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C’est Antoine le poly-allergique !

Les fondateurs d'Allergo Market

Quand Antoine décide de créer un site qui répondrait à ses besoins, c’est tout naturellement vers Benjamin qu’il se tourne, son copain de promo. Et quelques 8 mois plus tard, Allergomarket voit le jour ! Il n’est pas parfait mais il propose déjà 630 références triés selon 50 critères (allergie, intolérance, traces de), une livraison garantie de 48 heures à 4 jours et des prix compétitifs (deuxième après Greenweez). De quoi satisfaire les 8% d’adultes et les 4 % d’enfants poly-allergiques en France.

Achetez sans risque

© Allergomarket

C’est la promesse d’Allergomarket. Effectivement, c’est le premier site intelligent conçu pour aider les personnes allergiques ou intolérantes à faire leurs achats. Outre le gain de temps, c’est aussi l’opportunité de découvrir de nouveaux produits et surtout, c’est le premier site de vente en ligne qui prend en compte plusieurs allergies ou intolérances en même temps. Lors de première connexion, vous pouvez d'ailleurs vous inscrire ainsi que 3 membres de votre famille.

1 mois de vie et d’expérience

Ouvert depuis le 18 décembre 2017, Allergomarket se plie en 4 pour satisfaire le client de 0 à 99 ans. Du lait, desserts et plats cuisinés pour bébé à toute l’épicerie salée et sucrée pour les grands, il propose aujourd’hui une large gamme de produits secs.

De plus, il stocke lui-même la marchandise pour ne pas être tributaire des délais de livraison des fournisseurs, prend en compte les remarques et les propositions de ces internautes. Et les internautes sont contents et le font savoir ! D’ailleurs, les objectifs 2017 (certes modestes pour la première année) sont largement atteints.

À surveiller de près !

Après les produits alimentaires, Allergomarket proposera des cosmétiques et des produits pour la maison. De plus, il sélectionnera avec soin et complètera son offre alimentaire passant de 630 à près de 1500 produits fin 2018, qui sera assortie de contenu (recette, conseils d’allergologue ou diététicienne). Amazon n'a plus qu'à bien se tenir !

Exposition aux antibiotiques in utero

Le résultat de cette étude est sans appel : le risque de MICI est significativement augmenté de 93% chez les enfants ayant été exposés aux antibiotiques in utero. Cette corrélation a été constatée pour la maladie de Crohn, mais par pour la rectocolite hémorragique (RCH). Sur le panel observé, 17 % des enfants ont été exposés aux antibiotiques durant la grossesse de leur mère et 51 d'entre eux ont développé une MICI. Un risque accru donc, mais bien plus significatif lorsque la prise d'antibiotiques avait lieu durant le troisième trimestre de la grossesse.

Altération du microbiote

La conclusion de cette étude laisse sceptique, « The risk increase for exposure in pregnancy may be due to changes in the microbiota ». Un lien existerait donc augmentation du risque de MICI et altération du microbiote. Cette conclusion marque-t-elle le coup d'envoi d'une nouvelle étude de grande envergure ?

Source

Anne K Örtqvist, Cecilia Lundholm et al.Fetal and early life antibiotics exposure and very early onset inflammatory bowel disease: a population-based study, Janvier 2018.

En décembre 2017, le journal Le Monde titrait : « Consulter un gynécologue : le grande galère », en mars 2018, Le Quotidien du Médecin parlait de « pénurie de gynécologues médicaux ». Le nombre de gynécologues, on l’aura compris, a baissé. Pourquoi en est-on arrivé là ? Quelles sont les solutions ? et surtout quelles sont les conséquences, et particulièrement sur la santé des patientes ?

Tout d’abord rappelons que la gynécologie médicale consiste en la prise en charge de tous les problèmes gynécologiques pendant toute la vie d’une femme (contraception, éducation, prévention…). La gynécologie obstétrique désigne toutes les interventions en rapport avec la grossesse, qu’il s’agisse de la femme enceinte ou de son fœtus.

