
La constipation, c’est souvent tabou ! Parler de son transit intestinal à sa famille, ses amis ou ses collègues, c’est vraiment délicat, et pas toujours le temps de prendre rendez vous chez son médecin traitant... Mais rassurez-vous, pas besoin de se bourrer de laxatifs pour venir à bout de cette constipation. Certaines eaux sont de véritables remèdes ! Car certains éléments comme le magnésium ou les sulfates sont de sacrés atouts pour améliorer le transit ! La constipation, c’est tabou, on en viendra tous à bout !
Les eaux riches en sulfate et magnésium limitent la constipation
Avant d’en venir à ce type de conclusion, une étude épidémiologique a comparé deux populations constipées. Les conclusions de cette étude sont : - Une eau riche en magnésium et sulfates, type Hépar, qui facilite le transit pour 50% de la population testée ; - La consommation de ce type d’eau diminue les douleurs abdominales chez les personnes atteintes de constipation Seul bémol de cette étude : le goût particulier de ce type d’eau.Cette étude française a été faite chez des femmes constipées. L’étude s’est déroulée sur 2 semaines, en comparant la consommation de 1.5 L d’eau type Hépar versus une consommation de 1.5 L d’eau normale peu minéralisée (type Vittel). Les patientes évaluaient d’elles-mêmes le nombre de selles émises sur la journée, ainsi que leur dureté et leur douleurs abdominales.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/2018/03/23/3-conseils-pour-lutter-contre-la-constipation/
L’eau : une alliée contre la constipation
De façon purement physiologique et mécanique, le fait de boire beaucoup permet de limiter la dureté des selles. Celles-ci, plus molles sont donc plus faciles à être émises. L’hydratation des selles permet donc de lutter contre la constipation. Mais pourquoi l’eau Hépar est-elle plus adaptée pour lutter contre la constipation ? Tout simplement du fait de sa composition, pardi ! Particulièrement riche en magnésium (119mg pour 1L d’eau Hépar), cet oligo-élément stimule les muscles participants, entre autres, à l’évacuation des selles. Mais c’est également sa composition qui lui procure ce goût légèrement métallique. Donc en clair, boire beaucoup, c’est bien, mais des eaux riches en magnésium. Le tableau suivant vous donne la composition en magnésium pour des eaux riches en cet oligo-élément :
De même, l’Hépar est particulièrement riche en calcium (549 mg/L), autre oligo-élément impliqué entre autres dans la contraction musculaire.
La constipation : de nombreuses personnes qui souffrent en silence
La constipation concerne une grande partie de la population : c’est entre 15 et 30% de la population française qui serait touchée ! Un chiffre sous-estimé par ailleurs, car les patients n’en parlent pas forcément. En outre, la population âgée a un risque 5 fois plus important d’être touchée par la constipation.La constipation est présentée par une diminution de la fréquence d’émission de selles (moins de 3 selles par semaine), qui sont particulièrement dures et difficiles à évacuer. Ceci crée des douleurs au niveau abdominal.
En cause dans la constipation, on pointe en premier lieu vers des erreurs diététiques. Des conseils de base sont important à respecter pour limiter ce risque de constipation : boire suffisant certes, manger des fibres. Pensez également à faire de l’exercice physique. Enfin, pensez à vous présenter régulièrement aux toilettes, les pieds sur un rehausseur pour faciliter l’émission des selles.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/au-vert/culture/livres/2019/01/25/au-coeur-du-caca/
Sources
- Dupont C et al., "Time to treatment response of a magnesium- and sulphate-rich natural mineral water in functional constipation.", Nutrition, février 2019, 65, p. 167-172, - CREGG, - La nutrition, - Vidal France.Vendredi 14 juin avait lieu la Journée Mondiale du Don du Sang, l’occasion de sensibiliser chacun à l’importance de ce geste, anodin pour une personne en bonne santé, mais essentiel pour les malades nécessitant une transfusion. Hémorragies, maladies du sang, cancers, … les besoins en produits sanguins sont quotidiens mais leur fabrication impossible à l’heure actuelle. Le don reste la seule solution pour fournir les établissements de soins. Face aux besoins croissants, quel avenir pour le don du sang ?
