
Les antioxydants, les radicaux libres, on en entend parler à tout bout de champ. Mais savez-vous vraiment ce que c’est ? Un petit rappel ne faisant pas de mal, nous allons revoir tout cela ensemble !
Les antioxydants, les radicaux libres, c'est quoi au juste ?
Ils sont souvent présentés de manière binaire : les radicaux libres ce sont les méchants et les antioxydants ce sont les gentils. Enfin, il ne faut pas les catégoriser aussi vite !Les radicaux libres
Ils sont produits naturellement par notre corps lors du renouvellement cellulaire ou du nettoyage de l’organisme des cellules mortes. De plus les radicaux libres interviennent aussi dans les mécanismes immunitaires et aident ainsi à combattre contre l’invasion par des bactéries et des virus. Vous voyez ils ne sont pas si méchants que cela. Ils deviennent cependant néfastes lorsqu’ils sont produits en excès : ils se mettent alors à attaquer les parois de nos cellules, à dégrader nos protéines ou même notre ADN !! C’est pour cela que l’on dit que les radicaux libres accélèrent le vieillissement.Les antioxydants
Et il ne faut pas les oublier ! Pour combattre les effets néfastes des radicaux libres, de l’oxydation, la seule solution est l’antioxydant ! Les antioxydants ont le pouvoir de diminuer ou de bloquer le stress oxydatif, empêchent la dégradation des constituants des cellules… Notre corps produit quelques antioxydants. Mais il est important de lui apporter un peu de renfort en lui apportant d’autres, via notre alimentation.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/au-vert/culture/livres/2018/06/05/les-antioxydants-science/
Comment savoir où trouver les antioxydants ?
A ce jour, il y a plus de 8000 substances antioxydantes recensées ! Dans Antioxydants, Alexandra Retion vous dévoile son top 5 des antioxydants :1 - La vitamine C
C’est l’antioxydant majeur dans notre alimentation ! Elle protège les tissus de la détérioration et elle aide aussi un autre antioxydant à jouer son rôle en permettant sa régénération : il s’agit de la vitamine E. On retrouve la vitamine C dans les fruits et les légumes frais, et tout particulièrement dans les agrumes, le poivron rouge… Mais attention, c’est une vitamine très sensible à la lumière et à la chaleur. Et elle est également soluble dans l’eau !2 - La vitamine E
Elle protège les membranes de nos cellules en piégeant les radicaux libres et évitant ainsi leur propagation. C’est donc un antioxydant très important ! On la retrouve principalement dans les huiles végétales comme l’huile de colza, de tournesol ou de noix mais aussi dans les graines oléagineuses (amandes, noix, noisettes…)3 - Les caroténoïdes
Caroténoïdes… carotte… Oui il y a bien un lien. Les caroténoïdes, c’est ce qui donne leur couleur rouge-orange à certains végétaux. Mais ce ne sont pas uniquement des pigments, ce sont aussi des puissants antioxydants. Puisqu’ils colorent les végétaux, il est normal de les retrouver dans les végétaux colorés : carottes, poivrons, tomates…4 - Le sélénium
Outre son rôle d’antioxydant, il agit aussi en collaboration avec la vitamine E pour protéger contre plusieurs formes de cancers et maladies cardiovasculaires. On le retrouve dans les abats, les crustacés, les fruits de mer, la viande et les oléagineux.5 - Le zinc
Il neutralise les radicaux libres mais pas seulement : c’est un oligo-élémént très actif. Il intervient dans des centaines de réactions clés du métabolisme, participe à la cicatrisation, intervient au niveau du système nerveux…On le retrouve dans les huîtres, le foie, la viande, les poissons, les crustacés, les légumineuses et les graines oléagineuses.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/alimentation-sante/2018/01/22/pour-cicatriser-ne-negligez-pas-votre-alimentation/
Vous voulez découvrir les 3 autres antioxydants bénéfiques au quotidien ? N’hésitez donc pas à lire Antioxydants aux éditions Hachette Cuisine. Et en prime vous pourrez découvrir des recettes saines et bonnes pour faire le plein d’antioxydants : recettes gourmandes, rapides, simples, traditionnelles, originales… Il y en a pour tous les goûts !
Alexandra Retion, Antioxydants, Hachette Cuisine, 2018, 192 pages, 9,95 €. Disponible sur le site de la Fnac.
La start-up Team8 développe actuellement une montre connectable afin d'aider les plus jeunes à gérer leur santé à l'aide d'un jeu évolutif.