Un effectif en baisse, une moyenne d’âge en hausse

En 2017, l’Assurance-maladie enregistrait une chute du nombre de gynécologues médicaux de 41,6% en 10 ans, laissant un total de 1136 gynécologues pour 28 millions de femmes âgées de plus de 16 ans. Si on ajoute à cela, la conséquence de l’arrêt de la formation en 1987, cela fait une population de gynécologuse restreinte et âgée.

peut-on vivre sans gynécologue ?

« La moyenne d’âge des gynécologues médicaux est de 58 ans, voire 61 ans dans certains départements », alerte Marie Stagliano, coprésidente du Comité de défense des gynécologues médicaux (CDGM). Même si le numerus clausus a augmenté d’une vingtaine de médecins formés à une cinquantaine par an, cela ne suffit pas à « renouveler les effectifs de la spécialité », déplore-t-elle.

Les sages-femmes

C’est ainsi que l’Etat, avec les lois relatives à la politique de santé publique de 2004 et 2009 a élargi les compétences des sages-femmes. Celles-ci se chargeaient à l’origine uniquement du suivi des grossesses et de l’accouchement. Aujourd’hui, elles peuvent effectuer une déclaration de grossesse, prescrire toute forme de contraception et réaliser le suivi gynécologique (frottis, palpation des seins…). Actuellement, « 21 000 sages-femmes sont en activité en France, dont 5 000 travaillent en libéral. Leur présence importante sur le territoire assure un accès plus large à la prévention des pathologies et à la contraception », selon Marie-Josée Keller, Présidente de l’Ordre national des Sages-Femmes. Mais attention, l'Association nationale des sages-femmes libérales (ANSFL) précise qu'en cas de pathologie, elles adressent les patientes à leurs confrères généralistes ou spécialistes.

Les médecins généralistes

En parallèle, les médecins généralistes peuvent eux aussi pallier à ce manque de gynécologues. Selon MG France (le syndicat des médecins généralistes) « les médecins généralistes réalisent aujourd'hui la majeure partie des actes de soins apportés aux femmes notamment en matière de gynécologie et de prévention (prescriptions de contraception, de mammographies, la réalisation de frottis cervico-utérin)… »

90 % des médecins généralistes assurent « tout ou partie du suivi gynécologique » de leurs patientes et sont très attachés à ce volet de leur activité.

Cette situation de déficit entraine un dépassement d’honoraires de la part des gynécologues. Selon un sondage réalisé par l'Union régionale des médecins libéraux (URML) de Normandie, 61,5 % des gynécologues pratiquent le dépassement d’honoraires, alors que 95 % des médecins généralistes exercent sans pratiquer de dépassements d'honoraires.

Et le suivi des patientes ?

Si on étudie les chiffres, la survie suite à un cancer du sein augmente, « elle est passée de 80 % pour les femmes diagnostiquées entre 1989 et 1993 à 87 % pour celles diagnostiquées entre 2005 et 2010. Le taux de mortalité diminue d’année en année. Cela s’explique en partie par l’amélioration des traitements et par un dépistage du cancer du sein de plus en plus adapté au niveau de risque de chaque femme, qui permet de diagnostiquer ces cancers à un stade précoce », selon le site e-cancer.fr.

Le taux d’ablation de l’utérus des femmes en France est de 7 %, pour une moyenne de 30 % en Europe et de 40 % aux États-Unis. Ajoutons enfin que le taux de césarienne qui, au Brésil est de 85 % et de 60 % en Asie du sud-est ou en Afrique (pour les chiffres les plus élevés). Il est, en revanche, très faible en France, selon le Pr Israel Nisand (gynécologue obstétricien, Strasbourg): « La France est aujourd’hui autour de 20 % de césariennes ce qui montre la qualité du travail des obstétriciens et des sages-femmes de notre pays ».

Sources

- Le Monde. - Le Quotidien du Médecin. - Essentiel Santé Magazine.

Renouvellement de pilule, frottis cervico-vaginal ou prévention des IST, le suivi gynécologique est essentiel dans la vie d’une femme.

Qui peut me faire un frottis ?