Chimie des groupes sanguins, petit rappel
Disposer de sang ne résout pas tout. La transfusion sanguine est conditionnée par la compatibilité entre le sang du donneur et celui du receveur. Parmi les systèmes de compatibilité les plus connus, il existe le système ABO et le Rhésus.Toutes nos cellules portent à leur surface des molécules appelées Antigène, qui leurs servent en quelque sorte de passe-droit et permettent à notre organisme de les identifier comme des cellules du « soi ». Les cellules sanguines ne dérogent pas à la règle et présentent elles-aussi des antigènes à leur surface. Dans la classification ABO, 3 types d’antigènes existent : les antigènes A, les antigènes B et les antigènes H (qui sont en fait des précurseurs de A et B). Selon les antigènes présents sur nos globules rouges, nous appartenons à un groupe sanguin ou un autre.
Tableau 1 : Antigènes et groupes sanguins
Les Anticorps, session révision
Afin de se protéger contre les cellules du « non soi », l’organisme développe des moyens de défense dirigés contre les antigènes qu’il ne connaît pas. Ce moyen de défense sont les Anticorps. Ainsi une personne du groupe O va par exemple développer des anticorps anti-A et anti-B. Par contre, il n’existe pas d’anticorps anti-H donc une personne du groupe A ne développera que des anticorps anti-B, et réciproquement une personne du groupe B ne développera que des anticorps anti-A. Ce mécanisme régit donc les règles de transfusion sanguine : on ne peut transfuser à une personne que des cellules sanguines portant les mêmes antigènes que les siens.
Tableau 2 : Compatibilité des groupes sanguins
De par leur compatibilité respectivement limitée et large avec les autres groupes sanguins, les personnes du groupe O sont couramment appelées « donneurs universels » tandis que les personnes du groupe AB sont des « receveurs universels ».
Au système ABO s’ajoute le système Rhésus, qui correspond aux signes « + » ou « – » de notre groupe sanguin. Nous faisons ainsi partie de l’un des groupes suivants : O+, O-, A+, A-, B+, B-, AB+ ou AB-. Le rhésus est également pris en compte pour vérifier la compatibilité entre donneur et receveur lors d’une transfusion sanguine.
Vers la création d'un sang universel ?
Actuellement, aucun médicament ou produit de synthèse ne permet de remplacer le sang. Le don de sang reste donc la seule solution pour toutes les personnes nécessitant des produits sanguins. A l’heure actuelle, 10 000 dons par jour sont nécessaires pour pallier aux besoins en France.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/09/17/don-du-sang-pourquoi-moins-de-donneurs-que-de-receveurs-potentiels/
Depuis plusieurs décennies, des scientifiques cherchent la possibilité de rendre le sang plus universel en supprimant les antigènes présents à la surface des globules rouges pour les rendre compatibles quel que soit le groupe sanguin du receveur. Jusqu’à présent, les expérimentations n’ont jamais abouti à un usage à grande échelle : les enzymes utilisées pour supprimer les antigènes n’étaient pas assez efficaces.
Des enzymes du microbiote intestinal au sous le feu des projecteurs
Grâce aux nouvelles techniques d’analyse, des chercheurs canadiens ont réussi à identifier de nouvelles enzymes d’intérêt. Celles-ci ont été identifiées chez des bactéries du microbiote intestinal présentes chez l’Homme et ont la capacité à convertir les antigènes A en antigène H. En mettant en contact du sang de groupe A avec 2 de ces enzymes, les chercheurs ont ainsi réussi à fabriquer du sang du groupe O. Le point fort de cette découverte réside dans les enzymes identifiées : celles-ci sont plus spécifiques et ont une activité plus forte que les enzymes précédemment étudiées, d’où une meilleure efficacité.Malgré ces données encourageantes, l’ère du sang universel n’est pas encore arrivée. Même si l’équipe de chercheurs a validé que le « nouveau » sang de groupe O n’était pas reconnu par les anticorps anti-A, ceci reste à confirmer chez l’Homme. En effet plusieurs systèmes de compatibilité sont présents sur nos cellules, les système ABO et rhésus étant les plus communs pour les cellules sanguines. Il faut donc s’assurer que d’autres mécanismes de reconnaissance du « soi » ne risquent pas de compliquer la transfusion sanguine.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/tous-pour-un/2018/10/04/analyse-de-sang/
En attendant de trouver un substitut au sang, le don reste la seule solution ! Il s’agit d’un geste simple, utile et essentiel. Habitué ou néophyte, profitez de l’occasion « Un mois pour TOUS donner ! » pour continuer cet élan de générosité. Vous trouverez toutes les infos sur le don du sang sur le site de l’Établissement Français du Sang.