La montre Team8, le nouveau compagnon des 5-12 ans
Avec son petit bijou au poignet, votre enfant va devoir créer un personnage complet à son image. Il ne pourra faire progresser son personnage uniquement que s'il s'adonne à une activité physique régulière et s'il respecte un suivi alimentaire (en cas d'allergies par exemple). Ludique et instructif donc.Stéphane Daucourt, le fondateur de la start-up, avoue que son projet a vu le jour grâce à son expérience personnelle : « j'ai été un enfant gros. Au début des années 2000, j'avais atteint un stade d'obésité morbide et après avoir perdu 80 kilos, je me suis demandé ce qui aurait pu me sauver pendant l'enfance ».
Petit + : la montre Team8 n'a pas besoin d'un smartphone pour fonctionner !
Responsabiliser nos enfants
C'est là l'objectif du fondateur de la start-up, les enfants ayant la possibilité de faire de leurs personnages des super-héros si les consignes sont suivies. Pour accéder à ce statut, ils devront donc appliquer et intégrer certaines pratiques du quotidien qui leur seront bénéfiques.Quel intérêt pour les parents ?
Stéphane Daucourt a pour ambitions de développer de nombreuses fonctionnalités autour de cette montre : « quand on achètera cette montre, toutes les fonctionnalités seront activées. Ce sera un condensé de smartphone avec des capteurs de mouvements, la possibilité d’insérer une carte sim pour communiquer avec les parents, une caméra et un dispositif bluetooth pour permettre des communications de proximité, par exemple avec d’autres porteurs de la Team8 ». Vous saurez toujours où se trouvent vos petits anges !Une collaboration à venir avec les professionnels de santé ?
Le fondateur de Team8 a mis en place un comité stratégique - composé de professionnels de santé - qui travaille main dans la main avec hôpitaux et laboratoires afin de créer un programme consacré aux enfants souffrant de diabète mais également ceux atteints de mucoviscidose.La prochaine étape ? Un personnage qui accompagnera votre enfant au sein du jeu. Ce personnage permettra au personnel médical un suivi optimal des jeunes patients. Parents, rassurez-vous, il n'est donc absolument pas question de vente de données mais d'un partage avec les acteurs de santé !
La montre Team8 devrait être mise sur le marché en septembre 2018, au prix de 139 euros.
Une étude, parue en janvier dans le New England Journal of Medicine, montre le lien existant entre les infections respiratoires aigües, en particulier la grippe, et la survenue d’infarctus du myocarde.
Grippe et infarctus : une étude étonnante...
Le Dr Jeffrey C. Kwong (Université de Toronto, Canada) et ses collègues ont comparé les données de santé de l'Etat de l'Ontario pour analyser les cas d'infections respiratoires attestées et identifiées par prélèvement et les hospitalisations urgentes liées à un infarctus du myocarde entre mai 2009 et mai 2014.L'équipe canadienne a ensuite comparé l'incidence de survenue des infarctus pendant l'intervalle de risque, sept jours après avoir contracté la grippe, avec un intervalle de contrôle de 1 an avant et après.
...Mais bien utile !
Il apparaît que durant les sept jours suivant le test positif et bien sûr sans vaccination contre la grippe, le nombre des hospitalisations augmente nettement. Ainsi, sur 364 hospitalisations pour infarctus du myocarde, on en dénombre 20 par semaine pendant l'intervalle de risque, contre 3 admissions par semaine pendant l’intervalle de contrôle. Donc, sept jours après le test positif pour la grippe, les chances de faire un infarctus du myocarde sont 6 fois plus élevées ! Néanmoins, ce risque chute rapidement dès le jour 8 après le test positif.Cette étude, qui en aura étonné plus d'un, semble démontrer la nécessité de se faire vacciner contre la grippe afin de prévenir les pathologies coronariennes chez les personnes à haut risque cardiovasculaire.
Sources
- Kwong J.C et al., "Acute Myocardial Infarction after Laboratory-Confirmed Influenza Infection", The New England Journal of Medicine, n° 378 (4), janvier 2018, p. 345-353.Comment fait-il pour se réparer ?
À l’endroit où l’os s’est brisé, des vaisseaux sanguins ont été endommagés. Aussitôt le sang coagule. Au fil des jours, les vaisseaux se reconstituent, véhiculant les nutriments et en particulier les sels minéraux nécessaires à la cicatrisation de l’os ; des cellules spécifiques (les chondrocytes et les ostéoblastes) permettent à l’os de se régénérer. C’est l’ostéogénèse. Environ deux semaines après l’accident, un nouvel os, dit spongieux, est déjà constitué. Il faut 2 à 3 mois pour que l’os soit consolidé. Mais davantage de temps encore, hélas, pour qu’on puisse reprendre ses activités sportives favorites…Pourquoi met-on un plâtre ?