Trois professionnels sont compétents dans le suivi gynécologique des femmes en bonne santé : le médecin généraliste, le gynécologue et la sage-femme (appelé maïeuticien quand c’est un homme). Depuis 2009 et la loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires », les sages-femmes peuvent en effet réaliser des consultations de gynécologie de prévention et de contraception auprès des femmes en bonne santé. 29 000 sages-femmes travaillent en France alors que l’on compte seulement 1 136 gynécologues médicaux. Quant aux généralistes, ils sont certes plus nombreux mais tous n’acceptent pas de poser un stérilet ou de faire un frottis. Renseignez-vous auprès de leur secrétariat avant de prendre rendez-vous.

Où aller ?

Le suivi gynécologique a lieu au sein d’un hôpital, d’une clinique, d’un cabinet en ville, dans un centre de santé, de planification et d’éducation familiale ou au planning familial. Quand le professionnel de santé est conventionné (on dit aussi en secteur 1), la consultation est facturée 33 euros par le gynécologue, 25 euros par le médecin et 23 euros par une sage-femme. Il peut aussi être installé en libéral aux tarifs dits « libres ». En allant sur l'annuaire santé d'Ameli,  vous connaîtrez leurs tarifs.

Quels examens gynécologiques ?

Le suivi gynécologique est largement occupé par les différentes méthodes contraceptives et leur "vie" dans l’organisme féminin : pose, surveillance et retrait d’un diaphragme, d’un contraceptif intra-utérin (stérilet) ou d’un implant. Le dépistage est aussi crucial, celui des IST, du cancer du sein ou du col de l’utérus. C’est pourquoi il est conseillé aux femmes entre 25 et 65 ans de consulter tous les ans leur médecin/gynécologue/sage-femme et de faire un frottis cervico-utérin tous les trois ans.

Le pansement gardant la plaie dans une milieu humide facilite la migration cellulaire et permet de multiplier par deux la vitesse de cicatrisation. Le pansement doit donc créer un micro-climat humide, tout en étant perméable aux échanges gazeux, imperméable aux liquides, capable de gérer l'excès d'exsudat, confortable et stérile, sans adhérer à la plaie. Il existe différents types de plaie et donc différents types de pansement. Mais existe-t-il vraiment des innovations dans le domaine des pansements ?

Actuellement, les pansements modernes répondent à différents objectifs tels qu'une augmentation des performances en termes de drainage et d'absorption mais aussi une simplification des soins, un plus grand confort au soignant et au patient.

Du pansement connecté…

Le pansement connecté n’est pas encore sur le marché, Urgo tout comme Smith&Nephew, contactés à ce sujet ont refusé d’en parler car il est encore dans les cartons des services recherche et développement ! Le principe est simple ; « on intègre des capteurs dans des couches très fines (…) à l'intérieur du pansement (…) qui font des mesures de pression, de températures, d'humidité », ces capteurs recueillent les données et une application installée sur votre téléphone les envoie aux médecins et aux infirmières. « En maîtrisant la plaie, on change la fréquence de changement des pansements, on peut aussi imaginer réduire la durée de traitement et soigner les patients à leur domicile ».

À l’araignée…

La soie d’araignée, connue pour ses propriétés cicatrisantes, sa durabilité et sa biocompatibilité est désormais utilisée avec un antibiotique. Une équipe anglaise a en effet inventé une nouvelle technique appelée « chimie clic » qui permet de lier des molécules d’antibiotique au fil de soie. Ce fil préviendrait ainsi les infections grâce à la présence de l’antibiotique mais accélérerait en plus la régénération tissulaire en fabriquant un échafaudage provisoire avant d’être biodégradé.