© Établissement Français du Sang
Sources
- Établissement Français du Sang, - Raffled P et al., "An enzymatic pathway in the human gut microbiome that converts A to universal O type blood.", Nat Microbiol., juin 2019,, - Science, - Futura Sciences.Selon Santé Publique France, environ 20 millions de français souffrent de maladies chroniques. A l’échelle européenne cela concerne 1 personne sur deux (environ 86,5 millions de personnes). Malgré ce nombre impressionnant aucun site ne propose de réunir ces malades qui se sentent seuls et dans certains cas en danger, s’ils avouent leurs maladies. Stent.care est le premier réseau social qui permet à ces malades de se réunir sans avoir peur d’être démasqué.
Trouver un accompagnement dans son quotidien avec une maladie chronique
Avoir une maladie chronique n’est pas une petite chose anodine. Pour certains, cette maladie se déclare à la naissance, pour d’autres à la puberté ou à l’âge adulte. Souvent, ces patients se retrouvent seuls face à une équipe de soignants qui n’est pas toujours disponible pour les écouter ou leur prodiguer des conseils voire des astuces pour mieux vivre durant les périodes de crise ou quotidiennement. Durant les périodes de crise et pour ne pas sentir isolés, les réseaux sociaux classiques, Facebook ou Instagram par exemple, pourraient créer le lien mais souvent vous êtes assaillis de publicités qui ne rassurent pas quant à la garantie de votre anonymat et du secret médical. Ce que confirme le créateur de Stent.Care lorsqu’il déclare : « certains consultent des réseaux sociaux généralistes. Inconscients des risques liés à l’exposition de leurs données personnelles (métadonnées), ils deviennent victimes des objectifs marketings de ces plateformes ». C’est pourquoi Stent.care a été créé.La limite des associations ?
La création de ce site est partie de l’expérience personnelle d’un des cofondateurs, Lucio Scanu. Né en Belgique, avec une exstrophie vésicale (la vessie se développe en dehors de l’abdomen), en 48 ans, il a subi 47 opérations et « Très vite, poursuit Lucio, naissent deux sentiments qui ne me quitteront plus. D’une part, la solitude : je suis dans l’impossibilité de partager mes interrogations avec des personnes qui vivent les mêmes angoisses que moi. D’autre part, la différence ». Avant d’en arriver à Internet, Lucio Scanu s’est tourné vers les associations de patients, pourtant il s’est vite rendu compte que « Les gens viennent aux réunions, écoutent ce qu’on leur dit mais sans intervenir. Au fur et à mesure, les associations ont perdu peu à peu leurs rôles en étant de moins en moins présentes auprès des patients. Or, ces associations sont le seul relais des patients vers les politiques. C’est la seule façon pour les malades chroniques et les handicapés de pouvoir dire ce que sont leurs réalités. Car, ces réalités ne sont pas égales. Et les patients ne se parlant pas non plus, cette réalité est extrêmement complexe à appréhender par les « usagers ». Une situation qui, évidemment, ne facilite pas la mise en place de politiques adéquates ». Et c’est là qu’Internet peut intervenir.https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/recherche/etudes-et-experimentations/2019/05/02/etude-compare/
Une idée simple à l'origine de Stent.care
C’est en s’apercevant de la solitude des patients même après ces réunions que l’idée est venue de « créer un réseau social gratuit destiné aux personnes confrontées aux difficultés de la vie quotidienne en raison d’un handicap ou d’une maladie ». Stent.care permet aux malades chroniques, tout en restant totalement anonyme, non seulement de ne plus se sentir seul mais aussi de faciliter les relations entre personnes d’une même zone géographique.Stent.Care, être seul mais finalement très entouré
