau. 3 - La cardamome pour atténuer la diarrhée. 4 - Les graines de lin, au contraire pour ses effets laxatifs. 5 - La menthe poivrée en cas de nausées et/ou vomissements. 6 - Le thym pour soulager les problèmes en bouche. 7 - La sauge pour lutter contre la fatigue. Attention toutefois ! La sauge est à proscrire dans le cas d’un cancer du sein hormonodépendant en raison de la présence de phyto-œstrogènes qui miment les effets de nos hormones humaines. 8 - Le fenouil en cas de troubles digestifs. 9 - Le basilic en cas de déviances du goût et de l’odorat. 10 - La fleur de mauve pour soulager les problèmes de bouche.

Et si vous voulez connaître d’autres astuces, des recettes et d’autres solutions pour soulager vos troubles liés aux traitement anti-cancéreux, vous pouvez participer à des ateliers de cuisine personnalisés Vite fait Bienfaits.

Sources

- Institut Klorane, brochure « Recettes plaisir : des plantes pour atténuer les effets secondaires des traitements du cancer". - Education culinaire de l’adulte traité pour un cancer : l’étude NEODIA. - Vite fait Bienfaits.