Pour immobiliser l’os dans la bonne position, afin que les parties cassées, en se ressoudant, soient bien dans la prolongation l’une de l’autre. Ça évite d’avoir une jambe en « Z » ou un bras en « X » ! Le chirurgien commence par faire une radiographie pour voir le – ou les – endroits où l’os s’est fracturé. Il doit parfois intervenir pour repositionner les morceaux d’os, voire mettre en place dans l'os des broches ou poser des plaques métalliques pour assurer une meilleure stabilité de l’ensemble. Puis il pose le plâtre ou la résine afin d’immobiliser l’os cassé. Le processus de « cicatrisation » peut alors commencer. La pose d’un plâtre n’est pas toujours nécessaire (comme c’est le cas pour les côtes, les clavicules, certains os de la main ou du pied). Elle n’est aussi parfois pas possible : le patient doit alors rester au lit, sans bouger...Depuis l’autorisation de la mise sur le marché de deux traitements de thérapie génique aux USA à l’automne dernier, cette approche s’avère une piste pleine d’espoir pour le traitement contre le cancer du sang, notamment chez les enfants.
Quand le miracle arrive
Louise, seulement âgée de 10 ans, souffre d'une leucémie. Alors en soins palliatifs, le Pr André Baruchel, chef du service d'hématologie de l'hôpital Robert-Debré, à Paris, prend l'avenir de cette petite en main. Un essai clinique composé d'un produit jusqu'alors jamais utilisé en France devient sa dernière chance. Cet essai clinique vise à utiliser les cellules immunitaires du patient et les reprogrammer génétiquement afin de lutter contre les tumeurs. Nous sommes en 2016. Les résultats sont miraculeux, "quinze jours après l'injection du traitement, le cancer régresse déjà" relève le Pr Baruchel. Quatre semaines après l'injection, la maladie semble avoir disparu.Et aujourd'hui ?
Louise est de retour sur les bancs de l'école et semble en pleine forme. Les cancérologues voient en elle un miracle, même si le terme "guérison" ne peut être prononcé avant cinq années de rémission.D'après les études réalisées, ce traitement n'aurait pas seulement permis de soigner Louise, mais de nombreux enfants et de jeunes adultes atteints de leucémie lymphoblastique aigüe et en échec du traitement traditionnel. Les résultats sont rapides - les premiers signes sont observés dès 15 jours après transfusion - et les taux de rémission élevés.
La thérapie génique, comment ça marche ?
La thérapie génique consiste à agir au niveau des gènes de la cellule pour prévenir ou soigner une maladie. Dans le cas présent, il s’agit de cellules du système immunitaire qui sont modifiées pour s’attaquer aux cellules cancéreuses de l’organisme.Plus précisément, des lymphocytes T (parfois appelées cellules T) de la personne malade sont modifiées afin d’y introduire un gène qui n’existe pas dans la nature. Elles prennent alors le nom de « cellules CAR-T ». Ce nouveau gène implanté va leur permettre d’identifier les cellules cancéreuses pour ensuite les détruire, et ainsi éradiquer le cancer.
© L'Express
Alors, qu’est-ce qu’on attend ?
Actuellement, deux de ces traitements sont autorisés aux USA, et un 3e est en cours d’autorisation. En France par contre, ils ne sont encore utilisés que de manière expérimentale, à défaut d’une autorisation attendue en cours d’année.Les limites à leur généralisation sont cependant de plusieurs ordres. En terme de production d’abord : les seuls centres de production se trouvent aux USA où il faut expédier les prélèvements de lymphocytes T pour préparation. De plus, le délai de production est long (environ 2 mois) et le circuit de production complexe. Financier ensuite, lié au coût de production et à l’individualisation du traitement. Sanitaire enfin, car des effets secondaires très violents ont été observés chez certains patients suite à l’administration du traitement.
Et demain ?
Malgré tout, ces nouveaux traitements sont des pistes très prometteuses pour toutes les personnes concernées par la lutte contre le cancer.Des études sont toujours en cours pour essayer d’améliorer encore l’efficacité et la tolérance de ces traitements, qui ne sont applicables qu’au cancer affectant le sang. Et les laboratoires visent d’autres axes de recherches : leurs nouveaux objectifs sont la fabrication de cellules CAR-T universelles qui pourraient être transfusées à tous les patients, et le traitement par des techniques similaires des autres types de cancer.
Sources
- "Thérapies génique et cellulaire, la révolution anticancer", L'Express, 13 janvier 2018. - "Thérapie cellulaire de la leucémie lymphoblastique à cellule B. L'intérêt des CAR-T cell confirmé à long terme chez l'enfant", Le Quotidien du Médecin, 1 février 2018. - "Leucémie : les espoirs soulevés par la thérapie génique se confirment", Le Figaro, 6 février 2018.Page 160 sur 214