Dès la page d’accueil, vous verrez des vignettes avec les drapeaux de différents pays européens et de pathologies diverses : La Crohneuse est allemande, Pathou Logic est français… Vous vous inscrivez et selon votre profil, le site vous met en relation avec des personnes proches de chez vous et surtout souffrant des mêmes pathologies. Après c’est à vous de jouer, entrer en contact, rester derrière votre écran, mais une chose est sûre, vous pourrez enfin parler de vous et de vos inquiétudes à des personnes qui vous comprennent vraiment.Pour découvrir Stent.care, c'est par ici
Toutes les citations proviennent du dossier de presse de Stent.care
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/maladies-chroniques/2019/02/28/proteine-integrine-beta7/
Les nitrates, vous en avez sûrement déjà entendu parler comme d’une substance dangereuse ajoutée dans certains produits comme la charcuterie pour éviter la prolifération des bactéries ou rehausser la saveur et la couleur des aliments. Mais il en existe d’autres, que l’on trouve dans les légumes et qui favorisent une bonne santé cardiovasculaire. Explications.
Le nitrate, c’est dangereux ?
Pour bien comprendre le nitrate revenons environ cent ans en arrière. Durant les années 1920, le nitrate a été beaucoup utilisé pour obtenir une charcuterie plus rapidement, il permet, en effet, de fabriquer un jambon en 3 mois au lieu de 9. Puis, est apparu le nitrite de sodium qui est plus puissant et permet de fabriquer une charcuterie en quelques jours. A partir des années 1970, les scientifiques ont établi une relation entre le « nitritage » et les cancers du côlon. Et ce n’est qu’en 2015 que l’OMS a classé les « charcuteries nitritées » en cancérogène certain. Pour mieux comprendre, Guillaume Coudray explique que « ce n'est pas le nitrate et le nitrite qui sont (…) cancérogènes. (…) après avoir été injectés dans la viande, le nitrate et le nitrite se décomposent et s'associent avec des composants organiques. C'est alors qu'ils donnent naissance à plusieurs molécules cancérogènes. Les plus connues sont les nitrosamines et les nitrosamides, dangereux même à très faible dose ».Ôtons-nous donc cette idée de la tête, le nitrate n’est pas dangereux !
Les nitrates alimentaires naturels
Nombreux sont ceux qui l'ignorent mais les nitrates (NO3–) et les nitrites (NO2–), sont naturellement présents dans les légumes et l’eau. Les légumes riches en nitrate sont : la roquette (2597 mg/kg), l’épinard (2137 mg/kg), la laitue (1893 mg/kg), les radis (1868 mg/kg), la betterave (1459 mg/kg) et le chou chinois (1388 mg/kg). L’eau la plus riche en nitrate est celle du robinet (26 mg/litre), alors que les eaux minérales en comptent 10 fois moins (2,6 mg/litre).Une protection naturelle
Depuis les années 2000, on sait que les nitrates participent à des fonctions physiologiques importantes. En 2011 un colloque international reconnaissait d'ailleurs les bienfaits du nitrate.Il exerce tout d’abord, un rôle protecteur contre certaines bactéries. « Le nitrate présent dans le plasma, (…) est extrait par les glandes salivaires, et transformé partiellement dans la salive en nitrite, puis en oxyde nitrique (NO) dans l’estomac (du fait de son acidité). Ce NO exerce un puissant effet bactéricide, en particulier sur nombre d’organismes pathogènes comme Salmonella Listeria Shigella, Campylobacter E. coli dont le sinistre O 15 :H7, Helicobacter pylori, contribuant directement à la santé gastro-intestinale. »
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/demain/medecine/cancers/2019/04/25/helicobacter-pylori/
Les nitrates présents dans les légumes : un atout pour la santé cardio-vasculaire