…Sans oublier les limaces,

C’est en observant des limaces menacées par un prédateur que des scientifiques britanniques ont découvert qu’elles secrètent un mucus qui les colle littéralement sur place. À partir de ce mucus ils ont développé un hydrogel adhésif élastique et résistant qui adhère aux tissus biologiques même en présence d’humidité. On le voit, cette bio-colle permettrait d’aider à la cicatrisation des plaies même profondes.

les asticots…

Apparue depuis des milliers d’années, la larvothérapie est aussi très efficace. Le principe est naturel, on utilise des larves d’une seule mouche qui se nourrissent exclusivement de tissus morts. En France, cette méthode est utilisée depuis 2006 mais seulement si les larves sont maintenues dans des sachets stériles qui seront posées à même la plaie.

Cette méthode a trois intérêts essentiels. Tout d’abord la détersion,durant laquelle les larves débarrassent la surface des plaies des tissus nécrosés. Mais aussi la désinfection, en absorbant les tissus nécrosés, le tractus digestif des larves détruit les bactéries ; elles facilitent la production d’exsudat qui favorise l’élimination des germes ; elles sécrètent aussi des substances antibactériennes. Et enfin, la stimulation du tissu de granulation. Plusieurs études ont montré une amélioration de la surface des plaies avec la prolifération d’un tissu de granulation de bonne qualité et une cicatrisation plus rapide.

Mais la larvothérapie se heurte aux blocages culturels.

…et les poissons

Des chercheurs chinois ont extrait du collagène de la peau d’un poisson, le tilapia. Ils ont extrait des nano-fibres, en ont fait des sortes d’éponges et les ont testées sur des blessures de rat. Ils ont observé une cicatrisation plus rapide. Il n’existe aucune maladie commune entre l’homme et le poisson, c’est pourquoi le collagène de poisson est plus sain.

Ce petit tour d’horizon montre donc que tous ces nouveaux pansements qu’ils soient issus de poissons ou d’insectes, ne sont pas de véritables innovations. C’est ce que déplore Christine Faure, (pharmacien hospitalier, unité des dispositifs médicaux stériles et implantables, CHU de Montpellier) « si l'actualité du pansement se caractérise par son dynamisme, la véritable innovation se fait rare et il s'agit le plus souvent d'évolutions technologiques ».

Après la plaie, la cicatrice

Les professionnels de santé le savent, une cicatrice peut être discrète, disgrâcieuse voire même douloureuse.

La cicatrisation par laser

La thérapie laser basse énergie (Low Level Laser Therapy (LLLT)) est une application de lumière basse énergie permettant d'augmenter la vitesse et la qualité de cicatrisation des tissus lésés. Son mécanisme d'action est fondée sur l'augmentation de l'énergie cellulaire (ATP) et la réduction des radicaux libres (stress oxydadif).

Ou par LED (Light Emitting Diode)

Cette lumière stimule l’activité des fibroblastes, (les cellules du derme qui fabriquent le collagène et l’élastine) et contribue ainsi à éliminer le tissu cicatriciel.

L’importance du poil

Une étude parue dans Science a montré que la présence de folicules pileux encouragerait la transformation des myofibroblastes (cellules présentes dans la plupart des plaies) en adipocytes (cellules spécialisées dans le processus de guérison des plaies).  En favorisant la croissance des follicules pileux, le tissu adipeux se développera et la plaie guérira au lieu de former une cicatrice.

Une protéine cicatrisante

Une équipe chinoise a démontré que l’utilisation de la protéine angiopoïetine like 4 (ANGPTL4) réduirait l’inflammation dans la phase initiale de cicatrisation et favoriserait ensuite la formation de nouveaux vaisseaux sanguins et la croissance des cellules pour enfin estomper la cicatrice.

Sources

- Infirmiers.com - France Bleu - Advanced Tissue The Indian Express - Sherman RA. Maggot therapy for treating diabetic foot ulcer unresponsive to conventional therapy. Diabetes Care, 2003, 26 : 446-51. - Hardy-Rocher M. Larva therapy, a specific cure for wound healing. Rev Infirm, 2009 Oct,(154) : 38-40. - RTLAdvanced Tissue - Teo Z, Chan JSK, Chong HC et al.Angiopoietin-like 4 induces a β-catenin-mediated upregulation of ID3 in fibroblasts to reduce scar collagen expression, Sci Rep., 2017 Jul 24, 7 (1) : 6303.