Outre cette protection naturelle, la nitrate participe également à la protection contre les maladies cardio-vasculaires. Toujours selon le colloque, le nitrate participe à la lutte contre l’hypertension et à la régulation de la circulation sanguine. Il participe également à conserver l’élasticité des artères, à prévenir l’athérosclérose et les thromboses, et par conséquent des risques d’infarctus et de pathologies vasculaires cérébrales, et même de syndrome métabolique.Une nouvelle étude, parue en mai 2019, ajoute une autre qualité au nitrate. Selon cette étude, « les nitrates et les nitrites alimentaires modulent également les processus inflammatoires, la fonction des cellules immunitaires et les phénotypes. L'inflammation chronique de bas grade et le dysfonctionnement immunitaire jouent un rôle crucial dans les maladies cardiovasculaires.» Rappelons-nous que « l'inflammation est un processus habituellement bénéfique : son but est d'éliminer l'agent pathogène et de réparer les lésions tissulaires, on parle d’inflammation aiguë. Cependant, l'inflammation peut être néfaste si elle persiste du fait de l'agressivité de l'agent pathogène ou de sa persistance, on parle alors d’inflammation chronique ». L’inflammation chronique de bas bruit est persistante et sans signe qui pourrait alerter la personne comme la douleur.
Donc, selon cette étude, « les nitrates activeraient une enzyme spécifique dans les cellules musculaires et cardiaques qui permet la prolifération d’une deuxième molécule induisant un relâchement et une baisse de l’adhésion des cellules immunitaires. Les nitrates influenceraient également un nombre conséquent d’autres échanges entre les cellules qui se traduiraient in fine par des effets anti-inflammatoires et régulateurs de l’immunité. »
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/alimentation-sante/pas-de-regime/2019/04/19/regimes-anti-inflammatoires/
Quel régime alimentaire pour la santé-cardiovasculaire ?
Manger des légumes participe donc à une bonne santé cardiovasculaire et les régimes qui leur donnent une grande place sont donc bénéfiques. Ces régimes sont connus : le régime DASH et le régime méditerranéen.Le régime Dash
Ou Dietary Approaches to Stop Hypertension, approche diététique pour stopper l’hypertension. Ce régime « a été créé pour stopper l’hypertension, lutter contre les insuffisances cardiaque et de surcroît faire baisser son poids via un régime alimentaire strict. » Les principes généraux sont : - « favoriser les aliments laitiers les plus pauvres en matières grasses ; - manger des fruits et des légumes frais ; - manger du poisson, de la volaille ainsi que des noix ; - éviter les viandes rouges ; - éviter les sucreries ; - ne pas consommer plus de 2300 mg de sel par jour. »Ce régime prévient effectivement l’hypertension et peut réduire la tension des personnes hypertendues. Cependant, il oblige à cuisiner sans graisse, il peut donc parfois créer donc une carence en oméga 5 et 6. Il peut également s’avérer difficile à suivre dans la durée.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du régime Dash.
Le régime méditerranéen
Le régime méditerranéen« fournit des lipides par l’usage fréquent d’huile d’olive mais il est très pauvre en graisses d’origine animale. Les plats sont composés de produits laitiers tels que les fromages de chèvre et de brebis. Les spécialités culinaires du régime crétois se basent sur l’utilisation de viandes blanches, d’œufs et de poissons 2 à 3 fois par semaine. »Ce régime est sans doute le plus facile à suivre et ne présente aucune carence. Selon une étude qui a cherché des liens entre alimentation et prévention d’un certain nombre de maladies chroniques, le régime méditerranéen est celui qui est associé le plus souvent à un risque réduit de maladies cardio-vasculaires.
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/alimentation-sante/2019/01/11/pourquoi-le-regime-mediterraneen-est-il-le-meilleur-des-regimes/
Pour terminer sur une touche optimiste, ces deux régimes participent à une bonne santé cardiovasculaire. Ils ne sont que des conseils alimentaires et ne doivent pas vous faire oublier, si vous êtes hypertendu, qu’une activité physique, une alimentation variée et surtout une réduction du stress sont indispensables.
Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.
Sources
- Inserm, - Observatoire de la prévention, - Huffington Post, - Oxford Academic, Nutrition Reviews, - Régime Dash, - Régime méditerranéen.Le petit-déjeuner est l’un des repas les plus fragiles du modèle français : il est souvent oublié ou négligé ! Et pourtant il est essentiel : le petit-déjeuner est le repas qui rompt le jeûne nocturne. Deux adultes sur dix ne prennent pas de petit-déjeuner, soit par manque de temps, soit par habitude, soit dans l’optique de perdre du poids (à tort !). Le dîner quant à lui est souvent pris de plus en plus tard avec les journées qui s’allongent. Or, les effets sur le long terme de l’absence de petit-déjeuner et d’un dîner tardif sont plus importants qu’on ne l’imagine. Un lien entre absence de petit-déjeuner, dîner tardif et risque de crise cardiaque vient d’être démontré.
Deux mauvaises habitudes alimentaires aux effets délétères !
L’alimentation apparait souvent comme un moyen peu coûteux et facile pour améliorer le risque cardiaque. Et une nouvelle preuve vient de tomber dans l’European Journal of Preventive Cardiology ! Ces conclusions mettent en lumière deux « mauvaises » habitudes alimentaires : le fait de sauter le petit-déjeuner et le dîner trop tardif. Sauter le petit-déjeuner est défini comme le fait de ne pas manger, autre chose qu’un café, un thé ou de l’eau, avant le déjeuner. Quant au dîner tardif, celui-ci est défini comme un repas pris moins de 2 heures avant d’aller se coucher.Chez les patients cardiaques atteints de syndrome coronarien aigu, ces comportements ont été observés à plusieurs reprises : 58% d’entre eux ne prennent pas de petit-déjeuner, 51% des personnes prennent un dîner tardif et la combinaison de ces comportements est rencontrée dans 41% des cas ! L’étude menée sur 113 patients ayant subi déjà une forme grave de crise cardiaque, confirme bien que c’est l’association de ces deux mauvaises habitudes alimentaires qui augmente le risque de récidive de 4 à 5 fois ! Ce n’est pas négligeable tout de même !
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/2018/06/11/les-petits-dejeuners/
Le petit-déjeuner délaissé
Une autre analyse portant sur les données de la National Health and Nutrition Examination Survey montre que : - 5,1% des personnes interrogées ne prennent pas de petit-déjeuner ; - 35,9% en prennent rarement ou que certains jours ; - 59% en prennent tous les jours.On est loin de l’unanimité tout de même… Et cette même analyse montre que les participants qui ne prennent jamais de petit-déjeuner ont un risque de mortalité cardiaque accru de 87% par rapport aux personnes qui sont plus assidues en matière de petit-déjeuner. Ce lien de causalité s’explique, selon les chercheurs, par une modification de l’appétit, une diminution de la satiété, une modification néfaste des taux de lipides… Ce genre de comportement est également marqueur d’un mode de vie déséquilibré : « dis-moi si tu prends ton petit-déjeuner, je te dirai si tu as un mode de vie sain ! »
L’alimentation, le plus souvent au second plan après un événement cardiaque
Les patients à risque cardiaque ont souvent tendance, après un premier épisode cardiaque, à être mis sous statine (un hypolipémiant), des médicaments qui pourraient rester un complément. Il serait intéressant de regarder en amont les comportements alimentaires. Car si le risque cardiaque est augmenté en partie à cause de ces deux mauvaises habitudes alimentaires, cela laisse aussi peut-être présager d’autres habitudes de mode de vie pouvant être tout autant néfastes pour le risque cardiaque, aggravant ainsi encore plus le diagnostic.Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire : reprendre en main votre alimentation, pour préserver votre santé cardiaque notamment !
https://le-quotidien-du-patient.fr/article/a-table/recettes/petits-dejeuners/2018/04/16/petit-dejeuner-equilibre/
Sources
- Journal of the American College of Cardiology, - European Journal of Preventive Cardiology, - Santé Log.Page 23 sur 214